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Opinions, Idées et Débats des Sénégalais

A Boire Et à Manger Dans La Lutte Contre La Pauvreté En Afrique ?

Y aurait-il à boire et à manger dans la lutte contre la pauvreté en Afrique?

Les africains adorent bien critiquer …

Mais, tout particulièrement encore, les Sénégalais, lorsqu’il s’agit par exemple : de politique, de monnaie, de sport et de Leadership.

Oui! Pour nous africains, tout vas toujours bien, même si nous n’avons  rien. C’est peut être bien, à cause de notre pauvreté, qui n’est d’ailleurs que superficielle, parce que notre continent regorge plein de ressources en tout genre, mais inexploitées ou non judicieusement exploitées dans l’intérêt ou au profit des Africains. Ces différentes tentatives ou ces simulacres de luttes contre la pauvreté, qui n’en finissent pas et n’ont donné jusque-là aucune victoire ; l’injustice et  l’exclusion sociales notées également dans notre pays et dues en partie, à l’inégalité d’accès des citoyens aux sources nationales de financement voir même, l’impossibilité, pour les jeunes, d’obtenir une formation qualifiée, pour un emploi décent et viable ou bien simplement, obliger nos propres entreprises à employer les jeunes sortants, constituent des signes de mal gouvernance ou de gouvernance vertueuse. Tout cela fait crier un ras-le-bol généralisé de la majorité des Sénégalais aujourd’hui. Par ailleurs, on ne peut tout demander aux banques, en dédouanant l’Etat, dont la fonction c’est de réguler correctement la marche du pays dans la justice et l’égalité.

Ne soyons pas comme ces vampires  humains, ces politiciens beaux parleurs,  qui sont de l’anti progrès ou l’anti-développement, parce que, agissant contre l’avancée de leur pays.

C’est ainsi, qu’ils laisseraient, sans état d’âme, les hôpitaux dépourvus de matériel adéquat et de médicaments, les malades sans soins appropriés à temps, l’école publique en décrépitude et les enfants de la République, victimes innocentes, des grèves perpétuelles des enseignants, handicapés pour n’avoir pas reçu le volume horaire normal de leur programme ; les talibés transformés en mendiants par leur maîtres coraniques se faufilent entre les voitures particulières et transports en commun.

Nos compétences, aussi variées qu’elles soient, ne servent à rien au pays, parce que non employées, comme aussi, les bonnes initiatives sans lendemain tomberont en lettres mortes. Et dans tout cela, jamais, un coupable au sommet de l’Etat ne sera désigné, comme étant le responsable à la base de ce manque de suivi managérial alors, qu’il est bien payé pour cela. Et, si exceptionnellement, on en trouvait un, ce dernier ne serait sanctionné que par de légères peines d’emprisonnement, comparativement, à celles encourues en lieu et place par le simple citoyen, qui aurait commis la même faute. Et pourtant, ceux-là ont bel et bien commis des crimes économiques organisés, les plus graves par des détournements, en s’enrichissant illicitement par des falsifications

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Ainsi, si nous passons en revue les publications et les commentaires sur les réformes de ces questions de développement telles que : Nouveau Code  d’Administration, le PSE et ses axes prioritaires, on se rend compte que la plupart ne sont pas fiables et truffés de mensonges.

Surtout quand on nous parle de citoyens engagés, de bonne gouvernance, d’innovations dans l’agriculture, de solutions énergétiques durables etc., où tout est faux. Nous avons suffisamment de preuves matérielles, démontrant en réalité le favoritisme qui se passe dans les affaires de nos pays et justifie raisonnablement le découragement constant, de plus en plus, des populations. Plus précisément les enfants, les femmes gestionnaires du panier de la ménagère, mais surtout encore, les jeunes porteurs de projets, qui sont condamnés à attendre indéfiniment, des sources aléatoires de financement ou des personnes providentielles pour retrouver l’espoir, d’un devenir meilleur. Ces aspirations de partenariats proposés par la jeunesse aux parties prenantes de l’entreprise de la lutte contre la pauvreté, en terme de projet, même si bien fondées, tel que le huitième objectif des OMD, ne sont pas atteintes. Pour travailler ou entreprendre de nos jours, le partenariat s’impose comme pilier fondamental du travail collaboratif afin de garantir toutes les actions, par une approche participative, si celles-ci sont vraiment destinées aux populations locales. Des populations, considérées comme le premier client et partenaire des produits ou services offerts, en vue d’améliorer leur condition de vie.

