Les multiples entorses aux normes régissant la vie démocratique de la Nation, observées dans notre pays depuis 2012, loin de relever du hasard, semblent constituer les prémices de la malédiction du pétrole tant redoutée. Cet acharnement à user de tous ...
Contributions de Nioxor TINE
Selon certains thuriféraires de la coalition présidentielle, l’ère des fraudes électorales serait révolue dans notre pays. Si effectivement, les bourrages d’urnes sont devenus rarissimes, les manœuvres frauduleuses en amont du scrutin semblent gagner en dextérité et en audace.
CONTRIBUTION Qu’est-ce qui donne le droit à un directeur d’hôpital d’interdire à des professionnels de la presse d’entrer dans une structure de soins pour s’enquérir des conditions dans lesquelles, les soins sont administrés aux citoyens de notre pays ? Lorsqu’il est question de mise en œuvre de politiques publiques, surtout en matière de santé et d’action […]
Cet article Nos hôpitaux sont-ils des espaces de non-droit ? (Par Nioxor TINE) est apparu en premier sur Walfnet | Groupe de presse Walfadjri.
Après une année de tourments infligés au Peuple laborieux, de gouvernance exécrable, d’instrumentalisation de la justice, de violations graves des normes démocratiques, notre pays s’achemine – si les choses restaient en l’état – vers une période pré-électorale lourde de menaces pour la paix civile. Une rupture unilatérale du contrat de confiance 2017 a également été […]
La levée de l’immunité parlementaire du député Khalifa Sall va symboliser une étape décisive dans le démantèlement méthodique de nos institutions, auquel s’est attelée la coalition Benno bokk yaakaar, avec à sa tête le président de l’Apr.
La médecine traditionnelle constitue pour l’écrasante majorité de nos populations l’offre de premier recours en matière de soins. Or, elle fait encore l’objet de stigmatisation de la part des élites dirigeantes, depuis son interdiction par la loi n° 66-069 du 4 juillet 1966 relative à l’exercice de la médecine et à l’Ordre des médecins.
Le sens véritable de la démission du gouvernement de la République à l’issue d’élections législatives – parfois même municipales – ne se limite pas à son seul caractère de rituel républicain. C’est surtout l’occasion de tirer les leçons des résultats du scrutin, qu’on se devrait d’analyser sous toutes les coutures. Dans cet exercice capital pour un homme politique désireux d’améliorer ses performances électorales, il s’agit de se faire une idée précise de l’état de l’opinion, compte non tenu des facteurs de confusion que peuvent constituer les fraudes ou manipulations électorales. Dans le cas d’espèce, à savoir, les dernières élections législatives, il est évident que les franges jeunes et/ou citadines ont été discriminées, au profit des couches rurales et/ou plus âgées, plus faciles à manipuler ou plus lentes à s’engager dans la remise en cause de l’ordre établi.
Au-delà des péripéties électorales, il est plus que temps pour la classe politique et la Société civile de s’interroger sur les voies et moyens de revivifier notre processus démocratique, qui bat de l’aile, depuis plus d’une décennie, après la crise politique consécutive à la Présidentielle de 2007. La tenue des Assises nationales, les révoltes citoyennes pré-électorales et finalement l’accession de Benno bokk yaakaar au pouvoir, n’ont pas permis de redresser la barre, du fait d’une absence de politiques de rupture par rapport à la gouvernance wadiste.
