Introduction : La leçon du 14 octobre 2016 pourrait se résumer de la manière qui suit : l’actualité et l’urgence de la Révolution des mentalités et des comportements de la classe politique traditionnelle et des élites de pouvoir dans l’exercice de leurs fonctions ; et ce, qu’elles soient de l’Opposition et/ou du Pouvoir, des sociétés civiles et des bureaucraties syndicales, sans oublier les hiérarchies socio-religieuses des Confréries et des Eglises. A la suite de cet épisode, qui souligne la crise stratégique du Dialogue social dans notre pays, il ne s’agit plus d’assister en toute passivité au spectacle navrant de ces sempiternelles séances de catharsis et de Ndoep des Politiciens professionnels qui défendent leurs privilèges de part et d’autre des lignes de partage idéologico-politiques, mais de déployer une pro activité libératrice de la Parole porteuse et de l’Action constructive. Si comme l’a soutenu Hegel, c’est au début du Crépuscule que l’Oiseau de Minerve, c’est-à-dire la Connaissance vraie des choses, prend son vol, d’une part, et si, d’autre part, comme le dit l’adage sénégalais bien de chez nous, c’est à la tombée de la nuit que les Démons infanticides courent après les enfants et les femmes enceintes, le Projet d’Emergence Globale du Sénégal comme Nation Moderne, République Démocratique et Société solidaire et Etat de Droit est en danger immédiat – pour les mêmes raisons et dans les mêmes formes – du fait de Timis/Crépuscule et des Timisards de tous acabits.
Archives journalières : 17 octobre 2016
Macky Sall a été porté à la tête du Sénégal pour apporter des ruptures dont les sénégalais avaient vraiment besoin. Il promit de les réaliser sous le sceau d’une « gouvernance sobre et vertueuse ». Quatre ans plus tard, force est de constater que le Président Sall nous sert, au contraire, un chapelet de scandales économiques (Arcelor Mittal, Bictogo), une dictature avérée, une patrimonialisation des ressources naturelles du pays et une confiscation des richesses du pays par sa famille.
Le politicien promet ciel et terre, lune et soleil sans jamais promettre de respecter ses engagements qu’il sait impossible à tenir. Il n’en a ni l’intention ni les moyens. « Les promesses du politicien n’engage que celui qui y croit » et non le politicien lui-même qui n’est obnubilé que par le poste et les avantages matériels qu’il convoite. L’avidité et la cupidité qui l’habitent le poussent à tous les excès en promesses. La naïveté de son public est son fond de commerce.
Le département de Birkelane, dans toutes ses composantes, vous remercie d’avoir choisi notre territoire pour votre tournée économique dans le Saloum. Bienvenue à Birkelane Monsieur le Président de la République. Votre choix n’est pas le fruit du hasard. Birkelane est le berceau du bassin arachidier. Nos exploitants agricoles pratiquent une agriculture diversifiée conformément à la […]
L’opposition a le droit de mener sa précampagne électorale. Elle a aussi le droit de manifester au nom et pour la défense des libertés publiques. La protection des ressources de notre pays est un nouveau droit constitutionnel auquel devra veiller chaque citoyen qu’il soit parmi les dignitaires de l’ancien régime, les tenants ou ex-personnalités du pouvoir actuel. Les forces vives doivent, en tout temps, exiger la consolidation de l’Etat de droit et veiller à la préservation de la stabilité sociale et politique du Sénégal.
Drôle de démocratie que la nôtre, où l’interdiction de la marche, liberté constitutionnellement consacrée, est aujourd’hui la règle et non l’exception. Tous les pouvoirs démocratiquement élus depuis notre libération de la tutelle coloniale en ont fait leur règle d’or, de droit. Lorsqu’ils sont dans l’opposition, tout est prétexte à marche.
Comme toujours, le choc des images évacue le poids des mots. Les scènes filmées sur le trajet disputé puis bloqué de la manifestation, du 14 octobre, sont supérieures – en illustration comme en pédagogie – aux jolis et théoriques essais sur la démocratie réellement pionnière mais fâcheusement poussive du Sénégal. Pire, le spectacle alarmant d’une démocratie en voie de démantèlement, agresse les yeux des citoyens et des observateurs qui se demandent comment un droit, une routine et, surtout, une garantie de vie politique hautement civilisée et anciennement coutumière du Sénégal, c’est-à-dire une manifestation de l’opposition, peut être une source de violences, de vexations et d’humiliations méthodiquement ajustées sur un segment de la classe politique bourré de personnalités de premier plan ? Peu importe le thème de la manifestation qui brasse visiblement des éléments qui fâchent comme le pétrole, le gaz, les affaires du maire Aliou Sall, la transparence, le népotisme, la pauvreté etc. ! Ce qui alerte, mobilise et met en ordre de bataille nombre de Sénégalais, c’est la défense vitale des principes démocratiques et non le discours critique d’une fraction de l’opposition regroupée dans un énième cadre que constitue « Mankoo Wattu Seneegal ». Car, le rayonnement et le [...]
Si le Maire de Dakar, M. Khalifa Sall, est devenu populaire c’est grâce à son dévouement de déguerpir les Marchands Ambulants, les Tabliers, les Mécaniciens, les Menuisiers, les Laveurs de voiture, bref tous les travailleurs Sénégalais qui sont dans le secteur informel.
Barth, certains de ceux qui t’accusent aujourd’hui ou qui s’emmurent dans un silence inquiétant suite à ta citation à comparaître t’ont bien souvent adulé. Ils ont loué ton courage quand il fallait faire face à l’arbitraire. Ils guettaient la lumière de ta torche pour pouvoir se rapprocher, sans crainte.
En ma qualité de citoyen, je ne souhaite pas rater l’occasion que nous offrent l’actualité et le début de la matérialisation des nouvelles dispositions constitutionnelles validées au soir du 20 mars 2016, par référendum puis, publiées quelques jours plus tard par le Conseil constitutionnel. Permettez-moi, Oh, vous, hommes et femmes politiques, qui avez brigué et obtenu les suffrages de vos compatriotes, de vous adresser quelques recommandations qui, sans doute, ne vous paraîtront pas superflues après les quatre ans de gouvernance de notre seconde alternance !