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Engagement Patriotique Jeune : Retour à La Case De Départ

Engagement Patriotique Jeune : Retour à La Case De Départ

Alors, je croyais rêver parmi beaucoup d’autres, mais en réalité je n’étais pas le seul à aspirer, à un beau Sénégal où tout le monde s’aime, se supporte et s’entraide. Enfin, ce que l’on constate et perçoit chaque jour qui pointe, c’est que les politiciens ne nous rendent pas la vie simple.

Ils ne nous gavent que des promesses. Promesses dont ils n’auront jamais les moyens de transformer au-delà du stade des rêves.

Concrètement, les opinions et la vie réelle des politiciens, relayées fortement par les médias étouffent toutes les autres bonnes initiatives des créateurs, des artistes, des acteurs de développement, agents sociaux et même des religieux.

Face à toutes ces manipulations des politiciens, le peuple aspire toujours et encore au changement. Qualitative. Ce qui fait vraiment mal, dans le monde, c’est que partout, c’est le règne et la continuité des politiciens qui nous contrôlent . Les simples citoyens et la plupart ne savent plus et interrogent, comment ils ont fait pour en arriver là, et que faire maintenant? Depuis 1960, c’est le même schéma qu’on nous présente, à l’occasion des consultations électorales.

Hélas, c’est seulement les années et les personnes qui sont différentes mais les pratiques et les visions ne changent quasiment pas, ainsi nous aboutissons toujours au même résultat.

En effet, les dirigeants obtiennent invariablement les mêmes résultats depuis longtemps. Même s’ils promettent un changement positif, c’est uniquement de la pure propagande pour arnaque les citoyens, parcequ’ils sont incapables de modifier ou varier dans leur réflexion, c’est toujours et encore la même rengaine.

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Comment réellement changer les situations dramatiques marquées par: le chômage chronique des jeunes dont nous sommes confrontés, si les politiciens ne réfléchissent pas profondément pour innover, initier et chercher de nouvelles politiques publiques capable de solutionner les affres du chômage?

Ledit peuple souverain n’en peut plus! Demeurés sous le régime passé n’enchantait plus les jeunes, les agriculteurs, le secteur privé, les femmes,etc. Bref, les honnêtes citoyens, dans leur majorité, ont préféré se jeter aux bras d’autres personnes pour espérer redresser la situation économique, sociale et politique. Alors, qui aime son honneur, fuit les polémiques. Leçon apprise mais notée non sue.

La concrétisation, ou que devrais-je dire, plutôt la matérialisation des revendications contre, les dérives des précédents régimes au pouvoir, pour avoir un président Fadj Méér. c’est à dire, un élu qui peut apporter des solutions immédiates. Un capable de faire face aux souffrances des plus démunis, des entreprises nationales privées, qui saura panser les plaies de la gouvernance et et de l’administration. Nous patientons toujours, du moins, nous restons encore au berceau.

Nous ne sommes pas allés à l’école “politique”, mais nous savons que l’Afrique, berceau de l’humanité doit maintenant en sortir avec ses enfants et par ses propres ressources et moyens. nous devons nous départir de cette mauvaise foi qui affecte nos dirigeants politiciens et commence à gangréner toutes les couches de notre société.

En 2012 au Sénégal, n’importe quel candidat pouvait devenir Président de la République. Le peuple réclame aujourd’hui encore, non seulement un nouveau PR mais aussi un gouvernement avec des institutions réformées fortes et crédibles, de type nouveau.

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Nous sommes tous politiques. Oui, mais, être acteur de développement vaut mieux qu’être politicien. Vraiment, les citoyens honnêtes s’en foutent éperdument des politiciens véreux, des bons à rien.

Les moyens et pauvres se nourrissent d’omelette alors que les politiciens nantis nous vendent l’huile de friture. Ils exploitent avec leurs amis le pétrole, ne baissent que le prix du litre du carburant, mais pas la facture d’électricité qui portant dépend du pétrole. Ils veulent nous rassurer par la couverture maladie universelle, mais paradoxalement ils gardent nos hôpitaux malades. Leurs familles sont logées dans des maisons huppées standard international ; énergie sans se soucier de la senelec, énergie renouvelable avec des panneaux solaires et groupes électrogènes, argent liquide, de gros billets, connexion internet permanente et haut débit. Leurs cuisines sont des endroits de festins. La banlieue reste inondée, sans courant ni sécurité.

Être acteur de développement et parler librement avec des bailleurs de fonds, des associations locales et organisations, avec ou sans appui ou soutien du gouvernement et partis politiques importe plus, s’il s’agit que de travailler pour son pays. Eux, les politiciens et autres mouvements massifiés s’enrichissent au nom de la démocratie.

Tous les points de recommandation des assises nationales et toutes les revendications des syndicats sont oubliés aujourd’hui, comme des paroles en l’air. Les mêmes promesses non tenues, pareillement les attentes, tout le monde s’accroche et attend l’avis ou la confirmation des sages, ces hommes, bien sûr, au service des politiques au pouvoir.

Les datelines repoussées pour ultérieurement, les lieux de rencontres non précisées et cela va s’en dire, les mêmes décisions prises, encore entre politiciens.

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En quelques sortes, chacun s’agite de son coté pour militer ou pour renverser les pouvoirs en place, mais personne ne travaille pour l’émergence. La seule nouvelle, est celle d’une menace sur les enfants de la rue, annoncée par la presse et titrée: lutte contre le terrorisme. Les enfants de la rue inquiètent la police, mais pas tous les politiciens.

Et, le président qui affirme en disant que, nous ne sommes pas plus exposés au terrorisme que les autres pays…

Aujourd’hui, la jeunesse a besoin d’être visible, de se sentir utile et de compter pour ce qu’elle représente sociologiquement. Et que son travail compte, parce qu’elle est capable de participer dans l’effort de changer un peu positivement le pays.

 

@thiendella

 

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