Dans ma précédente contribution, j’ai commencé à passer en revue les méfaits de la ‘’générosité’’ déferlante de l’ancien vieux président-politicien. Celle-ci a donné lieu à des frustrations insupportables qui expliquent, pour l’essentiel, les tensions sociales que nous connaissons aujourd’hui. Je rappelle que, comme poussé on ne sait par quelle force, il a profité d’un séminaire pour annoncer des augmentations de salaires et d’indemnités à des niveaux qui en avaient surpris plus d’un. Les premiers bénéficiaires étaient les autorités administratives (gouverneurs, préfets, sous-préfets), les élus locaux et nationaux (les députés). Je n’avais pas précisé, dans ma contribution de mardi dernier, que ces derniers n’étaient pas en reste. L’indemnité mensuelle du député simple passait de 600000 à 1300000 francs, entraînant celle du président de commission qui se tapait 1800000. Quant aux membres du Bureau pléthorique de l’Assemblée nationale (président, vice-présidents, secrétaires, questeurs), ils avaient les mêmes avantages que les Ministres, c’est-à-dire : 2000000 d’indemnités mensuelles (3 millions aujourd’hui + une indemnité de logement d’un million) et 1000 litres de carburant (également par mois), 500000 francs de crédit téléphone, sans compter d’autres avantages substantiels mais invisibles, que le brave député Ousmane Sonko est heureusement en train de remonter en surface.
Archives journalières : 25 janvier 2018
Les amoureux de Samba Diabaré Samb sont bien seuls et délaissés dans leur désir de connaître l’œuvre exhaustive du chanteur. Ils en sont réduits à arpenter quelques étals de fortune pour trouver les vieilles cassettes précieuses, desquelles ils tirent leurs extases. Ou alors s’en remettre aux réseaux des amis, de la famille, des autres co-amoureux pour trouver chemin et, fortunes faisant, des infos biographiques, discographiques, anecdotiques, le sel bien souvent des amours éternelles. Wikipédia et l’ogre YouTube, l’immensité perdue des blogs, un temps sauveurs, ne dévoilent qu’une minuscule partie de cette encyclopédie qui reste pour la masse très confidentielle.
Depuis l’évènement douloureux de l’assassinat injustifié de 14 jeunes habitants de Boffa-Bayote, un débat fécond a vu le jour au Sénégal sur la gestion des ressources forestières. Je me permets d’intervenir sur le sujet, en raison de ma longue expérience en économie des ressources forestières, mais également ma participation à plusieurs rapports publics sur l’aménagement durable des forêts au Québec. C’est d’ailleurs pour approfondir cette question que j’ai écrit ma thèse de Doctorat sur le sujet : « Du rendement soutenu à l’aménagement forestier durable : quelle gouvernance pour le Québec? ».
Que sommes-nous à l’échelle du temps? C’est partant de cette interrogation, plutôt philosophique, que mon esprit s’est évadé pour me mener bien loin des cimes de la contemplation…facéties de la pensée!
J’ai beaucoup hésité, avant de décider de répliquer au coordonnateur du Pnar dans son droit de réponse paru dans Le Quotidien du mardi 9 janvier 2018 sous le titre «Halte à la manipulation de l’opinion». J’avais hésité, dans le simple but d’éviter de créer la polémique, mais à y regarder de plus près, une réponse est nécessaire, au nom de la vérité et de la bonne information. Et cela, non pas pour être dans une posture d’émotion, d’invectives et d’injures, mais plutôt dans un climat serein de débat d’intellectuels, produisant des chiffres découlant de sources qui sont indiquées.