J’entends tous les jours que les « politiciens » sont tous pareils. Tout le monde ne le dit pas, certes, mais beaucoup s’évertuent à le marteler.
Contributions de Thierno BOCOUM
Il est à la fois drôle et triste d’entendre parler de la levée de l’immunité parlementaire du député-maire Khalifa Sall. Ce dernier qui est en prison et dont les droits élémentaires sont aujourd’hui bafoués est la victime d’une justice qui cherche à sauver les formes. Quelqu’un qui dispose d’une immunité ne peut se retrouver en prison sans que les conditions de levée de son immunité ne soient remplies. Khalifa Sall qui fait l’objet d’une poursuite pénale est protégé par la loi qui lui accorde une immunité. L’article 51 du règlement intérieur de l’assemblée nationale est clair: le député est couvert par l’immunité à compter du début de son mandat qui prend effet dès la proclamation des résultats de l’élection législative par le Conseil Constitutionnel. Cette immunité signifie, en l’espèce, qu’il ne peut être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’assemblée national.
Chers compatriotes, La date du 30 Juillet 2017 sera inscrite dans les annales de notre histoire. La campagne législative à venir, même si elle promet un cortège de polémiques et de divertissement, ne doit pas nous détourner des enjeux majeurs de ces élections, encore moins du bilan négatif du Président Macky Sall. La combinaison de […]
Avec le vote du projet de loi N°44/2016 portant code électoral, la question des députés de la diaspora refait surface. Il est important, au-delà de certaines considérations partisanes, d’apporter un éclairage sur ce point. Que prévoit la loi ? L’article L 146 alinéa 1 dispose que «les députés à l’Assemblée nationale sont élus à raison […]
Madame, je voudrais à travers votre question répondre à ces nombreux compatriotes sénégalais qui ne cessent de m’interpeller sur le même sujet et de différentes manières.
Barth, certains de ceux qui t’accusent aujourd’hui ou qui s’emmurent dans un silence inquiétant suite à ta citation à comparaître t’ont bien souvent adulé. Ils ont loué ton courage quand il fallait faire face à l’arbitraire. Ils guettaient la lumière de ta torche pour pouvoir se rapprocher, sans crainte.
Quoi que l’on dise, quoi que l’on puisse expliquer, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) n’est qu’une assemblée consultative qui a pour mission d’étudier et de donner un avis motivé (art 1er) et pas plus. Les tournures et autres explications n’en feront pas plus qu’un organe dont les avis seront laissés à l’appréciation du Président de la république.
Nulle part dans la loi 2012/30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la corruption, il n’est prévu le remplacement du Président de l’OFNAC sans la survenance des conditions suivantes : démission, décès, faute lourde ou empêchement de l’intéressé dûment constatés par la majorité des membres sur […]
« La vie d’un homme, même d’Etat, est une insignifiance au regard du destin d’une nation. »Général Charles De Gaulle
Dans un débat à la Rfm, ce dimanche 3 janvier 2016 avec l’éminent professeur Babacar Gueye, le professeur Ismaela Madior Fall a déclaré que » les avis rendus par le Conseil constitutionnel lient le Président de la République. Il ne peut pas se soustraire à son avis. Il est donc obligé de suivre l’instruction du Conseil quel qu’il soit ». La raison dit-il est qu’« on n’est pas dans le cas d’un organisme consultatif, mais plutôt dans le cadre d’une juridiction constitutionnelle. »
Ils nous ont attaqués et agressés, nous leur pardonnons. Ce sont des collègues encouragés par une dynamique de groupe qui leur donne un courage qu’ils ne réussiront jamais à acquérir seul et qu’ils n’ont jamais acquis quand nous étions ensemble dans l’opposition. Ils sont en plus sûrs de leur impunité et peut être même des félicitations et encouragements de leur leader.
Une bonne partie de nos compatriotes semble attendre la saisine du Conseil constitutionnel pour voir la suite à donner à la volonté du Président de la république de réduire son mandat à 5 ans. Cette posture attentiste est motivée par les récentes déclarations du Président Macky Sall sur la question. Maintenant ce n’est plus ” Je ferai un référendum probablement en octobre 2016″ comme annoncé lors d’une rencontre avec la presse internationale (17 mars 2015) mais c’est plutôt “J’attends la décision qui sera prise par le conseil constitutionnel” comme ce fut récemment le cas en réponse aux déclarations rocambolesques de l’Imam de la grande mosquée de Dakar.