La contreperformance, de la marche de la coalition, s’explique par le fait que celle-ci est victime d’un « Effet ciseaux ». C’est-à-dire le retournement du sens initial, qui en constitue la base, d’une part et la rébellion spectaculaire à l’autorité préfectorale sur fond de forçage de barrage d’autre part.
Contributions de Serigne Fallou DIENG
Comment substituer « le profane » du puritain pour chasser le radical et afin de se mettre au diapason de l’ordre politique «Y’a bon banania » ?
la main tendu aux courtisans qui se bousculent pour le baise-main Salaatou Faatiya va parler! Le cercle des intellectuels soufis, déplore un «Wax Waxeet» caractérisé,
Naturellement, à défaut d’avoir la conscience morale tranquille, les pouvoirs publics par crainte d’impopularité, ont tendance à s’en prendre, à tort, à la presse, qui est capable de jouer un rôle déterminant pour cela.
Le cercle des soufis regrette le spectacle désolant de la politique auquel, se donnent nos frères marabouts, qui ne se rechignent pas d’être des marionnettes à la solde de politiciens véreux et sans scrupule.
Abdou Lahad ka l’ancien Président importé sans avoir figuré sur la liste des élues de la Communauté Rurale de Touba et actuelle Maire de Touba, demande à la SENELEC le paiement de sa dette qui s’élève à 10 milliards représentant les taxes prélevées sur les factures des habitants de la Ville Sainte.
En fait, la traque des biens mal acquis a une démarche à géométrie variable. Eu égard au cas de Me Madicke NIANG et ses acolytes
En fait, la traque des biens mal acquis a une démarche à géométrie variable. Eu égard au cas de Me Madicke NIANG et ses acolytes qui, bien qu’ayant été épinglés par les rapports du CENTIF et poursuivis du délit d’enrichissement illicite par la CREI, ne sont pas inquiétés malgré tout, jusque-là. Et la raison de cela, n’est rien d’autre, qu’à cause de leurs proximités suspectes et sournoises avec les milieux maraboutiques.
Ce que certains de mes confrères marabouts ignorent par sursaut d’orgueil, c’est qu’une élite religieuse qui trébuche sur de gros esclandres politico-financiers, et complice de mille et une prédations, ne serait point en mesure d’être rompue à la tache de rédemption morale.
La danse du scalp ou le « Ndeup » en vue d’une liberté provisoire pour Karim Wade et empêcher la manifestation de la vérité sur l’énorme pillage de notre pays par Abdoulaye Wade à travers son fils. En effet, le pouvoir maraboutique et certains secteurs du pouvoir, travaillent la société civile et manipulent le « jockey droit-de-l’hommiste» pour bénéficier de leur concours dans cette funeste entreprise, qui va à l’encontre de la volonté populaire exprimée maintes fois.
Le cercle des soufis dénonce l’imposture de certaines organisations de défense des droits de l’homme, qui sont terrées dans le m23 et stipendiées et manipulées, par des lobbies maraboutiques, aux fins d’emballer les Sénégalais, dans un « vaudeville de régulation sociale » sur fond d’un arrangement triangulaire politique-religieux et judiciaire.
Ce que les Sénégalais perdent toujours de vue, c’est que Macky SALL, est un homme manichéen, à la démarche dichotomique, qui a la manie de nouer des alliances expérimentales, par le biais duquel, il fourre souvent le nez avant d’en pointer le bout.
Pour éradiquer la pauvreté et tirer Touba des convulsions dans lesquelles pâtissent sa population, il faudrait nécessairement et logiquement tout d’abord, faire la démarcation objective ou délimitation précise, des champs de compétences entre : le Pouvoir religieux et ceux du Pouvoir étatique dans la communauté rurale de Touba. À savoir, dissocier clairement la sphère religieuse relevant de l’autorité du Khalife et celle du domaine régalien relevant de l’Etat central, comme elle l’est du reste pour toutes les autres collectivités locales du pays. Bref, il est l’heure maintenant d’affecter à l’autorité religieuse et morale, qui est le Khalife général, tout ce qui incombe à la sauvegarde de l’héritage spirituel et moral, tant dans l’esprit que la lettre du Fondateur du mouridisme, et de laisser les attributs de l’Administration territoriale, tels que : Etat civil, Administration générale, Police, Gendarmerie, Santé publique, Education nationale, Eau et assainissement, Electricité, etc., à l’Etat, ce qui relève effectivement de sa compétence exclusive. La gouvernance locale par les élus choisis au sein et par les populations de Touba doit être effective et organisée selon les règles en vigueur dans la République, dans le but de décharger l’autorité religieuse de certains problèmes technico-sociaux très complexes, d’ordre administratif et pour lesquels, elle n’est pas suffisamment outillée en ressources humaines qualifiées et en logistiques adéquates.
Ceci est un plaidoyer pour que Touba respire la spiritualité, mais qu’il développe dans le même temps, comme toutes les autres contrées du pays, ses immenses potentialités économiques, atouts majeurs dont il est presque, l’une des rares localités à posséder, pour le resplendissement de Touba et la prospérité de ses habitants et environnants.