Dans l’analyse de la problématique urbaine à Dakar, la question de l’écologie ressort comme une préoccupation majeure. Hormis la zone des Niayes, dont l’écosystème est menacé de disparition, à cause d’une pression foncière insoutenable, le paysage de Dakar est caractérisé par un déficit d’espaces verts. Les rares exceptions de «points verts», qui contrastent avec le triste décor, portent l’empreinte du Colon. Il s’agit, notamment de Dakar-Plateau, du Parc forestier et zoologique de Hann créé en 1903, de la forêt de Mbao (1908), de la bande de filaos plantés le long de la grande côte.