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Dakar, PanachÉ De Cultures

Dakar, PanachÉ De Cultures

Que l’on veuille un thiéboudienne dans une cantine bon marché, une langouste sur la plage ou de la viande grillée dans la rue, un coucher de soleil sur la plage, un ballet au théâtre national, la Biennale d’art contemporain ou un mbalax surexcité dans un club aux murs couverts de miroirs (en Afrique de l’Ouest, on aime se regarder danser) : « Dakar offre le luxe de choisir le mode de vie que l’on souhaite », m’avait-on prévenue. Pour beaucoup de « Toubabs » (les Blancs) qui ont arpenté la sous-région, c’est une bulle de bien-vivre où il n’est pas rare de trouver des logements haut de gamme au prix d’un studio parisien. Toutefois, Dakar et ses loisirs affichent des tarifs quasi européens, mieux vaut donc avoir quelques dizaines de milliers de francs CFA (1 000 francs CFA équivalent à 1,5 euro) en poche. Littéralement, d’ailleurs, car, à Dakar, la panne de cash est vite arrivée et le paiement par carte reste une exception.

Mosaïque d’ethnies, de langages, de couleurs

Dakar est une ville d’équilibre et de contradictions. Charrettes et 4×4 de luxe grillent la priorité aux innombrables taxis jaune et noir, passés maîtres dans l’art du rafistolage. L’asphalte impeccable débouche sur une ruelle sablonneuse et crevassée, bordée de trottoirs éclatés. On y respire les embruns marins, puis la poussière. Les fumées noires des vieux camions Renault, puis le parfum d’un dibi, viande grillée au feu de bois. Le tiers de la ville semble en construction – ou en déconstruction – et l’avancement des chantiers est figé dans le temps.

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L’équilibre sénégalais est surtout incarné par la coexistence d’une quarantaine de langues locales, d’une vingtaine d’ethnies et de nombreuses religions. Quelque 94 % de musulmans côtoient les chrétiens, en bonne cohabitation. Et il n’est pas rare de voir des échanges de vivres et de cadeaux lors de la Tabaski (Aïd el-Kebir) ou de Pâques. Un exemple de mixité et de tolérance que dépeint l’heure de l’appel à la prière au pied de la superbe mosquée de la Divinité, sur la plage de Ouakam. La scène offre alors une carte postale bariolée où les boubous des fidèles s’affairent à côté des surfeurs venus du monde entier pour taquiner les plus belles vagues d’Afrique de l’Ouest. Le tout, sur fond de retour des pirogues de pêcheurs.

Comme à la maison, ou presque

Dakar est certainement l’une des villes d’Afrique de l’Ouest les plus « faciles » pour une première expatriation. Les quelque 20 000 Français enregistrés à l’ambassade en 2015 n’auront aucun mal à mettre la main sur les produits de chez eux. Pas de quoi susciter le mal « fromage-charcuterie » du pays dont se plaignent souvent les expats. Sans oublier que les lecteurs trouveront leur magazine Le Point dans les librairies et bureaux de presse.

Un prérequis, toutefois, à Dakar : être prêt à négocier. Sur les marchés ou pour les services, tout est affaire de marchandage. Pour les trajets en taxi, surtout, où il serait presque suspect de se voir proposer d’entrée le prix juste, et qui sont souvent l’occasion d’un cours de wolof à la volée.

L’équilibre sénégalais est surtout incarné par la coexistence d’une quarantaine de langues locales, d’une vingtaine d’ethnies et de nombreuses religions. Quelque 94 % de musulmans côtoient les chrétiens, en bonne cohabitation. Et il n’est pas rare de voir des échanges de vivres et de cadeaux lors de la Tabaski (Aïd el-Kebir) ou de Pâques. Un exemple de mixité et de tolérance que dépeint l’heure de l’appel à la prière au pied de la superbe mosquée de la Divinité, sur la plage de Ouakam. La scène offre alors une carte postale bariolée où les boubous des fidèles s’affairent à côté des surfeurs venus du monde entier pour taquiner les plus belles vagues d’Afrique de l’Ouest. Le tout, sur fond de retour des pirogues de pêcheurs.

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Comme à la maison, ou presque

Dakar est certainement l’une des villes d’Afrique de l’Ouest les plus « faciles » pour une première expatriation. Les quelque 20 000 Français enregistrés à l’ambassade en 2015 n’auront aucun mal à mettre la main sur les produits de chez eux. Pas de quoi susciter le mal « fromage-charcuterie » du pays dont se plaignent souvent les expats. Sans oublier que les lecteurs trouveront leur magazine Le Point dans les librairies et bureaux de presse.

Un prérequis, toutefois, à Dakar : être prêt à négocier. Sur les marchés ou pour les services, tout est affaire de marchandage. Pour les trajets en taxi, surtout, où il serait presque suspect de se voir proposer d’entrée le prix juste, et qui sont souvent l’occasion d’un cours de wolof à la volée.

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