Depuis le référendum du 30 mars 2016, des politiciens ont été lamentablement éjectés du Landerneau politique contrairement à d’autres qui ont émergé par la nouvelle recomposition et reconfiguration politique du Sénégal. Comme le confirment les nouvelles tendances, un Grand Homme d’Etat doté d’un brillant esprit fait irruption et devient le point de fixation des règles du jeu politique du pays.
Archives journalières : 1 mai 2016
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Macky Sall a toujours semblé attacher une grande importance au dialogue social. C’est ainsi que le Comité national pour le dialogue social (CNDS) a été remplacé par le Haut conseil du dialogue social du Sénégal (HCDS), composé de 30 membres, organisme tripartite autonome rattaché au ministère en charge du Travail et renfermant en son sein des représentants des organisations d’employeurs, des travailleurs et du gouvernement. Il a également mis en place un Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique, signé en avril 2014.
Il est généralement admis que la politique est l’art de gouverner la Cité. Si nous sommes en démocratie cette gouvernance doit, logiquement, être au service de la Cité, des citoyens. Etant entendu que ce sont les citoyens qui désignent parmi eux, suivant certains critères, ceux qui doivent gérer leur Cité. Mais, dans la plupart de nos pays, les dirigeants issus de ce mode de désignation s’érigent en une oligarchie, à la fois, adulée et crainte par ces mêmes citoyens qui les ont désignés, qui les ont élus. A cause des pouvoirs qu’ils concentrent entre leurs mains. Et, avec un malin cynisme de la part de ce pouvoir, ce même peuple se voit transformé en bétail électoral. Pour animer la « démocratie ».
Je me rappelle plus, l’année, mais ce jour-là, nous revenions de la plage de hann. Les Dakarois ne savent pas ce qu’ils ont perdu avec cette belle plage de sable blanc et fin, qui abritait des boutiques de plages, des bars-restaurants, dont le plus célèbre, était la guinguette. Il y avait toujours une kyrielle de bateaux de plaisances de toutes les couleurs et de tous les noms imaginables, amarrés sur la côte. Au loin, on apercevait les grands bateaux, dont le paquebot « « Ancerville », tout de blanc, peint, qui attendait d’entrer dans le port. C’était, justement, quand ce bateau–là, arrivait, qu’on allait à Hann, pour l’apercevoir. Il y avait toute une curiosité autour de ce bateau, parce qu’à cette époque, les jeunes qui allaient à Touggal, et qui n’avaient pas les moyens, le prenaient clandestinement. L’Ancerville était un paquebot qui faisait la ligne entre Dakar et Marseille. On disait même, qu’il avait emmené nos grands-pères et pères à la Mecque.