Certains pays fascinent plus que d’autres. Certaines histoires le font tout autant. Je n’ai jamais manqué, lors de mes voyages dans la cinquantaine de pays qu’il m’a été donné de visiter, de m’intéresser à l’histoire des peuples que je rencontre. Il y en parmi eux, qui m’ont beaucoup fasciné. Certains m’ont laissé une marque indélébile car, partis de rien, ils ont su saisir leur chance, lorsqu’elle s’est présentée un jour chez eux, pour transformer durablement leurs conditions de vie et déjouer tous les pronostics qui les confinaient dans une misère durable.
Archives journalières : 2 novembre 2016
Difficile de répondre par oui à cette question, car les Sénégalais, au regard de la façon avec laquelle le pays est dirigé, auraient raison de s’attendre au pire. En effet, des actes que le pouvoir en place pose depuis 2012 nous ramènent à d’anciennes pratiques qu’une volonté populaire a souhaité bannir en sanctionnant le régime de Wade au soir du 25 mars 2012. Comme pour citer le journaliste politique français Jean-Michel Aphatie, parlant de la France, on a l’impression que les Sénégalais choisissent toujours les mêmes pour recommencer les même dérives républicaines et démocratiques contre lesquelles certains militent au point de payer des fois de leur vie cet engagement.
Nul n’est censé ignorer que le Sénégal dispose d’une nouvelle loi antitabac dénommée loi 2014 du 14 Mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage , à la vente et à l’usage du tabac abrogeant la 81-58 du 09 Novembre 1981 portant interdiction de la publicité en faveur du tabac et de son usage dans certains lieux publics modifiée par la loi 85-23 du 25 Février 1985.
Au vu des importantes réformes initiées par l’Etat du Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre de l’Acte III de la Décentralisation, tous les partenariats de coopération décentralisée en avaient subi les conséquences, dont les plus désolantes avaient été la rupture de la plupart des partenariats, avec le retrait pur et simple de la plupart des régions francophones engagées aux côtés de leurs ex homologues sénégalais, tandis que d’autres sont restées pour conduire jusqu’à son terme les projets déjà initiés.Nombre de ces partenaires envisagent de se retirer une fois ces projets réalisés tandis que d’autres sont prêtes à rester, à condition que les territoires sur lesquels elles intervenaient et qui ont été depuis scindés en départements, garde leur unicité, par des ententes interdépartementales ou autres processus semblables.