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Journée Internationale De La Musique: Extraits Des Cahiers De Yoro Boly Diaw Sur Les Instruments De Musique Du Sénégal Pré-colonial

La musique sert aux amusements, aussi bien du commun que des nobles, mais Yoro Dyâo insiste surtout sur son rôle officiel certains instruments servent d’insignes aux autorités et certaines fêtes ne se célèbrent qu’en l’honneur des puissants ou ne peuvent avoir lieu qu’en leur présence. Il existe donc des musiciens officiels; les fonctions en sont réservées quelques catégories de gnégno,que Yoro Dyâo ,élargissant le sens du terme, appelle griots

Avec la description généralement fort complète des instruments et des précisions sur l’origine des instruments officiels, on trouvera ci-dessous une étude de fêtes officielles et quelques indications sur le rôle social des gnégno.

LES INSTRUMENTS

Les différentes variétés de tams-tams sont réunies « sous le nom ouoloff de NDeundde et se décomposent « en royaux, seigneuriaux et communs, c’est-à-dire « destinés aux amusements ordinaires ou roturiers. Ils « ont cependant tous conservé la même forme antique traditionnelle, de sorte qu’ils ne peuvent être distingués que par leurs dimensions qui sont indiquées ci-dessous sauf en ce qui concerne les « dioundioung. Ils sont tous d’accord en symphonie dans les différents offices qu’ils célébraient, sauf le « gambène et le lambbe qui donnent presque les mêmes sons.

Lambbe et gorong

Il y a deux gorong. Ces trois tams-tam sont la forme d’un tonneau coupé au milieu mais sont de dimensions différentes. Le lambbe,le plus grand et le plus gros,a ordinairement70 à 75cm de haut il est couvert d’une peau de veau (agé de 14 à 15 mois),maintenue par des clavettes, comme toutes les peaux qui couvrent les tams-tams de son genre il répand un son grave et majestueux. Ses deux fils qui le secondent en tous les exercices où ils est utilisé (les gorong) ont le grand, de 60 à 65 cm., et le petit, de 50à 55 cm de haut. Ils sont également couverts de peau de veau, le petit quelquefois de peau de chèvre. Ces instruments sont battus avec les deux mains.

Les lambbe et les gorang du nouveau mode sont plus étroits au bas et s’élargissent pour avoir en haut le lambbe 40 à 45 cm les gorang une largeur proportionnée à leur taille ceux de l’ancienne mode ont la forme d’une jarre.

Le Gambène des Linguères et des Aouo et le Sabare

Ces deux tams-tams n’ont d’autres différences que leurs dimensions :

le gambène est plus long et plus gros que le sabare. Ils sont faits de troncs d’arbres (gonaké ou ber) creusés dans toute leur longueur, aminés au milieu.

Le gambène peut avoir 1 m,12 à 1m,13 et le sabare lm,09 à 1m,10; leurs extrémités sont rondes et une de leurs bouches remarquablement plus large que l’autre.

Plus épais dans toute sa longueur que le sabare, le gambène est recouvert d’une peau de veau, pour le sabare on emploie celle d’une chèvre ou d’un jeune bouc. Ces peaux, placées aux extrémités des deux instruments, couvrent les deux ouvertures elles sont maintenues tendues par de petites fiches de bois plantées tout autour des flancs de ces tams-tams; mouillées, puis tirées fortement à l’aide de ces clavettes, elles deviennent très dures et très résistantes lorsqu’elles ont séché dans ces conditions. Les sons de ces tams-tams sont, celui du gambène sérieux et celui du sabare criard. Les griots suspendent ces instruments en bandoulière sur le côté gauche avec une lanière de cuir ou une bandelette de tissu fort. Ils frappent les extrémités avec de légères baguettes tenues de la main droite et rythment les sons de l’extrémité des doigts de la main gauche. «

Le sabare ne peut exécuter un jeu sans le concours d’un gorong au moins, au cas où il est impossible de lui adjoindre les deux, ce qui est préférable. (1)

Le lambbe (cet instrument a donné son nom au jeu de lutte). ne joue avec le sabare qu’en deux cérémonies le gadialdé et le jeu de la lutte

Le Tama (intrument qui sert aux amusements des communs )

Il est fait en bois creusé d’un bout à l’autre et est plus large aux deux extrémités qu’au centre où il est émincé ayant ainsi la forme du sablier donnant l’heure. Il a environ50 cm de long seulement. Les bouts de cet instrument sont recouverts de peaux de chèvre jointes ensemble par des lanières de cuir qui, tirées fortement, le rendent très sonore. Les deux extrémités étant plus larges que le milieu ainsi qu’il vient d’être dit,il en résulte que les lanières ne touchent pas le milieu ces lanières, sous la pression du bras sous lequel on tient l’instrument pour en jouer, tirent plus ou moins la peau qui enveloppe les extrémités, ce qui donne des sons plus ou moins hauts et permet de rendre approximativement les chants qu’il accompagne. Cet instrument se joue au moyen d’une baguette de30cm., tenue de la main droite, recourbée et aplatie à l’extrémité frappeuse.

