Au moment où certains gouvernements légalisent, toute honte bue, l’audace de jeter son dévolu sur une personne du même sexe que le sien et, par euphémisme, appellent cet acte malsain « orientation », d’autres pays comme le Sénégal y voient une infraction sociale à l’encontre de l’ordre public, du moins pour l’instant car « nous ne sommes pas encore prêts ». C’est pour cette raison que nous nous proposons, à travers cet article, de clarifier autour de trois axes principaux les tenants et les aboutissants de ce brûlant sujet d’actualité qui fait couler beaucoup d’encre, de nos jours.
La science et la sexualité
Selon les scientifiques, le terme « sexe » se définie comme « l’identité des hommes et des femmes liée à leur rôle sexuel. Il renvoie à la fois aux caractéristiques morphologiques et biologiques qui font qu’une personne est de sexe féminin ou masculin à la naissance et aux comportements associés à l’appartenance à un sexe ». Maintenant admettons que l’être humain ne vient pas au monde en choisissant son appartenance sexuelle, c’est-à-dire opter pour le sexe masculin ou féminin. Par exemple, lorsqu’une femme tombe enceinte, la première chose qu’elle a à l’esprit c’est de déterminer, par l’intermédiaire de l’échographie, le sexe du foetus. Quant à l’enfant, il n’en devient conscient qu’à l’âge de trois ans. Ainsi, le rôle des parents dans l’orientation de leur enfant sur sa vie en tant que garçon ou fille est d’une importance capitale car tout part de là. C’est la ligne de départ de la course vitale, la racine principale de toutes les branches de son existence de l’enfance à l’âge adulte en passant par l’adolescence, la période pubertaire des transformations physiques et psychiques.
Cependant, le feu inextinguible des progrès scientifiques attisé par les braises rougeoyantes de la convoitise humaine a défié nature, terre et ciel mettant au point des outils artificiels qui ont donné à l’homme le pouvoir de pétrir de la boue pour en faire de l’or et de ce fait changer la donne. Force est d’accepter que la science a sacrifié l’ignorance sur l’autel des connaissances afin de permettre aux couples stériles d’avoir des enfants de par la fécondation in vitro. Mais combien y-a-t-il de femmes fécondes qui recourent à cette aide médicale à la procréation pour échapper à la bonne vieille méthode d’enfanter dans la douleur ?
Grâce à la science, l’obsession d’un physique parfait pousse des hommes et des femmes à recourir, par tous les moyens nécessaires, aux laideurs repoussantes du transsexualisme, de l’implantation mammaire et d’autres formes de mutations purement physico-sexuelles maquillées sous le vocable hypocrite « chirurgie esthétique, » au prix de leurs vies. On se demande si ce type d’évolution de l’espèce humaine fait également partie du darwinisme. Ces percées médicales, parmi tant d’autres prouesses scientifiques que même le célèbre Albert Einstein n’avait pas relativisées, confirment la thèse d’Anatole France selon laquelle « la science ne se soucie ni de plaire, ni de déplaire, elle est inhumaine » et donnent raison à François Rabelais car « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
La violation du tabou
De nos jours, les homosexuels et les lesbiennes ont la possibilité de devenir des transsexuels. Il s’agit, certes, de vils progrès scientifiques mais aussi des points noirs de la survie de l’homme. Il faut qu’on sache que les chances, pour le genre humain, de passer à la postérité dépendent de sa procréation, sa progéniture et du maintien crucial du lien social mais non du nouvel ordre sexuel qui dicte les nouvelles règles d’accouplement.
Ces temps-ci au Sénégal la question « fait rage » comme partout, d’ailleurs, dans le monde. Et pourtant selon la tradition sénégalaise, est homosexuel celui dont le comportement, les gestes et les manières rappellent ceux d’une bonne femme. En guise de justification, ce genre d’égarement comportemental lié à la féminisation de la personnalité virile est essentiellement dû au fait d’être éduqué ou de grandir dans une famille où il n’y a pratiquement pas une seule âme de sexe masculin, à part le père. Par conséquent, il faut en déduire que c’est l’influence des soeurs et de la maman qui chérie son fils unique plus que tout qui en est la principale cause. Autant dire que c’est comme dit le proverbe: « dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es », on juge une personne d’après la société qu’elle fréquente. Cette analyse suscite beaucoup de questions préoccupantes et de polémiques sous l’ombre de l’arbre à palabres.
