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Promesses Du Président De La République Ou De L’homme Politique Des Missions Impossibles

Promesses Du Président De La République Ou De L’homme Politique Des Missions Impossibles

A cause des promesses de création d’emplois pour  lutter contre le chômage des jeunes, d’assistance des populations dans le besoin et avec la prise en charge médical, de l’autosuffisance alimentaire…ils parviennent à accéder au pouvoir. En compagnie d’hommes et de femmes, Ils promettent fermement qu’ils vont mettre fin aux inondations, retirer les enfants de la rue et résoudre définitivement les problèmes d’énergie.

Après avoir été élus, les présidents, PM et ministres promettent encore de financer les petites et moyennes entreprises, d’améliorent les conditions de vie de nos parents. Oui, pour calmer les ardeurs, ils posent même les premières pierres pour la construction de futurs établissements. Ils tiennent aussi des conférences et points de presse pour parler de la mise en œuvre de nouvelles infrastructures telles que les routes, écoles, universités, hôpitaux, usines et même centrales solaires. Ils prétendent, bien  développer l’élevage et l’agriculture, par des programmes annuels.

Ils lancent un  nouveau style de Transports constitué de : supers bus en couleur, et projettent de réaliser les « grands travaux du chef de l’Etat », qui permettront de baisser le prix des loyers, soigner les enfants gratuitement, de respecter la parité à la queue leu-leu… Mais de tout cela, Il n’en sera rien. Ce n’était en vérité que des discours propagandistes, soutenus par les directives des conseillers politiques et experts en tout.  Tout ceci, ne sont que des promesses parfois non tenues ou oubliées à la minute d’après.

Certes, les promesses n’engagent que ceux qui y croient, comme dirait Me Wade. A ces élus au suffrage universel, nous leur redemandons plus de respect envers les nécessiteux. Qu’ils sachent que ces gens qui vous les suivent partout lors de leurs meetings, ne le font pas par amour ou adhésion totale à leur programme politique, mais, c’est plutôt pour avoir juste un gain journalier de quelques francs qui serviront à nourrir leur famille, ne serait-ce que pour un seul jour.

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Les femmes attendent pour la dépense quotidienne. Les enfants aussi, restés à la maison encore, retenus par les innombrables  grèves des enseignants ou faute d’avoir des moyens pour payer leur scolarité.

Même les fonctionnaires, les plus gâtés tels que les enseignants, professeurs, médecins, DG… à cause des indemnités substantielles dont ils bénéficient, mettent les bâtonnets dans les roues des gouvernements en charge du pays.

On entend les dirigeants au pouvoir lors des campagnes électorales ou dans leur discours à l’occasion des cérémonies de prestation de serment dire : Sénégalaises et sénégalais, parce que dans leur majorité, ils n’ont jamais eu de problèmes particuliers avec les présidents, sauf peut être bien avec Wade seulement, le père de  Krim  et sa mère.

La majorité silencieuse a toujours eu marre  de tous ces gens corrompus autour du pouvoir. Ceux-là qu’on pourrait parfaitement traités de malsains (es), car ce sont ceux qui gèrent les ministères, les institutions de l’État et autres fonds, comme des `Golo’ dans plantations de cocotiers. Ainsi, Les propriétaires successifs de la plantation, à savoir les présidents, même s’ils ne  lisent pas les chiffres avec des lunettes ont du mal à  superviser pour savoir ce qui se passe réellement. Parmi les golos promus par le pouvoir, il y en a ceux qui ne font que secouer les arbres pour faire tomber les fruits mûrs en masse, c’est-à-dire, ils ne sont là que pour l’argent du peuple, et à mobiliser les fonds par milliards de francs pour leur compte. Malheureusement, au résultat, quand les fruits tombent, ils se cassent et perdent l’eau donc, ne peuvent plus jamais apporter un impact positif ou rentable pour les populations. Les  retombées de leur gestion et la communication des hommes et femmes qui entourent les présidents ont toujours fait qu’ils piquent des excès d’optimisme et oublient que le succès n’est pas éternel. Comment, le Sénégal pourrait gagner avec des enfants qui s’attendent entendre dire à leur mère, «qu’ils ont bien travaillé », ainsi les voilà bercés par l’euphorie et les illusions, sans avoir donné le meilleur d’eux -même’.

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Aujourd’hui encore, cette leçon donnée aux élus (es) de l’ancien régime pourrait bien servir à quelque chose aux actuels élus. Ce serait une justice sociale et de l’équité, si le parti au pouvoir, la famille et les amis du président et les coalitions de politiciens au pouvoir ne sont pas privilégiés au détriment du reste du peuple.

Au demeurant, plus aucun Président, ne devrait plus pouvoir être  poussé à ne pas écouter attentivement des populations. Car, ces dernières manifesteront à chaque fois que de besoin, sur les thèmes majeurs qui concernent le développement de leur pays. Les populations réclament à présent, l’approche participative, imposent la dimension inclusive qui tient compte de leurs besoins. Elles infligent aussi une nette correction, à ceux qui n’arrêtent pas de développer une arrogance et de la suffisance qui pourrait empêcher à ne plus investir dans la recherche et le développement. En clair, de nos jours, seuls pourront innover et passer au développement,  ceux qui mettront des systèmes fiables pour la mise en œuvre des engagements pris. Oui ! Malgré tout, les politiques ont quand même conçu de bons programmes non négligeables. Il faut le reconnaître. Mais, les promesses, peuvent-elles se tenir techniquement ? A quel horizon ? C’est cela la question!

Peut être bien, que nous assisterons bientôt, à une prise de conscience plus profonde dans le suivi des grands axes dégagés.

@Thiendella

 

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