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On tire également des sons des dioundioungs avec une seule main,armée d’un bâton recourbé.

HISTORIQUE

Dans une antiquité très reculée,à l’époque où des lamanes étaient seuls placés à la tête de chacun des royaumes, ces lamanes avaient les grands lambbe et des petits gorang fabriqués parles lawbés, comme insignes d’autorité, et que leurs griots battaient en cérémonie à des jours marqués.

A partir de la fondation de l’empire Djoloff, les grands lamanes, naguère présidents populaires chacun dans son pays, devinrent, avec le même titre, les vice-rois sous l’autorité des empereurs du Djoloff. « C’est alors que furent fabriqués les dioundioungs « (tambourins) et institués comme premiers insignes d’autorité des empereurs et des vice-rois du Oualo, du Cayor, du Baol,du Sine et du Saloum. Il y en avait trois dans chacun de ces sièges de gouvernement, Les lambbe et les gorang devinrent les insignes d’autorité des petits lamanes ou chefs des subdivisions territoriales (Kangam)dont étaient formées les vice-royautés dès avant la formation de l’empire. Les empereurs et les vice rois s’étaient réservés des lambbe et gorang a supérieurs à ceux de ces seigneurs. Une hiérarchie très nette classait ces instruments;c’est ainsi que les dioundioungs des vice-rois devaient obligatoirement rester muets en présence de ceux impériaux.

Amari-N’Goné-Sobel, après sa victorieuse et mémorable révolte deDanky(1549) contre le dernier empereur Léléfoul-i-Fack, début de la dislocation de l’empire Djolof, donna à ses dioundioung des noms ironiques, montrant par là aux Bour-Ba-Djoloff sa ferme résolution de défendre le Cayor et le Baol qu’il avait enlevés à leur prédécesseur, le dernier empereur. Ces noms sont: Dahne-Djeule, Dègg-Daou et Diandiari. Dahne-Djeule signifie réservé au vainqueur Le Damel-Teigne voulait dire aux héritiers du titre impérial qu’ils ne pourraient subjuguer ses deux royaumes qu’après l’avoir battu. Dègg Daou est l’effrayant. Il voulait dire aux BourBa Djoloff que le jour où ils l’entendront sera celui de leur fuite ou de leur mort. Diandiari ou le retentissant. L’énigme traduit que la présence d’anciens dioundioungne pourra dorénavant faire taire les siens.

Dès lors,les trois rois contemporains Fara-Peinda-Dieng MBODJ du Oualo,M’Bégane-N’Dour du Sine et du Saloum,baptisèrent leurs dioundioung des mêmes noms. Les roisdu Djoloff ne les imitèrent que bien longtemps après,sous le règne du roi Guirane-Boury-Djélène de ce pays; et même les rois du Djoloff ne faisaient que très rarement usage des dioundioung on ne leur battait le plus ordinairement en signe d’autorité que le foura-i-bour. Cette simplicité de la part des Bour-baDjoloff était une réponse du même genre opposée aux noms paraboliques des dioundioung,et signifiant qu’ils se contentaient de petits emblèmes,laissant les grands emblèmes aux anciens tributaires de leurs aïeux, puis- qu’ils étaient devenus leurs égaux. D’ailleurs, les descendants de N’Diadiane N’Diaye n’ont jamais renoncé à l’ancienne autorité de leurs ancêtres sur tous les pays jadis soumis à l’empire et n’ont jamais laissé passer une occasion de faire sentir leur prééminence avec morgue et mépris.

Le Brack Tiacka-M’Bodj (Beur-Tiacka) ayant reçu, en sa troisième année de règne, d’un voyageur marin européen du nom de Sambare(Jean Barre ),un cadeau composé de quelques fusils tromblons et de deux trompettes,, fonda un emploi de ces instruments, consistant à en faire jouer par deux griots quand on lui battait ses dioundioung.

Sous le règne du Damel-Teigne Lat Soucabé, ce roi du Cayor et du Baol se procura deux trompettes semblables à celles du Brack Tiacka M’Bodj, alors utilisées par le successeur de celui-ci, le Brack Yérime-M’Bagnick-Arame-Bakar, et s’en servit comme le Brack dans les mêmes cérémonies. En outre, il inventa une sonnerie, annonçant sa sortie de sa résidence. Cette particularité fut adoptée par tous les contemporains et leurs successeurs. A partir de ce «moment, on choisit parmi les Mâbo des fonctionnaires chargés de ce service et auxquels on donna le nom de Fara Boufta.

