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Mr Alioune Sall, Le Futur Karim Wade En Pire De L’apr ?

Mr Alioune Sall, Le Futur Karim Wade En Pire De L’apr ?

Lorsque le peuple sénégalais portait le Président Macky SALL à la tête de la magistrature suprême, c’était en vérité de continuer le travail de Père WADE sans le népotisme et ni les violations intempestives à la fois aux droits de l’Homme ni les crimes économiques qui faisaient foison dans tous les secteurs comme l’avait démontré en son temps la Cour des Comptes mais aussi le mouvement réel de la lutte démocratique contre le népotisme et la concussion, la gabegie et la corruption.


En son temps, j’étais heureux d’avoir traité le pouvoir des WADE de régime d’« alternonce ». Cela ne me faisait pas rigoler tout comme lorsque j’ai traité peut-être un peu très tôt celui du Président Macky SALL de dynastie « FAYE-SALL ».


Aujourd’hui, mes caractérisations d’alors plus que jamais ont rejoint la réalité et je n’en suis pas heureux du fait que nous avons affaire avec un régime qui tourne en rond sur toutes les questions essentielles mais ne se prive de rien et s’arroge tous les droits y compris ce qui ne lui est pas permis et que nous avions à raison refusé à Père WADE.


Dans cette floraison d’affaires et de manquements où on s’attaque quotidiennement à tous ceux qui disent non aux forfaitures, où un ministre va jusqu’à insulter des magistrats en toutes impunité et que le gré à gré devient la règle du fonctionnement d’une République et où ceux qui ont triché ou volé sont même promus, où les patriotes sont malmenés à tout va, ma religion est de plus en plus faite.

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En effet, ma conclusion partielle est que le pouvoir est devenu un instrument d’enrichissement sans cause mais à grand effet nocif contre les travailleurs et la jeunesse pour ne pas dire contre ceux qui ne sont pas du sérail du camp présidentiel, nous éloignant à grand pas de ce qui devait se traduire par la gestion sobre et vertueuse de notre République, cher au frère Président.


Dans ce registre, il a beaucoup été question entre autres du pétrole dont la malédiction a commencé avant même son exploitation à cause des différents tours de passe-passe qui laissent plus de tâches à chaque fois qu’ont essaie d’absorber les gouttes qui dégoulinent déjà au détriment du peuple qui déjà souffre du soufre.


On peut être d’accord ou pas avec avec les arguments des uns ou des autres. Mais avouons que le frère Aliou SALL est mouillé jusqu’au cou, le faisant grossir à la fois physiquement et financièrement beaucoup plus que le commun des sénégalais qui cherchent la queue du diable pour s’en sortir dignement.


Non, je n’aimerais pas être le frère d’un Président dans des affaires de l’État car cela ne peut déboucher que sur des coups tordus supposés ou réels.


Mais comme tout a une fin, il arrivera d’une manière ou d’une autre un moment où sans pression partisane ni esprit revanchard des bilans seront établis et des coupables seront poursuivis malgré l’appui de milieux féodaux religieux qui accompagnent ces crimes économiques depuis toujours.


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Cela annoncera l’ère d’un Sénégal du renouveau où des réformes ambitieuses ne permettront pas de donner tous les pouvoirs à un seul homme ou à une seule femme face à plus de 14 millions de citoyens grâce à l’existence d’un véritable contre-pouvoir.


Cela passera par de profondes mutations où personne n’osera se mettre au dessus des lois de notre République laïque et démocratique dont le credo sera de se développer en s’attaquer aux questions essentielles qui se heurtent par exemple à la monnaie coloniale qu’est le CFA et à toutes les scories du néocolonialisme.


En attendant, au nom du Sénégal et de l’Afrique, poussons nos mouvement respectif pour rendre propre notre continent à partir de marchés non rentables pour nous ni en emplois ni pour notre santé.


Cela appelle à la question suivante : comment se fait-il qu’au su et au vu de nos président et de nos administrations publiques notamment en Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie au moins que les prélèvements dans des stations essence le taux de souffre soit supérieur à 1 500 parties par million (ppm) alors que la limite soit de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017 ? Pauvre de nous!


Nous demandons ni plus ni moins qu’une enquête pour nous expliquer ces écarts gigantesques au nom de la santé publique et une mise en conformité au plus tôt aux normes internationales.


Ces questions ne sont ni personnelles ni partisanes : c’est juste une exigence de l’heure. Et nous n’avons pas le droit de faillir face à nos responsabilités politiques et citoyennes. Mais où est l’opposition dans tout ça? Quels sont son agenda et ses perspectives? Peut-elle continuer à créer à chaque mois un cadre de concertation alors que le peuple n’a cessé de souffrir?

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Pendant ce temps, une certaine presse décline des milliards au nom du Président de la République comme si c’était son butin… Mais au fait, que fait le Premier Ministre ? Ne me dites surtout pas qu’il travaille car je ne vois aucune trace de rien de décisif… à part des polémiques qui n’ont rien à voir avec sa prestigieuse fonction.

 

Sékou DIABATÉ

 

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