Par exemple, si auparavant le choix désinvolte du partenaire l’avait emporté sur l’union sublime de l’homme et la femme (les géniteurs), la vie sur terre n’aurait-t-elle pas été aussi brève que l’éclosion d’une fleur d’automne ? Est-ce normal qu’une personne peut désirer une autre du même sexe que le sien sans éprouver le moindre remords ? Il faut admettre qu’on ne naît pas lesbienne ni gigolo ni prostituée, on le devient. La mauvaise nouvelle est que la ligne rouge du tabou est franchie. Dire qu’au Sénégal il y a trop de libertinages sexuels c’est pareil à enfoncer une porte ouverte car les faits sont là.
Le danger guette
Répondre à toutes les questions susmentionnées n’est pas une tâche facile tant qu’on ne se rendra pas compte qu’à minuit, Dakar ne dort pas. Si seulement la nuit et son enveloppe de mystères nous révélaient en plein jour toute la nudité de ce que font les noctambules ! A partir de minuit les trottoirs infestent de femmes aux moeurs légères. Les clients ne se font pas rares puisqu’ils puent l’argent sale. C’est l’heure où les boîtes de nuit et les pianos-bars empestent la sueur de danseurs (hommes et femmes, majeurs et mineurs) qui prennent du plaisir à se tortiller comme des vers en rut. Devrait-on se taire puisque le mal ne nous a pas encore touchés ? La réponse est non car le linge sale se lave en famille. Sénégal est un bloc qu’on ne peut diviser en deux, dit-on toujours. Devrait-on se taire ou dénoncer les salons paradisiaques où de fausses houris font des massages « sexy et sensuels, » à vil prix, pour une complète relaxation dans un hôtel ou à domicile ?
Non, parce que ces nouvelles formes de rééducation sulfureuse du corps n’a rien à voir avec la kinésithérapie si ce n’est de la prostitution déguisée. Sur ce, le gouvernement devrait convertir la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite en Cour de Répression des Plaisirs Illicites afin que la lie de l’animalité cède la place à la crème de ce qui nous reste d’humanité. Selon Friedrich Hegel, « ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est la conscience qu’il a d’être un animal. Du fait qu’il sait qu’il est un animal, il cesse de l’être ». C’est dire une fois de plus que notre société est en totale déliquescence à cause de sa lamentable pauvreté de conscience. La source de nos maux réside dans notre carence manifeste de spiritualité et de moralité dans un pays presque cent pour cent orthodoxe.
Elle réside aussi dans notre manque de droiture et de fermeté, dans notre inclination à la passivité par rapport aux flagrants délits et surtout dans notre trop grande permissivité quand il est question d’éduquer les enfants. D’ailleurs, ce n’est pas étonnant que ces temps-ci le saphisme discret sévit et recrute des adeptes écervelées. Beaucoup de quartiers chaotiques, abritant dans l’ombre des maisons de tolérance prospères, sont fréquentés par des femmes qui se livrent à des actes contre nature en toute impunité. En plus, tous les quotidiens en raffolent. Le Sénégal est tristement devenu, par le biais de la dépravation des moeurs, l’un des pays les plus célèbres du monde pour son fameux laxisme léthargique en matière d’éthique. Sénégal est le pays où on ne se lève plus un seul matin sans commencer la journée avec des témoignages d’horribles incidents sociaux diffusés par des émissions de faits divers trop prisées.