Ce fut aussi à la même époque que les rois ne firent plus usage des dioundioung, jadis façonnés par les lawbés, car ils obtinrent du même gouverneur des tambours que les griots chargés du fonctionnement arrangeaient à leur façon en les munissant de peaux recouvrant les deux faces.

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GRIOTS FONCTIONNAIRES ET FÊTES

Les griots battant les lambbe, les gorang et les « dioundioung étaient choisis, chacun dans son pays, par le roi et portaient le titre de Farba, suivi d’un nom tiré du nom du tam-tam qu’ils battaient. On nommait un Fara Lambbe, un Fara Gorang et un Fara Dioundioung le dernier seul avait un adjoint, choisi dans sa famille et portant le titre de Rokhal. « Le FaraDioundioungpourvoyaitlui-mêmeau service « du troisième instrumentet en chargeaitcelui qui lui « plaisait parmi ses parents ou amis, avec le titre de N’Der (2).

Avant et pendant la durée de l’empire, c’est-à-dire «tant qu’il y eut des lamanes, les Fara Ngorang marchaient à la tête des troupes escortant les Kangames en battant leurs tams-tams et en chantant. Les Fara Dioundioung faisaient de même à la tête de celles escortant les Empereurs et les vice-rois. Quant aux lambbe,ils restaient immobiles dans les capitales et chefs-lieux, pour les Bacque ,chez les chefs qui avaient droit à ces cérémonies. « Baokou. Ce terme vient du mot ouoloff Back, qui veut dire glorification,vanterie composée de phrases panégyriques. Les rois, les princes, les grands chefs, chaque personnage important des deux sexes en avait inventé un. Il y en avait pour chacune des familles royales des six pays et pour chacune des principales familles nobles. «

Ce mot donne son nom aux saluts royaux qui sont « célébrés avec les dioundoiung,les tama et leslambbe réunis aux gorang, ainsi qu’aux grands saluts des princes et des principaux chefs qui y avaient droit et auxquels prenaient part] les tama et les lambbe (toujours de concert avec les gorang). Ces hommages étaient régulièrement rendus, dans la nuit du jeudi au vendredi, aux rois des six pays et aux autorités subalternes signalées, par les tamakates, les mâbo et les bambâdo. On les appelait Bakou Aldjouma (les Back du vendredi), les gnégno chanteurs fonctionnaires y prenaient part, comme il est indiqué ci-dessous.

Les saluts royaux étaient exécutés dans toutes les capitales un peu avant le coucher du soleil ou aussitôt après. Le Ngalo royal,avec les Tamakates, les Mâbo et les Bambâdo s’il s’en trouvait,accomplissaient leur devoir en battant le Foura royal. «

Aussitôt cette première assemblée retirée la première assemblée griote s’acquittait de sa tâche par la batterie du M’Bangoudié. Elle était composée du Fara Dioundioung, du Fara Rokhal,du griot battant le dioundioung sous le titre de N’Der, du Fara Gorang royal et des Boufta qui, quoique appelés à fournir leur morceau dans cette assemblée griote, conservaient la supériorité de leur rang. «

Tout de suite après, se présentait la troisième assemblée, guidée par le Fara Lambe royal et composée des griots de sa famille,du Fara Gorang royal et quelque fois des Boufta. Elle terminait les Backou adjouma du soir.

Le temps que duraient ces cérémonies disparues en Sénégambie depuis la domination française, ne pouvait être moindre que deux heures.

Ces saluts étaient recommencés chaque matin des mêmes nuits,de 4 à 6heures. « II n’y a pas de différences notables entre les back adjouma royaux etceux des seigneurs. Pour les princes, les tamakates de leur cour leur rendaient cet hommage non seulement les nuits de vendredi, mais presque tous les jours, chaque matin et chaque soir, avec la batterie du foura-i-garmi.

Pour les seigneurs qui avaient par hérédité droit à cette éminente faveur, les honneurs leur étaient rendus de la même façon qu’aux rois, avec la batterie du Mbangoudjé, par le FaraLambbe et le Fara Gorang de leu rcour. «Pendant les back, les gnégno ne restaient pas la bouche fermée,ils chantaient,comme à l’ordinaire, les hautes naissances des différents dignitaires,en suivant toute leur généalogie, leur bravoure,leur générosité et celle de leurs ancêtres. Ils joignaient à chaque fait remarquable cité dans les chants les noms des chevaux et ceux des témoins. Les Fara Dioundioung faisaient, en terminant,un exposé des noms de tous les rois, lamanes et vice-rois de l’empire du Djoloff jusqu’aux régnants ils donnaient la durée du règne de chaque roi, leurs familles mène et guégno,’rapportant tous les hauts faits de ces règnes.

