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La Médiation Pénale N’est En Fait Rien D’autre Que L’incitation Au Vol !

La Médiation Pénale N’est En Fait Rien D’autre Que L’incitation Au Vol !

Mais au nom de quel droit devrait-on objectivement pardonner à des citoyens aussi cupides leurs abominables crimes financiers, eux qui ont osé délibérément sans frémir, s’accaparer des biens d’autrui, qui plus est de toute une Nation ? C’est absolument du crime, qui ne mérite aucune pitié et moins encore de Pardon.

Nous ne sommes pas ici dans le cas d’espèce, à savoir la traque des biens mal acquis, devant des délits à caractère politique, même si par ailleurs, les auteurs des faits incriminés sont bien de fait, de véreux politiciens, mais les actes qu’ils ont commis sont parfaitement qualifiés de délits de droit commun. Par conséquent, le pardon qui pourrait se comprendre dans le cadre d’une confrontation d’idées et d’expressions d’opinions entre politiciens au pouvoir et à l’opposition ne pourrait aucunement leur être favorable et applicable, parce que ce sont de véritables délinquants économiques, qui par leurs actes ignobles de soustraction frauduleuse de nos ressources essentielles, nuisent parfaitement au fonctionnement normal de la République.

Ce qui se passe et tend à devenir une règle générale dans notre pays, est absolument inadmissible. C’est-à-dire de constater avec consternation et de façon récurrente, que les Pouvoirs qui se succèdent, dont les missions consistent fondamentalement à conduire le Sénégal vers son développement optimum, ce qui implique évidemment à faire bénéficier au mieux les Sénégalais, des avantages que procurent les progrès scientifiques qui conduisent au bien-être économique et social, et à surtout sauvegarder nos maigres ressources contre tout pillage ou bradage de quelque nature que ce soit. Et contrairement à ce sacerdoce, nos gouvernants s’accaparent eux-mêmes de nos ressources et par laxisme, laissent malheureusement d’autres malfrats aussi, en disposer à des fins personnelles. Et comme si de rien n’était, avec un culot inacceptable, ils font tout un boucan et du show pour brouiller les pistes d’enquêtes qui mènent à eux. Ils cherchent par ailleurs un parapluie politique et des lobbies religieux comme soutiens pour se faire pardonner de leurs crimes odieux, sans coup férir. C’est impardonnable !

En procédant de la sorte à chaque fois à l’égard des Pouvoirs qui passent, quand est-ce que l’on commencera à punir nos voleurs qui profitent de leur Pouvoir? Mais c’est trop facile ! Une telle pratique ressemblerait fort bien à ceci : « Au Pouvoir, volons tous les biens qui nous sont confiés et sollicitons après, la médiation pénale pour nous tirer d’affaires et avec la moitié de notre butin sans aller en prison, nous nous en tirerons à bon compte et le tour est joué » Mais sommes-nous dans une République bananière pour nous permettre de pareilles pratiques?

Moralement, de tels actes si répréhensibles sont condamnés par toutes les religions du monde et ils devraient bien l’être également chez nous, par nos religieux de tout bord qui craignent réellement Dieu. Ils doivent d’autre part être punis très sévèrement par les lois de la République, au-delà bien entendu, du remboursement intégral du préjudice causé. Ceci est le minimum qui devrait se faire, si notre pays entend réellement lutter de manière radicale et efficace contre ce fléau qui se gangrène davantage et donner une leçon exemplaire aux malfaiteurs en divagation, afin de dissuader éventuellement, ceux qui seraient tentés d’emprunter le même chemin tortueux ou auraient alors de telles intentions prédatrices envers les biens d’autrui.

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Il est bien admis dans les Républiques qui se respectent, que la sanction et notamment la prison sont des formes d’éducation citoyenne pour ramener les délinquants, à revenir sur les normes arrêtées et comportements admis par consensus par leur société ou communauté. Toute attitude complaisante contraire à de telles mesures, serait plutôt considérée de l’incitation et d’encouragement à voler le bien d’autrui sans aucun risque.

Mais quand est-ce que le président de la République Macky Sall prendra-t-il la pleine mesure et comprendre que parmi ses missions fondamentales que le peuple sénégalais lui a confiées, figure en bonne place, la préservation de nos ressources à tout prix, consistant à sauvegarder jalousement nos deniers ?

Des deniers dont il a la garde entière mais que lui-même, n’a nullement le droit d’en disposer au de-là de ce qui lui en revient de droit, à fortiori alors, d’accorder le pardon à des délinquants qui en ont disposé illégalement, donc illicitement. Pour rappel, l’enrichissement illicite démesuré et inacceptable dont Me Wade et ses affidés se sont rendu coupables au cours de ses deux mandatures, est en grande partie, ce qui a poussé les Sénégalais à le chasser du Pouvoir le 25 mars 2012. Et, il a exigé de vous, la traque sans concession des biens mal acquis contre les délinquants de tout acabit, qui ont pris part à cette ignoble entreprise de pillage de nos ressources, pour qu’ils rendent gorge jusqu’ au centime près.

