Il est où le Président dont l’ambition démocratique suprême était de «réduire l’opposition à sa plus simple expression» ? Il est où le Président dont l’éthique dominante consistait à faire l’éloge de la transhumance politique ? Il est où le Président qui déclarait, martial, «J’ai décidé… Un point un trait» à propos de la position du Sénégal sur la guerre entre l’Arabie saoudite et le Yémen ? Il est où le Président qui avait juré aux Sénégalais et aux gens du monde de réduire immédiatement son mandat de sept à cinq ans ?
Archives journalières : 9 juin 2016
Pour forcer leur entrée au capital de SONATEL qui avait un chiffre d’affaires de 77,7 Milliards en 1996, France Telecom n’avait décaissé que 70 milliards (soit 90% du chiffres d’affaires) versés à l’état du président à l’époque, Abdou Diouf. Pourquoi 20 ans après, la rédaction de iGFM (groupe Futur Média) et autres médias à la merci du régime veulent-ils nous faire croire que « le Président Macky Sall aurait pressé Orange » ? Alors qu’on annonce aux sénégalais que c’est SONATEL donc le groupe et non Orange (France Telecom) uniquement, qui va décaisser 100 milliards de Fcfa pour offrir à Orange une licence 4G et plus grave encore une prolongation de sa concession dans le groupe SONATEL accordé depuis 1996. Pourquoi c’est ce dernier même qui décaisse 100 milliards pour qu’une multinationale hors-groupe (Orange) puisse rester dans le groupe pour une durée indéterminée ? Sachant que c’est Orange qui demande de rester en concession dans le groupe SONATEL. C’est quoi tous ces tours de magie ?
« La vie d’un homme, même d’Etat, est une insignifiance au regard du destin d’une nation. »Général Charles De Gaulle
Depuis l’année 2002, l’Union Européenne est en négociation avec ses 79 partenaires des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) à l’effet de conclure des accords de Partenariat Economique (APE). Une réponse proposée par nos « amis » européens suite à l’inefficacité constatée des régimes d’accès préférentiel dont bénéficiaient les pays ACP depuis 1975, date de l’érection des accords de Lomé. Cette grande « trouvaille » devant constituer la nouvelle base des relations commerciales entre l’Union Européenne (UE) et les pays ACP, tout en ayant en plus comme finalité, de supplanter les accords de Lomé et de Cotonou (2000).
Le vol de bétail devient de jour en jour un des fléaux les plus pernicieux de notre pays, voire de la sous-région. De Saamine au Sénégal à Touba au Nord de la Côte d’Ivoire, en passant par la Guinée et le Mali, ce mal prospère au grand dam des pauvres populations paysannes.
Le Président Macky Sall, dans l’euphorie de sa victoire du 25 mars 2012 et à chaud, avait annoncé et même pris la décision de ressusciter cette fameuse loi de la répression de l’enrichissement illicite, en créant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) en lieu et place de cette loi. En effet, celle-ci non abrogée était encore en vigueur, mais dormait inerte quelque part. Cette décision opportune, qui allait bien dans le bon sens, avait été saluée et considérée par beaucoup de Sénégalais et même des étrangers, comme une mesure courageuse salutaire. Elle semblait donner un signe annonciateur d’une volonté manifeste de lutter enfin contre la corruption, la fraude, les détournements de deniers publics, la concussion, etc. Par conséquent, beaucoup voyaient légitimement à travers cette mesure comme une sorte de tentative de rupture avec les méthodes et pratiques malfaisantes qui étaient en cours dans les régimes passés.