C’est peu de dire que la presse sénégalaise a des problèmes, qu’elle est devenue un problème pour le processus démocratique, et que naturellement les « journalistes » sont incriminés pour leurs responsabilités dans la survenue de ces problèmes.
Archives journalières : 21 février 2018
Il y a quelques mois, de passage à « Présence Africaine », à Paris, Bintou, la petite-fille de Christiane Yandé Diop me demanda si j’avais lu Elgas, je répondis par la négative et elle m’offrit « Un Dieu et des moeurs ». Cette phrase ouvrant le livre, « On ne soupçonne que très peu la providence qu’assure la misère », décrit de façon magistrale le fatalisme chez les Sénégalais et me fait penser à un autre grand Africain Ahmadou Kourouma, avec son roman paru en 2000 aux éditions du Seuil, « Allah n’est pas obligé ».
A l’origine : indépendance avec dépendance Au lendemain des indépendances, les pays africains francophones ont hérité, entre autres, d’une Constitution, d’un système juridique, d’un cadre économique et financier et d’une monnaie. Nous étions dans les années soixante et du jour au lendemain, il fallait prendre la relève et conduire les jeunes Etats vers de nouveaux horizons. […]