Je me rappelle quand j’allais chez ma grand-mère, Mame Maguette. J’aimais sa chambre pauvre, propre, bien rangée, avec de petits seaux en fer qui contenaient qui, du »mbouraké », un autre, des jujubes, un, des »beignets dougoub ». Y avait toujours à manger chez Mame Maguette. Des fruits de saison comme les alômes, les woul, les dimb, Pendant la saison des pluies, lors des premières récoltes, il y avait toujours de l’arachide. Des variétés d’arachides. De l’arachide de bouche, pulpeuse et pleine de lait avec des gousses qui contenaient quelque fois jusqu’à cinq graines. Ce que j’aimais le plus, c’était le »gadianga », cette espèce d’arachide à coque unique et ronde qu’on faisait bouillir comme le »guerté mbakhal », Le »sombi mbokh » du soir ou le »lakhou notterie ».
Archives journalières : 24 avril 2016
«A Touba, ce sont les « Mbacké-Mbacké » qui assument la fonction de Khalife, à Tivaouane ce sont les « Sy », chez les Layénes ce sont les « Thiaw »… Donc à Dakar le Serigne Ndakaru doit être un « Diop« »! Comment est-il imaginable, en plein 21e siècle, de tenir ce discours d’un autre âge, étayé surtout par un amalgame
Pour mentir à son peuple et l’amener à accepter les bombardements massifs de l’Irak de Saddam Hussein, l’Amérique de Georges W. Bush a eu besoin des services rémunérés de Paul Wolfovich, Donald Rumsfeld, Dick Cheney, Condoleeza Rice et du général Collin Powell. Pour éliminer un témoin et soutien encombrant de sa fulgurante montée en politique, le président français, Nicolas Sarkozy, eut son philosophe, de service, Bernard-Henri Lévy.
Dakar entend profiter de sa présence au Conseil de Sécurité de l’Onu pour appeler à une plus grande justice environnementale internationale ; sous le triptyque « Eau-Paix-Sécurité », le Sénégal veut «amener le Conseil, à titre préventif, à poser le problème des cours d’eau communs aux Etats qui peuvent être des facteurs de crise ou d’intégration ». Le président Macky Sall joue les homo dominici dans cette diplomatie. Dakar reste ainsi fidèle à une tradition établie depuis Senghor.
Les clivages nord / sud sont une réalité presque dans la plus part des Etats africains. Certes les problèmes de développement de la Casamance sont structurels et historiques, car, ils ont transcendé tous les régimes qui se sont succédé à la tête du Sénégal de l’indépendance à nos jours. Mais, cela ne doit pas être un prétexte pour encourager et perpétuer cette maudite pseudo « tradition ». Au contraire, le pouvoir actuel gagnerait beaucoup à inverser cette tendance en songeant à poser les véritables jalons pour un développement harmonieux, intégré et intégral de la région à travers la conception et la mise en œuvre de politiques publiques fiables, viables, et durables. L’émergence dans cette partie du pays se pose en terme d’équité, car, en faite, il s’agit simplement de faire des investissements de qualité de part et d’autre, surtout pour une région qui est déjà nantie par la nature de potentialités incommensurables.