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M. Le Pm Légal Du Sénégal, Creuser Des Trous Pour Les Boucher Ensuite, Ce N’est Pas Travailler (par Mamadou Lamine Diallo)

M. Dionne, après son exil doré à l’ONUDI, prétend travailler pour le Sénégal en étant contre le patriotisme économique, avec le soutien sans faille de son oncle Moustapha Niasse qui a rejeté le patriotisme économique, après avoir signé la charte de gouvernance démocratique. Travailler, c’est créer des emplois par une croissance de qualité. En attendant de revenir sur l’emploi, analysons la croissance version 2014 de Macky Sall, après les derniers chiffres remaniés, 6,4% en 2015 et 6,2% en 2016. Malgré cet exercice cosmétique qui gonfle le tertiaire et les productions agricoles, hélas, la croissance du Sénégal depuis la dévaluation se présente toujours ainsi : 1,5 à 3,5% proviennent des télécommunications, du BTP, du commerce, et autres services, financée par l’APD, les transferts des émigrés, les dépenses de l’Etat. Ces dernières sont tributaires du prix du brut, qui s’il est bas permet à l’Etat de soutenir la consommation et l’investissement ; et, 0,5 à 1,5% de l’agriculture, l’élevage et la foresterie quand il pleut et si le financement de l’Etat est assuré.

– Deux nouveaux moteurs de croissance s’ajoutent à cela depuis 2006. La Chine est responsable de 1 à 2 points de croissance en Afrique, Sénégal y compris, par le biais des infrastructures et des importations de matières premières surtout.

– Enfin, 1% des infrastructures financées grâce à l’endettement de l’Etat, depuis l’annulation du stock de la dette de près de 1200 milliards en 2006. Cet endettement massif se fait auprès du marché financier régional, des banques primaires par le biais des lettres de confort d’autres garanties et des eurobonds.

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Voilà la croissance au Sénégal. Il n’y a aucun changement structurel. Avec la donne chinoise, s’il pleut et si les prix du brut sont bas, on peut atteindre 8% avec cette méthode de calcul comme en Côte d’Ivoire de ADO si le gouvernement est compétent. La croissance dans ces meilleures conditions possibles (bonne pluviométrie, prix du brut bas) est autour de 5% et non 6%. Macky Sall a changé la base du PIB pour masquer son échec . Alors, qu’est-ce que Macky Sall a apporté de nouveau dans ce pays pour prétendre au statut de dictateur éclairé des tigres asiatiques? Ce qui est vrai, c’est le creusement du déficit public comblé par l’endettement et les arriérés intérieurs.

Suul Bukki, sulli bukki.

M. le PM légal du Sénégal, creuser des trous pour les boucher ensuite, ce n’est pas travailler (Par Mamadou Lamine Diallo) .

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