Les médias relatent une «recrudescence de la violence dans les banlieues et grandes villes» depuis un certain temps. Chaque jour, ils font état des crimes commis par des malfrats, bandes armées (meurtres, assassinats, parricides…). Tout cela a motivé le débat sur la restauration de la peine de mort au Sénégal. Les imams en ont fait leurs sermons, les hommes politiques ont saisi l’occasion de se faire entendre, les médias ont pu remplir leurs colonnes. Deux entités se sont créées : celles qui, s’inspirant de la charia, soutiennent la nécessité de tuer les coupables pour respecter les préceptes donnés par Dieu, d’autres par contre, militants d’une autre «correction», refusent une telle loi.