Peut-on se permettre de faire reposer la faute sur les parents si aujourd’hui, au moyen de la surenchère et de la répression, le gouvernement tente de voiler son incompétence et son manque de contrôle sur le système de l’enseignement supérieur, ou sur celui de l’éducation de façon plus générale ? Jamais les parents n’ont été associés de manière démocratiques aux réflexions qui ont conduit à ces réformes dévastatrices qui ne sont ni plus ni moins que le fruit des vœux bien dissimulées des bailleurs—le FMI, la Banque Mondiale et le Club de Paris—et des corporations privées internationales pour lesquelles ils roulent.