L’attitude de certaines personnes, au petit matin, laisse croire qu’elles se délectent sans vergogne des malheurs de leurs concitoyens qui, à leurs tours, se livrent à des confessions éhontées. Ça nous brûle la langue de dire que bisexuels, gigolos, homosexuels, lesbiennes, parents incestueux, pédophiles, travailleuses du sexe, proxénètes, transsexuels, travestis, violeurs et consorts doivent être logés à la même enseigne car toutes ces dénominations ont pour seul dénominateur commun « délinquance ». Mais ils nous déclarent la guerre en vociférant que promouvoir l’égalité pour les homosexuels, les lesbiennes et autres n’est pas seulement la bonne chose à faire. C’est également fondamental pour la démocratie et la promotion des droits humains. Ce qui soulève le coeur c’est d’entendre les gendarmes du monde dire que tous les citoyens doivent être traités sans distinction d’orientation sexuelle. En réalité, ce qu’ils ignorent est qu’il n’existe pas d’orientation sexuelle mais de délinquance sexuelle car le mariage est une union légale contractée entre un HOMME et une FEMME.
A vrai dire, ces gens sont tous des dangers errants qui font défrayer la chronique en se vautrant dans leurs lits de péchés. Ils ont la maladie contagieuse de la désorientation sexuelle. La solution finale c’est donc leur injecter une forte dose de thérapie comportementale au lieu de se perdre dans un débat infructueux et sans lendemain. Cependant, les faux criminels sont toujours accusés à tort et à travers. Ils croupissent, malgré leur innocence, dans les pires prisons du monde. L’heure est grave parce qu’au moment où vous êtes entrain de lire ces lignes, les vrais dangers mangent, boivent et dorment avec nous. Ils sont mêmes sur le point de refaire leurs « numéros rouges ». Qui sait ? Le Sang Impur des Délinquants sexuellement Aigris aggrave la psychose des maladies incurables dont nous sommes tous conscients, les Infections Sexuellement Transmissibles telles que le SIDA. Ce que beaucoup de gens ignorent est que cette abomination est apparue pour la première fois en 1981aux Etats-Unis chez des hommes jeunes et homosexuels.
Dieu seul sait ce qui pourrait advenir comme épidémies de dérèglement des hormones à l’avenir, si nous restons inertes et nous réfugions dans le mutisme suspect ! Alors, que personne ne nous implore à légaliser l’homosexualité ou l’avortement ! Qu’on ne nous dise surtout pas que la solution c’est d’utiliser ces étuis contraceptifs connus sous différents noms ! Même s’ils pleuvaient du ciel, nous ne seront jamais protégés aussi longtemps que le problème des délinquants sexuels restera effleuré par nos lois et nos religions. Qu’en est-il du pays que nous admirons tant ? Le pays du grand romancier américain, Nathaniel Hawthorne, dont les ouvrages évoquent, la plupart, le péché et le châtiment. C’est la nation qui s’est élevée à partir de rien telle une grande cité sur une colline, fondée par la main de fer du Puritain aux traits austères déformés par la piété et le travail.
Ce pays qui, il fut des temps, pendait les suppôts de Satan, imposait le port honteux de la Lettre écarlate aux adultères et, après des décennies de batailles victorieuses pour dompter le Far West, est devenu le numéro un du monde. Mais aujourd’hui, il est aussi la cible de ceux qu’on appelle « les fous de Dieu ». L’oncle Sam est devenu le plus remarquable producteur de films sataniques qui profanent toute religion sur terre. On ne peut plus regarder la télé sans voir une église, une mosquée ou une synagogue saigner sous les coups blasphématoires de mécréants qui s’amusent à désacraliser ces lieux de culte du Seigneur. Prenez garde ! Ils ne s’amusent pas pour rien, ils lancent un message de mauvais augure. Voilà où nous en sommes. Le monde du 21e siècle a la maladie du coeur et de l’âme. Si rien est fait on entendra très bientôt ce slogan tapageur tonner dans nos rues : « ni Dieu, ni maître : vive l’anarchie ! ».
Mouhamed DIOP
mouhamed.rassoul@yahoo.fr