A la pléthore des étudiants et aux maux dont souffre l’enseignement supérieur, Souleymane Bachir Diagne et son équipe ont apporté la plus brutale des réponses. Une augmentation vertigineuse des frais d’inscription (150.000 francs CFA contre 11.000francs) et de restauration (400 francs CFA pour le repas contre 150 francs et 200 francs pour le petit déjeuner contre 75 francs), sans souci apparent des conditions de vie des familles pauvres. Car, note le rapport général, » la prise en charge des coûts de formation dans l´enseignement supérieur public demeure une question urgente et sensible. Les droits d´inscription n’ont pas changé depuis une quarantaine d´années, ils restent dérisoires » alors, selon le comité de pilotage, il faut « appliquer la directive de l´UEMOA sur l´harmonisation des frais de scolarité et établir un pacte social pour apaiser l’espace universitaire, telles sont les conditions d’un projet ambitieux de développement de l’enseignement supérieur ».