Le peuple sénégalais vous y compris, fait de la traque des biens mal acquis une exigence de premier ordre incontournable. Il rejette totalement à cet effet et dans sa majorité écrasante, la médiation pénale sous toutes ses formes, comme une probable solution envisagée à l’encontre des prédateurs de nos biens communs. Il est évident pour tous les honnêtes citoyens et patriotes, que tous ceux qui implorent le pardon en faveur de ces délinquants, sont bien intéressés, « ci ni mba ci na », d’une façon ou d’une autre au résultat final, soit ils attendent leur part du butin, ou ont dû déjà la recevoir, ou alors il existerait entre eux et ces derniers des liens de nature douteuse.

Il est en moment inquiétant et peu rassurant pour certains citoyens, de constater les tergiversations incompréhensibles du président de la République et son gouvernement, à travers des propos flous, que ses collaborateurs tentent laborieusement d’expliciter sa position à chaque fois sur la médiation pénale en direction des biens mal acquis.

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Le président doit se résoudre une bonne fois pour toutes et retenir que le peuple sénégalais dans une large majorité veut que ses biens qui lui ont été volés lui soient restitués par A ou B. Il doit également se rappeler, que nous avions bien noté et retenu sa promesse ferme au cours de la campagne électoral, et pour laquelle, il disait que rien ni personne ne pourra lui faire revenir sur cette décision, de traquer ceux qui ont volé l’argent du pays.

Certains semblent ou font semblant d’oublier que cet argent qui est détourné de ses nobles objectifs, appartient à tout un peuple et que justement celui-ci en a grandement besoin pour son développement dans tous les domaines du pays. Et voilà que, à cause de ces délinquants apatrides et sans cœur « ndaq negg na ñu dompat ab new » notre pays ne parvient pas à réaliser : certaines infrastructures routières nécessaires pour relier nos villes et campagnes, des écoles publiques suffisantes pour y mettre tous les enfants de la République, des emplois pour réduire le chômage les jeunes, des hôpitaux pour soigner nos malades ; d’acquérir du matériel informatique pour équiper et moderniser notre administration archaïque, d’installer un nouveau réseau de chemins de fer moderne parce que l’ancien a été totalement démantelé alors qu’il devrait être renforcé et moderniser, etc..

Cette information du Pr Abdoulaye Seck de la Faseg qui donne froid dans le dos, devrait vraiment pousser davantage le Gouvernement à être plus vigilant et radical dans la lutte pour freiner l’hémorragie des détournements et de la corruption : « le coût économique global de la corruption pour le Sénégal à une perte de 307 milliards entre 2007 et 2011. » Ensuite l’affaire Aïda Diongue qui vient de nous être révélée, en attendant que celle de Karim nous dévoile aussi ses énigmes, comme du reste ceux qui sont pour l’instant à l’affût, terrés quelque part en attendant d’être débusqués.

A partir du 25 mars 2012, il était clair ou devait l’être alors pour tous ceux qui avaient appelé à voter Macky Sall, que rien ne sera plus comme avant, c’étaient d’ailleurs ses premiers mots dès l’annonce de sa victoire. Monsieur le Président, vous avez été élu avec un cahier des charges que vous-même avez confectionné, sur la base des besoins et doléances de vos concitoyens. Vous avez reçu du peuple sénégalais pour diriger le pays, toutes les prérogatives et tous les moyens nécessaires disponibles, car le reste manquant, se trouve actuellement en possession contre notre volonté entre les mains, dans les comptes, les coffres, voire dans des caves, ou planqué à l’Extérieur par ces véreux délinquants qui veulent nous enterrer vivants. Il vous appartient monsieur le président, d’aller chercher ces moyens qui manquent au décompte, partout où ils se trouvent, car ceci figure bien comme une tâche prioritaire dans votre cahier des charges.

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Voilà pourquoi, les auteurs de ce micmac doivent être traqués jusqu’à ce qu’ils rendent leur butin. Quitte même d’envisager s’il y a lieu la création de nouveaux billets de banque à défaut évidemment de pouvoir créer notre propre monnaie. Il faut mettre à contribution pour l’exécution de cette tâche ardue la BCEAO, les banques si toutefois elles ne sont pas des complices intéressées mais aussi, tous nos organes de contrôle tels que l’IGE, la Cour des comptes, la CREI, l’OFNAC et tous autres nécessaires.

Et cerise sur le gâteau ! Revoilà Me Abdoulaye Wade, ancien chef d’Etat du Sénégal pendant 12 pénibles longues années, subies par son peuple, qui fait pitié, car après avoir introduit un système prédateur et de pillage des ressources de son pays jamais connu et d’avoir fait de l’argent son « Dieu » propre, le voici sous les habits d’un égaré, en collaboration avec de tristes escrocs et vulgaires personnages louches, s’impliquer et se compromettre dans des opérations financières « douteuses de blanchiment, trafic ou que sais-je ? » et se fait gruger encore par de sinistres charlatans.

Quelle honte de fin de parcours pour un homme qui aurait dû pourtant figurer en bonne place dans l’histoire de son pays et de l’Afrique ! Mais hélas ! C’est effectivement et en vérité, ce sort là qu’il mérite bien. Et dire qu’on devait aussi l’interroger sur les biens mal acquis, puisqu’il est à la base de tout cela, mais il a été sauvé par ce fameux article 101 inique de la Constitution, fait pour protéger les présidents de leurs dérives au cours de l’exercice de leurs fonctions.

 

Mandiaye Gaye

Gaye_mandiaye@hotmail.com

Mandiaye GAYE

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