Depuis quelques semaines, on observe dans notre pays un curieux phénomène qui vient fausser le jeu démocratique. En plus de la violence verbale, coutumière dans nos assemblées, voici que les agressions physiques se multiplient parmi nos élites, ou plutôt parmi les seconds couteaux, assoiffés de pouvoir et prêts à le confisquer par la force ! Mais à quel petit jeu s’amusent-ils ? Et où cela peut-il nous mener, à part nous envoyer dans le mur et nous menacer de perdre notre cohésion sociale ? Car soyons-en sûrs, ce jeu de trash Monopoly, qui consiste à ruiner ses concurrents par des opérations de lynchages médiatiques, les fortunes se faisant et se défaisant au fil des coups bas, n’est pas à l’honneur de notre système démocratique ! Et comme si cela ne suffisait pas, comme si le climat avant la campagne des législatives n’était pas déjà assez pourri, voici que le nouveau jeu national dans cette escalade complotiste consiste à insulter notre Président de la République et à le vilipender à l’Etranger, surtout en France où nous gros complexés allons faire du bruit devant nos chefs français pour qu’ils tranchent sur nos questions nationales ! Non mais quelle honte ! D’accord, les [...]
Contributions de Oumou WANE
Macky Sall, dans son élan effréné d’un autre âge et cette obsession qui l’habite à se revisser sur son trône dont il a pris goût et du haut duquel on le fait toiser le petit peuple, me fait penser à mes lectures de jeunesse et me rappelle un certain Ubu Roi. Quand le Président envoie […]
À l’instar des hommes, les nations naissent, grandissent et meurent. Elles peuvent traverser des guerres, des famines, des crises économiques ou politiques majeures, certaines disparaissent ou périclitent, d’autres s’en sortent renforcées. Oui, il en va bien des sociétés comme des hommes, ce qui ne les tue pas les rend plus forts. Ce sont les hommes qui créent les nations et non le contraire. Il est donc permis de croire en l’homme, à son génie créateur, à ses valeurs de dépassement et sa capacité à replacer dans un contexte historique ces évènements qui forgent le destin des nations.
Je me souviens du soir du 25 mars 2012. Après 12 années de règne du patriarche de la nation, Me Abdoulaye Wade, et je ne dirai jamais assez ce que le pays lui doit, la télévision nationale annonçait la victoire aux élections présidentielles de Macky Sall, en qui tant de nos compatriotes fondaient leurs espoirs. Peu importe pour qui chacun avait voté, nous étions fiers ce soir-là de voir notre pays, si jeune dans son indépendance, assurer sa transition démocratique non sans heurts, ni incidents, mais sans triche ni contestation. Sitôt la victoire annoncée, nous apprenions que le Président sortant avait pris soin de téléphoner à son challenger, pour le féliciter, dans la plus pure tradition républicaine. Je me souviens avoir éprouvé à ce moment précis un sentiment de confiance et d’espérance envers mon pays, prêt à grandir encore dans la paix et à prospérer. Jusqu‘aujourd’hui, il m’arrivait encore de m’accrocher à ce souvenir lorsque l’horizon s’obscurcissait. À chaque fois que la coupe à scandales débordait, je me rassurais en pensant que ces moments vécus ensemble resteraient à jamais gravés dans les annales qui édifiaient notre Histoire. Mais voici à présent dans ce beau pays, que même les souvenirs [...]
