Depuis l’annonce des richesses pétrolières et gazières, le Sénégal est secoué par des remous sociaux ponctués par des grèves, des mouvements estudiantins, des invectives, des injures, des menaces, des discours partisans et violents. Notre pays est devenu pour ainsi dire, une nation ou les dirigeants sont toujours insultés, invectivés, menacés et agressés. L’Etat est désacralisé et dépouillé de son manteau de respect et de considération qui a toujours constitué sa force républicaine.
Contributions de Moumar GUEYE
Voilà donc que dans quelques semaines, nous allons fêter Noël et le Nouvel An! Quelle aubaine pour les enfants qui attendent passionnément leurs cadeaux! Mais également quelle noble opportunité pour les Départements ministériels, les sociétés nationales ou privées et les établissements publics, d’organiser des fêtes de famille belles occasions pour distribuer des jouets aux jeunes Sénégalais et d’autres cadeaux aux adultes. Ce serait véritablement une réelle opportunité pour ces structures de l’État, d’offrir des présents de toutes natures à leur personnel et à leurs partenaires traditionnels.
«Les agents de l’Etat doivent adopter le culte du résultat et cultiver davantage la probité, la loyauté, l’humilité, le respect et la courtoisie. L’Administration doit être au service des usagers par sa proximité, sa simplicité, sa disponibilité, sa célérité, la lisibilité et l’efficacité de son action» (Président Macky Sall).
Je n’ai jamais pu imaginer que les publicistes et autres chargés de communication des grandes sociétés et entreprises de notre pays, étaient si nuls en wolof, aussi bien dans la parole que dans la transcription de cette langue sur les panneaux publicitaires dans la capitale du Sénégal !
Il y a quelques, jours j’ai lu avec un grand intérêt les articles publiés par mes amis et frères le Président Babacar Touré et le Professeur Hamidou Dia, dans un duel fraternel de haute facture. L’article de Babacar avait pour titre : « Postface provoc’ : le héros, l’antimodèle et le bouc » et celui du Pr. Hamidou Dia était intitulé : « De la postface à la volte-face : Le Sénégal entre forclusion et spécularité ! Réponse à Babacar Touré ».
Quand j’étais adolescent, mon marabout me disait souvent que dans ma vie, je devais tout faire pour ne jamais quitter le droit chemin. Il me rappelait également que je ne devais compter que sur la sueur de mon front pour vivre décemment et faire vivre ma famille. Et comme une sempiternelle ritournelle, il ajoutait sans relâche : « gor daan doolé lay dundé ».
« Mère, je suis un soldat humilié qu’on nourrit de gros mil. Dis-moi donc l’orgueil de mes pères » Léopold Sédar Senghor
Je commencerai tout d’abord par présenter mes excuses aux lecteurs car j’avais pris la libre option de ne plus tremper ma plume dans du vitriol pour partager avec eux, mes coups de rage et de désespoir. En lisant ce texte, vous comprendrez sûrement l’intensité de ma fureur et les raisons pour lesquels la colère est sur le point de m’étrangler.
L’objet de cette contribution n’est pas de pousser un cri du cœur pour dénoncer les actes délictuels de contrefaçon de la propriété intellectuelle des créateurs artistiques et littéraires. Mon propos est surtout d’attirer l’attention de l’État, des juristes et des acteurs culturels sur une grave confusion relevée dans la qualification du délit consistant à « reproduire frauduleusement une œuvre littéraire, musicale ou artistique ».
(Quand Senghor était Président, les femmes en pantalon, n’entraient pas à la Présidence et au Building administratif)