Outrance. Angélisme. Déracinement. Et suivisme. C’est à tout cela que renvoient les cris d’orfraie et les anathèmes moralisateurs qui s’élèvent périodiquement dans ce pays contre la praxis politique et sociale qui a pour doux nom « la transhumance ». Intellectuels, plumitifs et commentateurs de grand-places se retrouvent à partager le même dégout ostentatoire pour la ‘‘transhumance’’, dans un unanimisme douteux qui suffit à disqualifier cette position de confort de la pensée qui ne pense pas.