L’emploi décent est une denrée très rare au Sénégal depuis les années 1980. Beaucoup de jeunes Sénégalais, diplômés […]
Contributions de Pr Demba SOW
Campagne agricole : Les producteurs d’arachide déboussolés bradent leurs récoltes-- Delivered by Feed43 service
Les pouvoirs qui se sont succédé au Sénégal se sont toujours trompés sur le rôle que pourrait jouer l’agriculture dans la recherche de solution au problème lancinant du chômage, notamment celui des jeunes. Nos autorités et certains de leurs collaborateurs oublient que l’agriculture moderne a besoin de très peu de main-d’œuvre. Dans les pays développés […]
Le Sénégal est un pays très sale. Ne mettons pas de gants pour le dire ! Nos villes et campagnes sont envahies par des tas de déchets polluants et puants de toute nature. Les populations, face à un Etat impuissant, cohabitent avec cette bombe écologique qui menace en permanence leur santé. Le pays de la Téranga offre aux visiteurs un visage hideux et répulsif, n’encourageant pas un billet retour chez nous. Sur la route de Saly Portudal, la route des touristes, le spectacle qui s’offre à ceux qui ont choisi la destination Sénégal est tout simplement horrible. Entre Diass et Sindia, c’est l’indignation et la révolte qui animent les voyageurs qui traversent la zone. Quel échec pour ceux qui ont en charge la gestion des ordures dans ces communes ! Coïncidence inquiétante, ce spectacle désolant, indigne du Sénégal, se situe à quelques encablures de l’Aibd.
La campagne de commercialisation de l’arachide se déroule très mal dans le bassin arachidier en ce mois de janvier 2018. Malgré les autosatisfactions clamées par ci par là, il n’y a pas assez d’argent dans les points de vente. Cela est vérifiable in situ. Les paysans font la navette entre les seccos sans trouver un opérateur qui a des liquidités. Les fameux bons naguère délivrés aux paysans ont fait leur apparition dans le bassin arachidier et facteur aggravant, souvent les graines sont achetées en cachette à des prix inférieurs au prix officiels.
Le lait en poudre destiné soit aux bébés soit aux adultes n’est pas stérilisé lors de sa fabrication et donc il n’est pas un produit stérile. Il contient normalement des bactéries sous forme végétative, mais non pathogènes, et des spores pouvant être pathogènes ou non. Si la poudre de lait est conservée dans de bonnes conditions, notamment mise à l’abri de l’humidité de l’air, les microorganismes qu’elle contient ne peuvent pas proliférer. En effet, dans un milieu sec comme la poudre de lait, les bactéries et leurs spores restent vivantes, mais ne peuvent pas se multiplier.
La 4ème Journée Nationale de l’Élevage sera célébrée à Kolda le 23 décembre 2017. L’occasion est propice pour parler des succès et difficultés du sous secteur. L’élevage sénégalais est loin d’être positionné sur la rampe de l’émergence. Beaucoup d’indicateurs fiables l’attestent. Plusieurs contraintes lestent cette activité qui implique pourtant plusieurs millions de sénégalais. L’élevage est pratiqué dans les 45 départements du pays, par toutes les ethnies aussi bien en milieu rural qu’urbain. Les sénégalais ont la fibre de l’élevage mais c’est une activité qui jadis n’était pas soutenue par le colonisateur et après l’indépendance ne l’a été que très peu par les pouvoirs qui se sont succédé depuis 1960. On peut aussi rappeler que l’élevage n’a jamais été considéré comme une priorité comparativement à l’agriculture. Peu de financements sont mobilisés pour le sous secteur qui ne bénéficie pas non plus des avancées de la recherche agronomique notamment pour l’amélioration des espèces. Il en résulte que l’élevage stagne et le Sénégal est contraint d’importer de plus en plus de produits d’origine animale pour satisfaire ses consommateurs. Il est inquiétant de constater que l’élevage sénégalais est ainsi de plus en plus déficitaire et c’est vérifiable in situ. Espérons qu’on en parlera cette fois à Kolda.
La publicité commerciale est une forme de communication de masse dont le but initiale est de faire connaître un produit, à convaincre qu’il est meilleur que ses concurrents, à inciter le consommateur à l’acheter. Elle vise souvent à créer un nouveau besoin et une dépendance du consommateur vis-à-vis du produit vanté. Elle constitue un important moyen de promotion économique pour les entreprises mais non réglementée elle peut être dangereuse pour les consommateurs.
L’arrêt prématuré des pluies au Saloum au mois d’octobre dernier a interrompu brutalement la maturation des cultures en particulier celle du mil, de la pastèque, du niébé, du riz et de l’arachide qui est la principale spéculation du bassin. Ce déficit d’eau en phase finale de maturation des cultures a causé beaucoup de tort aux […]
L’article SOS paysans du Saloum par Pr Demba Sow est apparu en premier sur Ferloo.