N’Djine

N’Djine vient du mot ouoloff djine qui veut dire appel aux trompettes. C’était une batterie d’alarme par les dioundioung,les lambbe et lesgorong, annonçant l’approche de l’ennemi dans un pays ou l’exil d’un prince royal ou de toute une famille par ordre du roi ou des familles nobles, électeurs héréditaires des rois. Les Ndjine ordonnés par les rois s’exécutaient avec les dioundioung réunis aux lambbe et aux gorang royaux,tous les autres se battaient avec les lambbe ordinaires et communs. Les roturiers mêmes avaient le droit de battre le Ndjine avec les tams-tams communs, pour défendre leur sécurité menacée par des pillards, appeler à leur secours les villages voisins et leurs chefs, et même pour chercher à se venger lorsqu’ils se sentaient assez forts contre les brigandages des chefs ou pour entreprendre de poursuivre les ravisseurs de leurs biens. Les griots répandaient l’alarme avec les lambbe et les gorong en les frappant à grands coups des deux mains, la droite étant armée d’un bâton. Ces deux tams-tams étaient,en effet, étant donnée la façon de les frapper,plus aptes à ce service,que les dioundioung et les tama, frappés d’un bâton recourbé. Il s’agissait d’imiter trois fois de suite le mot de Biram (abrégé « du mot Birahim ou Birahima, issu du nom hébreux « du patriarche Abraham). Cette forme unique du « Ndjine était suivi de batteries différentes suivant les trois espèces d’alarme et permettant de reconnaître qui le faisait battre. Avec les dioundioung,les tama, les lambbe et les gorang,les sab-leck et les baw-leck battaient le N’dataly (Le le N’dataly est nommé N’dyambana au Cayor,Khaykoume au Djoloff,au Sine et au Saloum), festival royal de divertissements ou plutôt de débordements, que les rois célébraient assez souvent. En ces fêtes, les gnégnos étaient comblés de dons par les rois, les chefs et leurs entourages, qu’ils échauffaient par leurs manœuvres, chants, danses et bouffonneries de toute sorte au milieu du bruit. Les « thiédos en profitaient pour se livrer d’une façon plus abominable que de coutume à l’ivrognerie.

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A cette caste sans religion appartenaient les rois, leur entourage et presque toutes les hautes classes sénégaliennes. En cette fête, comme au cours des autres, les rois manifestaient aux nobles importants leur grande « générosité en leur faisant des présents.

Le Gadialdé était accordé pour un temps défini aux garçons destinés à la circoncision. En cette circonstance, le lambbe joue avec le sabare, de même qu’au jeu de la lutte appelé de son nom lambbe.

Autrement, ces deux instruments ne jouent jamais ensemble. Les Linguère et les Aouo avaient pour insigne le gambène et pour batterie le N’Diagabare, imitant le M’bangoudié royal. Cette batterie était accompagnée a de chants aussi élogieux qu’harmonieux,chantés par les N’Ganghore guidées par les gnégnos qui se trouvaient parmi elles. Ces dignitaires faisaient grâce aux femmes nouvellement mariées du N’Diagabare pour la durée des noces, comme les seigneurs faisaient du gadialdé aux garçons au moment de la circoncision.

Les linguère, les aouo et les femmes des grandes« familles nobles se faisaient faire de très gracieuses pas de danses de femmes sous le nom de gadio les gambène, les sabare et les gorong, et quelquefois les dioundioung, si les rois voulaient être aimables envers ces princesses, prêtaient leur concours à ces solennités. Lorsque les sab-leck ou les baw-leck se trouvaient « en présence d’un dignitaire ou voulaient pénétrer dans sa demeure, ils devaient le saluer par quelques couplets proportionnés à sa dignité .Quand ils se trouvaient en présence de plusieurs, ils devaient les saluer à tour de rôle, depuis le roi jusqu’au dernier notable et se servaient en cette occasion de leurs instruments « musicaux .Dans le cas où ce salut était adressé à un « noble, ils n’utilisaient cependant pas les lambbe, les dioundioung, ni les gorang royaux, les lambbe étant exclusivement réservés aux usages solennels et la peau des autres tams-tams royaux n’étant frappée que pour les rois. Dans ce cas,les Fara-Lambbe, les Fara- Dioundioung et les Fara-Gorang royaux rendaient ce salut par de simples chants.

Les badolo qui n’avaient pas un prince ou un noble parmi eux ne pouvaient se faire battre le gadialdé sans s’exposer à des peines rigoureuses,saufs’ils étaient exposés à une attaque.De même,leursfemmes ne pouvaient se faire battre le N’Diagabare. Ces infractions entravaient de fortes amendes. Les femmes badolo ne pouvaient, sous les mêmes peines, en sus de la confiscation,porter des bracelets en or.

 

Amadou Bakhaw Diaw

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