Les vacances citoyennes n’y auront rien changé ! Si les Sénégalais ne sont pas pessimistes individuellement, le pays, lui, semble bien installé dans la morosité, tant sociale que politique. Pourtant, croyez-moi, la réalité du pays est plus belle que ce que nous en disent les critiques et ce que nous montrent les médias. Pour s’en convaincre, voyez la formidable créativité des jeunes. Oui, je le redis, le Sénégal est d’abord riche de sa jeunesse et des ses ressources humaines, bien avant ses réserves spéculatives de pétrole et de gaz. Riche de sa culture afro, de paysages à couper le souffle, riche de son excellence, en droit, en informatique, en gestion, en agriculture, en pêche, etc… Alors disons stop ! Les Sénégalais en ont marre ! Marre des guéguerres de pouvoir et rivalités intestines, marre du fiel déversé par la classe politique au jeu du pousse toi que je m’y mette ! Si les joutes verbales appartiennent bien à notre culture, les théories fumeuses du complot créent un climat malsain où l’on ne respecte même plus l’honneur des personnes. Le cas le plus criant récemment, mais pas pour autant le plus juste à mes yeux, est celui de l’inspecteur des impôts [...]
Pas de répit pour la curie ! Eh oui, ça peut bien être les vacances du gouvernement, les fines lames de la politique continuent de battre le fer à chaud en espérant la chute du pouvoir, dont nul ne sait d’ailleurs ce qu’ils feraient s’ils le conquéraient. Toujours donc la même chanson pour ne pas dire la même rengaine. Les uns sur le deal supposé de « l’expulsion » de Karim Wade du Sénégal vers Doha, les autres sur la gestion des affaires courantes du président Macky Sall… Les habituelles diatribes tout azimut d’Idrissa Seck à l’encontre du pouvoir, les sorties récurrentes de Ousmane Sonko, qui disons-le sans détour crache allègrement dans la soupe, jusqu’à Nafi N’gom Keïta à la tête de l’Ofnac qui « titille » Macky, après qu’il ait décidé de la mise en place d’un organe pour renforcer la gouvernance, de vouloir aujourd’hui le bloquer et de ne pas souhaiter développer une politique de transparence. Résultat, les sentences tombent, du moins dans les arcanes de l’État, car comme dans tous systèmes politiques, si les critiques constructives au sein de l’institution semblent admises, les règlements de compte par voie de presse restent en travers de la gorge. Souvenons-nous [...]
Au pays des coups fourrés de toutes sortes et des langues calomnieuses, du vacarme et de la vindicte, il y en a un qui n’aime point le bruit, les thiow et mbélé mbélé*, ces palabres dans lesquelles nous détenons des positions enviées… Notre président n’a plus la patience ni la capacité à encaisser les battages perpétuels, hors des grandes campagnes électorales. En dehors de ces périodes exaltantes qui méritent qu’il déploie son grand art de la guerre, quand son instinct de survie lui donne des forces herculéennes décisives, il préfère à la manière d’un scientifique, avec ses instruments précis, opérer sur la classe politique comme un chirurgien intervient sur le corps humain.
Décidément on ne s’ennuie jamais au pays de tous les permis et de tous les forfaits ! Quand ce ne sont pas les robes noires qui menacent de boycotter les audiences parce que l’Etat leur doit de l’argent, ce sont les blouses blanches qui paralysent les hôpitaux pour exiger de l’Etat le respect d’accords financiers. Ajoutez au tableau les enseignants encore plus radicaux que les deux précédents et vous avez une petite idée de la difficulté à gouverner un pays dont la cupidité de l’élite n’a d’égal que son égoïsme.
Drôle de pays que le nôtre. Alors que les querelles politiques battent leur plein comme à l’accoutumée, les scandales se suivent et se succèdent, caractérisant un environnement des affaires sans valeur, à l’esprit fourbe, hypocrite et immature.
Dans ma vie j’ai toujours eu un faible pour les affaiblis ! C’est mon coté justicière et disons que je partage ce penchant avec la plupart de mes compatriotes ! Nous abhorrons l’injustice et dès que l’on considère que quelqu’un en est victime, notre empathie se met au galop, quitte à nous tromper de colère à posteriori mais notre premier reflexe est de défendre la veuve et l’orphelin ! Je déteste l’injustice de façon atavique oui ! Prenons l’exemple de la guerre entre Wade et Macky, lorsque que l’on encense l’un je défends l’autre et quand on attaque l’autre, je défends le premier. Je considère que les deux hommes sont de grands chefs qui ont du mener des combats titanesques pour forger leurs destins et au fond d’eux ils se vouent ce respect des guerriers qui savent ce que signifie douleur, souffrance, amertume et solitude. Je suis certaine d’ailleurs que si l’un d’entre eux venait à disparaître, l’autre serait inconsolable.