Il faut bien comprendre que les nombreux dysfonctionnements constatés dans la préparation et le déroulement des élections législatives du 30 juillet 2017, loin de constituer des couacs de la part d’un ministre de l’Intérieur novice, faisaient partie d’un plan minutieusement ourdi pour remporter une élection que la coalition au pouvoir ne pouvait se permettre de […]
Les élections législatives du 30 juillet constituent une illustration grandeur nature des reniements et des ruptures différés du pouvoir apériste devenu, par la force des choses, un clone du précédent régime libéral. L’animosité, qui semble les opposer paraît, dès lors, plus relever de querelles de clans que de profondes divergences idéologiques. Est-ce cela qui explique […]
Dans ces périodes troubles où l’eau potable devient un luxe, où une recrudescence des maladies diarrhéiques est redoutée, une sourde colère envahit les citoyens sénégalais qui s’estiment abusés par un pouvoir incapable de correctement gérer les affaires de la Cité et obnubilés par une victoire plus qu’incertaine à des élections, de surcroît, très mal organisées. […]
La pléthore de listes aux élections législatives prochaines, la stigmatisation de certains hommes politiques du fait de leur origine sociale ou ethnique et les caricatures obscènes aux dépens de hautes personnalités de l’Etat peuvent être perçues comme autant de symptômes de dysfonctionnement majeur de notre Démocratie.
Le rassemblement des jeunes de Y en a marre le 7 avril dernier est annonciateur d’un nouveau printemps de libertés dans notre pays, porté par la jeunesse enthousiaste et désintéressée, comme cela avait été le cas le 19 mars 2011 à cette même Place de l’Obélisque. Devant la léthargie d’une opposition politique plus intéressée par […]
Depuis son arrivée au pouvoir, à la tête d’un parti encore dans les langes, le président de l’Apr n’a pas encore donné les preuves de sa capacité à gérer politiquement l’Etat sénégalais. Nous avons l’impression d’avoir affaire à un pouvoir impotent, qui s’appuie essentiellement sur la police d’Etat et des béquilles judiciaires. En effet, la […]
Le tumulte autour de l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Le Dantec pourrait servir de prétexte pour procéder à une radioscopie du ministère en charge de la santé et de poser la question cruciale de la redevabilité des autorités qui nous gouvernent. Et pourtant, ce n’est que la face visible de l’iceberg. En effet, cet épisode […]
De sombres menaces planent sur notre pays à cause de la boulimie pouvoiriste de nos autorités, qui tiennent coûte que coûte à s’assurer une confortable majorité au Parlement et à remporter la prochaine élection présidentielle au premier tour. Pour ce faire, elles ne se satisfont plus du mode de scrutin inique et des tricheries électorales […]
«There’s a natural mystic blowing through the air / If you listen carefully now you will hear» Bob Marley Il est de notoriété publique qu’une armada de marabouts toucouleurs et de saltigués sérères veillent jalousement sur «l’immunité mystique» du régime de l’Apr yaakaar. L’inauguration du Ter, le 14 janvier 2019, pourrait cependant constituer le Ter…minus pour ce régime de mages […]
L’examen du budget du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour l’année 2017 est riche d’enseignements. Malgré les prouesses de la machine propagandiste de l’État sénégalais, un regard critique de l’opinion se développe de plus en plus sur les politiques publiques de santé et d’action sociale. C’est ainsi que les échos, qui nous sont parvenus de la Place Soweto indiquent, que des fissures commencent à apparaître dans la cuirasse de bienveillance, dont les autorités en charge de la Santé et de l’Action sociale étaient jusque-là couverts, depuis 2012.
Malgré les propos rassurants tenus à Sacré Bamol (Tambacounda) par le Président de la République sur l’inexistence de menaces sur la démocratie sénégalaise, il faut reconnaître que la situation politique nationale est préoccupante. Rien que le tourbillon politico-médiatique autour du Président et de sa famille biologique est révélateur de l’imbroglio politicien, duquel la vie politique sénégalaise n’a jamais réussi à s’extirper depuis les débats épiques sur la troisième candidature avortée du président WADE et la dévolution monarchique du pouvoir.
Une semaine après son accession à la magistrature suprême en mars 2012, le président Macky Sall avait été interpellé par la coordinatrice du programme sur le travail des enfants chez « Anti-Slavery International » sur la mendicité infantile forcée, qu’elle assimilait à l’une des pires formes de travail des enfants.