Il y a quelques mois, de passage à « Présence Africaine », à Paris, Bintou, la petite-fille de Christiane Yandé Diop me demanda si j’avais lu Elgas, je répondis par la négative et elle m’offrit « Un Dieu et des moeurs ». Cette phrase ouvrant le livre, « On ne soupçonne que très peu la providence qu’assure la misère », décrit de façon magistrale le fatalisme chez les Sénégalais et me fait penser à un autre grand Africain Ahmadou Kourouma, avec son roman paru en 2000 aux éditions du Seuil, « Allah n’est pas obligé ».