Quand je regarde vivre mes enfants, lorsque je vois ici à Dakar et dans tout le pays, à la sortie des lycées, ces adolescentes et adolescents en jeans, ultra-lookés, écouteurs collés, en mode fashion mais sans frime et sans provocation, je me dis que quelque part nous avons réussi ! Certes, nous n’avons pas encore gagné la partie pour leur vie et leur avenir, mais nous avons trouvé un bon compromis. Un changement en douceur, sans violence ou presque, une modernité dans la continuité et le respect des valeurs, dans une démocratie que toute l’Afrique nous envie.
En citant à tort le nom de notre Président dans l’Affaire de corruption de IAAF liée à Lamine Diack, le journal Le Monde, caution intellectuelle de notre chère grand-mère, la vieille France, s’est abattu sur notre jeune démocratie sans freiner et sans klaxonner. Et comme nous sommes justement ce tout petit pays sans importance et tellement inoffensif, il pense pouvoir en repartir sur la pointe des pieds l’air de rien, comme si cet opprobre jeté sur le Sénégal et ces insinuations mensongères pouvaient se nettoyer d’un coup d’éponge sèche ou d’un revers de manche. Le Monde tout puissant, pense donc devoir s’en sortir avec pour toute excuse, cette courte précision en bas de page, adressée à ses seuls lecteurs : « Une première version de ce résumé de l’enquête évoquait un lien avec la campagne de Macky Sall de 2012. Or les déclarations de Lamine Diack n’impliquent pas directement la campagne du président sénégalais, mais des réseaux d’opposition à son adversaire de l’époque, Abdoulaye Wade. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour cette confusion. La version complète, elle, ne mentionne pas de lien avec la campagne de Macky Sall »
Puisqu’interdire la Burqa est une atteinte à la liberté, serait-il permis de la porter à sa façon ? En mini ou maxi ? En mono ou en bikini ! Comment la voulez-vous la Burqa, chères sénégalaises ? Avec des djal djali ? Eskey !!! Restons ce que nous sommes !
Bagarres, cris, insultes, sifflets, huées, rixes entre les députés… comme des casseurs de banlieue !
Le Hajj 2015 restera définitivement comme l’un des plus terribles et meurtriers. Nous n’avions pas encore fini de parler de la grue de Bin Laden Group qui s’est abattue sur la grande mosquée de la Mecque occasionnant 109 morts et des centaines de blessés que l’horreur s’est produite…769 pèlerins perdus dans des conditions atroces !
Weur Nombo ! Youssou Ndour l’a si joliment théorisé pendant les dernières élections présidentielles avec le succès que l’on sait !
Ca y est ! Dansokho, le vieux sénile si attachant a encore parlé et cassé la baraque ! Il vient de parapher à lui tout seul le bilan de Benno Bokk Yakaar qui ressemble fort à un acte de décès ! Petit morceau choisi de sa déclaration : ‘’Je sais que, de toute façon, notre pays est en danger. Tout le prouve. C’est très grave ce qui se passe. Nous n’avons pas résolu les problèmes pour lesquels nous nous sommes rassemblés.’’
A longueur de journée d’hier, j’ai lu les manchettes sur l’affaire Thione Seck et les gros faux billets de cette tournée qu’il devait accomplir pour ces gens là, payée à coups de gros milliards ! A ce prix, alors on chante et on danse tous, n’est ce pas ? Ce qu’il s’est certainement dit !