Contrairement aux apparences, ce n’est pas le mouvement syndical enseignant qui a perdu la face, suite à la médiation réussie des Grands marabouts de notre République, auxquels le peuple unanime doit reconnaissance et respect éternels.
Contributions de Nioxor TINE
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Macky Sall a toujours semblé attacher une grande importance au dialogue social. C’est ainsi que le Comité national pour le dialogue social (CNDS) a été remplacé par le Haut conseil du dialogue social du Sénégal (HCDS), composé de 30 membres, organisme tripartite autonome rattaché au ministère en charge du Travail et renfermant en son sein des représentants des organisations d’employeurs, des travailleurs et du gouvernement. Il a également mis en place un Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique, signé en avril 2014.
L’exaspération des masses populaires sénégalaises suite au discours présidentiel du 16 février dernier prouve amplement qu’ellessont loin d’être dupes, quant aux véritables raisons de la volte-face de MackySall sur la réduction de son mandat de 7 à 5 ans.
Oui, c’est vrai, notre pays est en danger !Et le drame, c’est que les citoyens sénégalais, gouvernés par Benno BokkYakaar, une large Coalition unanimiste, sans socle programmatique manifeste, ont de plus en plus de mal à situer les responsabilités.
Le drame, dans notre pays, c’est que c’est toute l’élite intellectuelle, qui est finalement responsable de l’état de délabrement dans lequel se trouve la vie politico-syndicale avec des répercussions sur les secteurs sociaux, particulièrement l’Education mais aussi la Santé et l’Action sociale, pour ne citer que ceux-là. Nous n’en voulons pour preuve que la tentative de ligoter les travailleurs par un prétendu pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (PNSSEE), visant l’objectif zéro grève, comme s’il était possible d’arrêter la lutte des classes pour les beaux yeux des Institutions financières internationales !
Le peuple sénégalais commence à en avoir assez de ces prétendus sommets, qu’ils soient islamique, francophone ou pan-nègre, qui finissent presque toujours par devenir des gouffres financiers, des abîmes sociaux ou des océans de diversion !