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Rien N’est Clair Dans Le Noir

On a beau être diplomate ou vouloir emprunter le langage diplomatique, on reconnaitra toujours que dans le Noir, rien n’est clair. Et au moment où on veut voir clair pour combattre une menace permanente et redoutée, on voudrait bien que les choses soient claires. Mais avec la burqa, avec sa couleur sombre, il est impossible de voir clair, car tout est noir.

N’est ce pas une raison suffisante pour simplement interdire le port de la Burqa, quant on estime que la menace vient de ce coté et qu’il faut voir clair dans cette tenue sombre.

Il est quasiment impossible d’identifier ce qui se cache derrière la burqa.

Et il est aussi naturellement impossible de cohabiter avec quelqu’un avec qui on partage la cour de la maison, le robinet du coin, le marché du quartier et les moyens de transports de la ville sans qu’on puisse savoir à quoi cette personne ressemble. Même à la plage, la burqa noire éclipse le bleu de la mer par sa présence insolite.

Cela peut évidemment susciter, pas des craintes mais une curiosité qui peut conduire à la méfiance surtout au moment où tous reconnaissent que la menace est de ce coté, ou lui ressemble.

Elle a pris la couleur noir de la burqa et se revendique islamiste au moment l’imam ou le marabout à qui le sénégalais à fait acte d’allégeance pour lui montrer le chemin d’Allah est souvent habillé en blanc immaculé. Et que chez nous, au Sénégal, le noir qui est perçu comme symbole de tristesse, de malheur, porté en période de deuil, ne saurait être la couleur de la miséricorde, il est banni et doit être banni. Surtout quand il symbolise une pratique plus proche du bannissement que de la solidarité, un des fondamentaux de la religion musulmane.

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Le président Macky Sall a dit qu’il n’a jamais était question d’interdiction du port du voile intégral au Sénégal.

Mais c’est lui même qui disait que le Sénégal ne tolérerait jamais une autre pratique de l’Islam autre que celle que nous ont légué nos illustres Hommes de Dieu. C’est-à-dire, cet islam tolérant et soucieux du bien être de l’autre.

A beau avoir des yeux qui n’ont jamais connus l’intervention d’un ophtalmologue, on dira toujours dans le noir, on ne voit rien. Donc si on veut voir clair pour prévenir le danger, on doit se méfier du Noir, qui ne nous offre pas l’opportunité de distinguer, de discerner et même d’identifier celui qui est derrière.

Difficile donc de le combattre si on ne sait à qui on a affaire.

Derrière le discours diplomatique, il y a une réalité qu’il faut aborder avec lucidité, responsabilité et promptitude pour se mettre à l’abri des réactions surprenantes et souvent dévastatrices des personnes qui se disent islamistes avec le Noir comme symbole de « pureté ».

 

Ibrahima Khalil SENE

 

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