Le Sénégal est un pays qui perd dangereusement les rennes. Ayant pourtant été une zone de reconnaissance religieuse et source de grandes figures islamiques, voici que le pays de la téranga adopte dorénavant des pratiques qualifiables d’anti-islamiques et le plus flagrant dans tout cela: PERSONNE N’EN PARLE, comme si c’étaient des choses normales.
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Le séjour d’une délégation conduite par Serigne Bass Abdou Khadre, le porte-parole du Khalife général des mourides, au Gabon pour les besoins de la semaine internationale Cheikh Ahmadou Bamba dans se pays atteste encore, si besoin, de la dimension internationale de l’homme de Touba. Lequel, d’essence sénégalaise et parti d’ici, voit sa philosophie se répandre dans le monde entier. J’ai eu la chance de le vérifier dans différents pays.
Je ne le pense pas du tout. Parce que tout simplement, il n’est l’émanation d’aucune assemblée générale. Le fait que le Sénégal est aussi une République, nous empêche de créer des mouvements politiques ou des Partis politiques qui se fondent sur une idéologie raciale, ethnique ou familiale. De plus, quand on est un politicien responsable, on ne doit pas s’appuyer ni sur son ethnie, ni sur son groupe social, encore moins sur son appartenance sociale. Parce que cela va à l’encontre d’un idéal républicain. En revanche, on doit définir une vision et une idéologie politique et avoir un programme sociétal et économique, sinon on tombe dans la vulgarité et la médiocrité.