Les partenariats proposés par les jeunes, les innovateurs et créateurs de valeur,  ainsi que les associations de base, sont quasiment oubliées. Si nous nous référons au taux de réalisation des projets initiés par les populations elles-mêmes pour répondre à leurs besoins immédiats, nous verrons que lesdits projets sont bradés et souvent piratés par des gouvernants et leaders d’organisations, qui n’ont aucune idée.

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A présent, nos devoirs s’élargissent et nous démontrent que, même s’il faut rien attendre des ces gouvernants,  les entrepreneurs, travailleurs sociaux et citoyens épris de bien vouloir travailler pour leur pays doivent impérativement, s’efforcer d’avoir une bonne communication, afin d’obtenir une compréhension globale des politiciens. Tout le monde sait maintenant que, plus nous faisons la tête aux politiciens en ne s’approchant pas d’eux ou en les boycottant, plus, ils profitent des ressources communes et s’enrichissent sur le dos des contribuables à travers de faux discours classiques. Des discours dessinant les intérêts communs, les problèmes majeurs actuels, les grands axes dits grands projets du chef de l’Etat afin de capter l’ignorance des apolitiques et autres indifférents de la politique.

Les premiers ministres, ministres et les ministres d’Etat défilent lors de chaque remaniement du pouvoir en place, avec leur chant et slogan habituel et démodé : le Sénégal qui gagne, c’est à dire s’il est vrai qu’on ne change pas une équipe qui gagne… Pourquoi autant de remaniements et réaménagements, plusieurs fois durant chaque mandat présidentiel ? Mais pourquoi, ne sommes-nous pas capables, de diminuer le nombre de nos ministres et ministères, pour vraiment être en conformité avec l’efficience et l’efficacité d’une bonne gouvernance, qui œuvrera pour la réduction du train de vie de l’Etat. Mais hélas ! Chaque #alternonce, qui débarque vient avec sa pile de ministres, de conseillers, et directeurs de cabinet, bouc-émissaires doungorou et guéweul. Senegaal sa kanãm.

Enfin, une communication plus forte serait la bienvenue, pour justement, valoriser les compétences qui dorment en nous-mêmes. Seul le secteur privé et les initiatives innovantes répondront aux normes internationales et créeront du travail pour le respect des jeunes de nos pays, sur le plan international. Dans le cadre de la lutte contre le chômage, l’Etat n’est pas en mesure de créer au profit des jeunes diplômés ou entrepreneurs, des emplois dignes de ce nom. Cependant, c’est au nom des plus démunis, à chaque fois, que des fonds sont mobilisés dont le but principal est, de lutter contre la pauvreté, mais peu, parmi les intéressés en bénéficient car, souvent, ceux qui gèrent les fonds, les détournent de leur objectif.

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Déjà, comme sauveurs déclarés, qu’ont-ils entrepris pour promouvoir la rupture tant prônée ? Les ministres de la jeunesse nous demandent d’oser. Mais eux, ont-ils osé quitter la fonction publique pour entreprendre ou, ont ils même eu à créer un seul emploi?

Non, ils sont entrés dans la politique politicienne pour se faire connaître et s’enrichir. A bas le commandement, les manipulations absurdes et vive le leadership! Un leader, de type nouveau, fait ce qu’il voudrait que les autres fassent. Au Sénégal, on ne trouve que des carriéristes, alors qu’à 40ans, rares sont ceux qui oseront  quitter leurs postes, même étant assez expérimentés, pour entreprendre et laisser les places vacantes au plus jeunes. Alors, osez monsieur le donneur de leçons à 2 balles: une pour les braves « poulets du pays », une pour les Sénégalais (es) de l’extérieur qui auront besoin qu’on leur dise de revenir, s’ils sont compétents, ont suffisamment tiré profit de leur d’émigration. Le député occidentnabé.

Face à vos craintes exposées dans le monde entier, nous choisissons la compassion. Face à vos discours prometteurs, nous portons notre choix de l’espoir pour travailler plus, encore et toujours. Face à votre ignorance, méchanceté et incompétence, nous faisons le choix sur l’ouverture.

@thiendella

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