Pour gagner une consultation électorale au Sénégal, un candidat ne doit plus compter sur le hasard, la ruse, la tortuosité encore moins sur le ndigueul. Notre pays a dépassé depuis l’an 2000 le niveau de démocratie qui permettait le trucage des résultats, le vol de résultats, les bureaux fictifs, le vote multiple, la falsification des […]
Depuis les années 2000, l’Etat du Sénégal a beaucoup investi dans l’agriculture afin de corriger le retard du secteur, retard consécutif à l’application des programmes d’ajustement structurel, injustement imposés à notre pays par les institutions de Breton Woods. La politique agricole progressiste et volontariste du feu Président Senghor fut alors abandonnée. Ainsi, les coopératives agricoles qui permettaient jadis aux agriculteurs de faire de l’épargne pour la période de soudure et de jouer leur partition dans la commercialisation de l’arachide furent en conséquence supprimées ou banalisées. Furent également supprimés l’encadrement et la formation des producteurs, les prêts d’intrants et de matériel agricole aux agriculteurs,…. En fin de compte, l’application des programmes d’ajustement structurel poussa l’Etat à abandonner le secteur agricole à lui même et on connait les conséquences dramatiques de cette « Nouvelle Politique Agricole » : pauvreté en milieu rural, exode rural, insécurité alimentaire, mal nutrition,… Influencés par les institutions de Breton Woods, beaucoup d’hommes politiques sénégalais pensent à tort que le retrait de l’Etat de l’agriculture est une nécessité voire une obligation. Je ne connais pas un pays agricole où l’Etat s’est retiré de l’agriculture et ce n’est même pas pensable. L’agriculture est une affaire qui relève de la souveraineté nationale. L’Etat doit toujours avoir la main sur ce secteur ultra stratégique, surtout au Sénégal où plus de 60% des habitants vivent directement de l’agriculture.
Le département de Birkelane, dans toutes ses composantes, vous remercie d’avoir choisi notre territoire pour votre tournée économique dans le Saloum. Bienvenue à Birkelane Monsieur le Président de la République. Votre choix n’est pas le fruit du hasard. Birkelane est le berceau du bassin arachidier. Nos exploitants agricoles pratiquent une agriculture diversifiée conformément à la […]
L’école publique sénégalaise est incontestablement sur une mauvaise trajectoire. Elle est si malade que les parents d’élèves qui ont les moyens envoient désormais leurs enfants à l’école privée. Quels changements en quelques décennies ! Naguère, les meilleurs élèves du pays étaient dans le public et ceux du privé étaient surtout des jeunes ayant échoué au concours d’entrée en sixième ou renvoyés du public pour insuffisance de travail.
Les pays sous-développés, sous la pression des populations tenaillés par la pauvreté avec ses conséquences sur la qualité de la vie, concentrent leur politique de développement sur l’agriculture, l’Education, l’industrie, les mines etc. Certes ils n’ont pas tort car le développement passe obligatoirement par la formation des hommes et la production de richesse.
Les principales céréales consommées au Sénégal sont le riz, le mil et le maïs. A cette période de maturation du mil souna, tout indique que la production de 2016 sera inférieure à celle de 2015. C’est très tôt que les producteurs du bassin arachidier ont constaté avec amertume que la germination des graines de cette céréale n’est pas satisfaisante. La visite des champs de mil dans les départements de la région de Kaffrine montre à suffisance que la production de mil souna sera déficitaire par rapport à 2015. Il est alors prévisible que la période de soudure de 2016-2017 sera précoce et longue pour les paysans du bassin arachidier.
Régulièrement, la presse sénégalaise traite à sa une le pillage de la forêt casamançaise par un pays voisin avec la complicité d’un pays ami. Des camions chargés de bois sont régulièrement pris en flagrant délit de pillage de nos arbres, des bandits coupeurs de bois arrêtés et présentés au public et à la presse avec une satisfaction visible des agents des eaux et forêts, des dizaines de charrettes et du matériel de bucherons exhibés. Tout cela en présence des autorités administratives locales ou nationales qui s’engagent toujours au nom de l’Etat, qu’il sera mis un terme au pillage de la forêt casamançaise.
La communauté musulmane du Sénégal a fêté, à l’unisson, l’Aid El Fitr, le 6 juillet 2016. Une seule fête de Korité est si rare chez nous que les chefs religieux, les autorités publiques et les citoyens ordinaires ont apprécié cette retrouvaille de la Ouma islamique sénégalaise avec une grande satisfaction. Prions le Bon Dieu pour qu’il en soit ainsi les autres années car rien ne justifie 2 Korités ou plus au Sénégal.
La production arachidière de 2015 était estimée à 1.121.400 tonnes environ. Selon le Ministre de l’Agriculture, cette estimation a été largement dépassée puisque la production d’arachide en 2015 a atteint 1 670 000 tonnes. Beaucoup d’observateurs et de spécialistes de l’agriculture ont des réserves sur cette production record d’arachide. En parcourant la presse nationale et étrangère, on peut trouver d’autres chiffres qui contredisent les 1 670 000 tonnes d’arachide. Ainsi, selon Jeune Afrique, citant un haut responsable du Ministère de l’Agriculture, la production finale d’arachide en 2015 devrait se situer autour de 1 050 040 tonnes
Le Sénégal est engagé dans une politique de développement économique et social tous azimuts sur la base du référentiel le Plan Sénégal Emergent, horizon 2035. Ainsi, le gouvernement ambitionne l’atteinte de plusieurs autosuffisances : autosuffisance en riz, autosuffisance en moutons de tabaski, autosuffisance en poulet, autosuffisance en œufs, autosuffisance en sucre, autosuffisance en oignon, autosuffisance en tomate, autosuffisance en pomme de terre, etc.
Après la privation précipitée de la Sonacos, la première entreprise agroalimentaire sénégalaise qui fait vivre plus de 4 millions de paysans a été baptisée en grande pompe, le 1er janvier 2007, Suneor (notre or) par le Groupe Advens. A l’heure du bilan, tous ceux qui se sont intéressés à cette entreprise et à la filière arachide ces dernières années, sont unanimes pour constater l’échec total du groupe de Abass Jaber, tant sur le plan de sa politique industrielle que dans ses relations avec les acteurs de la filière (agriculteurs, transporteurs, operateurs,….). Ainsi, aux yeux des travailleurs de cette grande entreprise et des acteurs de l’arachide, le nom Suneor est négativement chargé et il convient de changer ce nom rapidement, en veillant à trouver une nouvelle appellation plus convenable, notamment sur le plan marketing.