« Ceux qui ont un génie assez étendu pour pouvoir donner des lois à leur nation…, doivent faire certaines attentions sur la manière de les former. Le style en doit être concis. Il est essentiel que les paroles des lois réveillent chez tous les hommes les mêmes idées » (Montesquieu, « De l’Esprit des lois », Livre XXIX, Chapitre XVI : « Choses à observer dans la composition des lois »)
Archives journalières : 24 août 2016
Je suis arrivé au Sénégal le 18 juillet 1949. Cela fait donc 67 ans que je vis dans ce merveilleux pays où je me suis marié et où sont nées mes trois filles.
Ce débat soulevé, ou plutôt re-soulevé depuis quelques temps concernant la nationalité des candidats aux élections présidentielles au Sénégal suscite bien des émotions. Certains en ont vite fait un fonds de commerce, d’autres un atout politique pour ou contre le pouvoir en place.
Les Sénégalais sont devenus exigeants. Ils n’acceptent pas l’injustice et l’arbitraire et c’est ce qui a porté Macky Sall au pouvoir. Ils ne pardonnent pas la prédation financière. Ils ne tolèrent aucune gestion clanique, familiale et nébuleuse des finances publiques et des ressources naturelles. Ils ne supportent aucun régime libertaire. Wade fut un bâtisseur.
Ce débat soulevé, ou plutôt re-soulevé depuis quelques temps concernant la nationalité des candidats aux élections présidentielles au Sénégal suscite bien des émotions. Certains en ont vite fait un fonds de commerce, d’autres un atout politique pour ou contre le pouvoir en place.
«Lorsqu’on veut introduire pour la première fois dans le Discours une notion qui n’y a jamais figuré auparavant, on est obligé de définir cette notion ou, plus exactement, son sens. Mais pour pouvoir définir le sens d’une notion, il faut la connaître déjà.» Alexandre Kojève, Le concept, le temps et le discours, Paris, Gallimard, 1990, p. 87.