Ce vendredi 26 septembre 2014, nous avons encore fait notre cinéma en commémorant le douzième anniversaire du naufrage du Joola.
Contributions de Mody NIANG
Dans une contribution parue à « Dakaractu » et au quotidien « L’AS », Monsieur Thierno Bocoum m’a, comme d’habitude, abreuvé d’injures grossières. Je me suis toujours gardé d’ailleurs de répondre à ses pamphlets, non point faute d’arguments, mais plutôt parce que je pensais qu’il avait bien le droit de défendre son leader. Cette fois, je vais déroger à la règle pour clore définitivement, pour ce qui me concerne en tout cas, la page Idrissa Seck.
Le vendredi 30 mai 2014, Mr Lewis Lukens, ancien ambassadeur des USA à Dakar rencontrait la presse, au terme d’une mission de trois ans. Profitant de cette toute dernière opportunité,il exhortait le Gouvernement sénégalais à « se focaliser » sur la question des ordures et des problèmes de l’Environnement en général, pour mieux tirer parti du potentiel touristique du pays. Précisant qu’il avait été déjà frappé par cette situation dès son arrivée au Sénégal, il s’interrogea en ces termes : « Quand on voit les ordures, on se pose des questions. On se demande pourquoi c’est comme ça. »
 « Tout le monde a demandé de l’argent au président Abdoulaye Wade, y compris Macky Sall ». C’est la réplique facile que Me Amadou Sall a faite à son confrère Yérim Thiam, qui appelait ironiquement Karim Wade « Papa m’a donné », en souvenir du « Papa m’a dit » de Jean-Christophe Mitterrand. Pour ajouter à la confusion et à la surprise, une voix a alors été entendue pour demander à Papa Samba Mboup (ancien ministre chef de cabinet de Wade) de décliner la liste de tous les bénéficiaires de la générosité sans limite du Crésus sénégalais. Cette générosité est devenue une sorte de rempart, de parade pour tous les dignitaires de l’ancien régime qui seraient suspectés d’enrichissement illicite. C’est elle qui a alimenté toutes les fortunes.
Le 25 mars 2012, nous avons infligé sans ambages une défaite cuisante aux Wade et à leur système caractérisé par des plaies parfois béantes et puantes. On peut en retenir celles-ci :
Le titre de ce texte s’inspire d’un proverbe bien de chez nous. On l’évoque en général pour s’étonner de l’attitude de quelqu’un qui laisse passer le serpent, pour s’acharner ensuite inutilement sur ses traces. Les cadres républicains et une partie du camp présidentiel donnent aujourd’hui l’impression de se comporter de la même manière. C’est un secret de polichinelle que la gouvernance des Wade était jalonnée de scandales de toutes sortes, aussi graves les uns que les autres. Et je rappelais souvent, dans mes contributions comme dans mes livres, que le moins grave de ces scandales est infiniment plus grave que l’Affaire du Watergate, qui avait coûté au président Richard Nixon sa démission forcée en 1974.
Le Président de la République a fait un voyage de trois jours à Ziguinchor. Tout au long de son séjour, il avait comme leitmotiv – quelques clins d’œil politiciens exceptés –, la paix et le développement. La paix et le développement ! Oui, il est temps, grand temps que la paix revienne d’abord dans cette belle Casamance, notre Casamance nationale. Sans cette précieuse paix, aucun développement n’est envisageable dans la Région.
Dans sa livraison du mercredi 6 février 2014, le journal « Le Quotidien » a fait état d’une décision du Président de la République, prise sur lui de ranger le lourd dossier du Fesman. Il ne souhaiterait pas, selon le même quotidien, s’encombrer de la fille de son prédécesseur après le frère.
Une certaine presse fait état de lobbies qui s’activeraient pour contraindre le président de la République à mettre purement et simplement un terme à la traque des biens dits mal acquis. Même si cette affaire ne relevait que de sa seule volonté, je ne crois pas qu’il soit prêt à risquer un nouveau « Mouvement du 23 juin », à se discréditer et à discréditer nos institutions.
Nous ne voulions pas en croire nos oreilles, quand le président Wade étalait publiquement sa fierté d’avoir fabriqué des milliardaires. Il avait donc bien raison et Aïda Ndiongue en est une parfaite illustration aujourd’hui. Nous savions que cette ancienne socialiste reconvertie libérale aux premières heures de l’alternance du 19 mars 2000 s’était enrichie rapidement. Mais, nous étions loin de nous imaginer que c’était à ce point. Aïda Ndiongue, institutrice adjointe de son état, riche de plus de 47 milliards 675 millions de francs Cfa ! C’est quand même ahurissant, renversant, indécent !
Ce titre, c’est le point de vue de Yoro Dia, exprimé dans son premier Bloc-notes de l’année 2014. Yoro – je peux me permettre cette familiarité – est un communicateur de talent, un observateur avisé de tous les événements (politiques, économiques, culturels et sociaux) qui alimentent l’actualité. Je lis régulièrement et avec intérêt ses Bloc-notes à « Nouvel Horizon », même s’il m’arrive parfois d’avoir le toupet de ne pas partager certaines de ses positions.
Certains observateurs considèrent en général le Sénégal comme un pays très difficile à gouverner. D’ailleurs, on n’a même pas besoin d’être un observateur pour le constater. Nous traînons des pesanteurs particulièrement lourdes, fortement enracinées dans nos mentalités, et qui constituent des obstacles sérieux à l’exercice de toute bonne gouvernance dans le pays. Et ces pesanteurs sont parties pour durer encore très longtemps, car nos gouvernants (les anciens comme les actuels) n’ont jamais eu le courage d’y faire face. Les événements qui se sont succédé ces derniers temps sous nos yeux, nous en administrent la parfaite illustration.
Le président de la République a présidé, le 16 décembre 2013, un Conseil présidentiel sur « la 4ème revue trimestrielle de suivi des politiques économiques et sociales ». Dans ce cadre, il a annoncé plusieurs mesures, notamment la suppression de quatre agences, pour les regrouper en une seule, qui prendrait en charge la lancinante question de l’emploi des jeunes. Il s’agit de l’Agence nationale pour l’Emploi des Jeunes (Anej), de l’Agence pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (Ajeb), du Fonds national pour la Promotion de la Jeunesse (Fnpj) et de l’Agence nationale des Marchands ambulants (Anama). Cette mesure de rationalisation des dépenses de l’Etat est à saluer, même si elle a été prise avec vingt mois de retard. Pour ce qui me concerne en tout cas, je l’encourage puisqu’elle va dans le bon sens, celui que j’ai vivement souhaité dans nombre de mes contributions, notamment dans celle parue au journal « Sud quotidien » du 12 novembre 2013.
Notre pays est confronté, depuis 53 ans, à la lancinante question du chômage et du sous-emploi. Aujourd’hui, des millions de nos compatriotes et principalement nos jeunes, frappent chaque jour le macadam à la recherche d’un emploi introuvable. Nombre d’entre eux, faute de mieux, se résolvent à braver les immensités de la mer et du désert.
Les pannes successives de l’usine de la Sde de Keur Momar Sarr ont privé la capitale nationale d’eau pendant deux semaines. Cette situation inédite, insoutenable, inspire des compatriotes dont certains se laissent aller allègrement à des supputations, à des amalgames et à des conjectures des plus invraisemblables.
La presse, notamment « Le Populaire » du lundi 17 juin 2013, a rendu compte d’une manifestation politique (« Sargal Macky Sall ») présidée par Mme Aminata Touré, présentée comme « la coordonnatrice de l’Alliance pour la République dans la Commune d’arrondissement de Grand Yoff ».