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L’exercice Du Pouvoir Sous Macky, Une Vision étriquée

Si nous sommes tous convaincus que les violences politiques notamment les privations de liberté, la dégradation des biens, la calomnie, les atteintes à l’intégrité physique ou morale et les révocations des opposants dans lesquelles le Sénégal est aujourd’hui plongé prennent leur source dans l’antinomie entre la volonté de l’actuel président de la République de se succéder à lui-même et la volonté farouche de ses opposants à l’en empêcher, c’est justement pour épargner le Sénégal de l’inconsistance de la politique économique et sociale que nous vivons à marche forcée sous le régime de Macky Sall.

Heureusement qu’une génération nouvelle bien outillée, à sa tête un jeune cadre dynamique (Ousmane Sonko), qui grâce à la solidité de sa conviction et son engagement pour le pays constitue un véritable rempart contre l’absolutisme présidentiel.

Certains membres du pouvoir à court d’arguments, se sont spécialisés dans l’invective, la manipulation et la diffusion de contrevérités. C’est peine perdue car rien ne peut arrêter la détermination et la ténacité des patriotes.

Un vieux barjot du pouvoir n’a pas hésité à qualifier Ousmane Sonko de salafiste alors même que celui-ci est doté d’une conviction certaine et une  fidélité à son pays.

Ce sont souvent ces mêmes personnes qui s’organisent en comités de soutien et qui se manifestent par des trafics d’influence de leur relation avec les détenteurs du pouvoir politique ou économique utilisant différents moyens de pression pour arriver à leurs fins, c’est-à-dire déposséder le peuple du bien commun.

De plus, la fixation du pouvoir sur certains hommes politique qui ont manifesté leur volonté de porter leur candidature à la candidature à l’élection présidentielle de 2019, a irrité le pouvoir qui n’a alors cessé d’utiliser les moyens de l’Etat pour les en dissuader.

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Le peuple a découvert depuis longtemps les fayots de service, qui se sont spécialisés dans la bassesse dans laquelle ils excellent pour décrédibiliser Ousmane Sonko. Fort heureusement, ils ne sont plus audibles.

Pire, ceux qui voudront changer de nationalité en 2019 après le deuxième tour de l’élection présidentielle montre à quel point ces individus manquent de patriotisme ainsi que le peu d’intérêt qu’ils manifestent pour le jeu démocratique.

Le peuple peut se tromper comme lors de l’élection présidentielle de 2012, mais le peuple sait se ressaisir.

Surtout lorsqu’il ne cesse de mal vivre la multiplication d’évènements cumulatifs entrant dans la dégradation de ses conditions d’existence : l’insécurité, la corruption, l’enrichissement personnel de certains hommes politiques proches de la mouvance présidentielle, la dépravation de la société par des transhumants, la dégradation de l’environnement, les problèmes l’évacuation des eaux pluviales etc. En plus, un nouveau phénomène d’insécurité juridique se développe dans le pays, à savoir se servir de la justice pour faire taire les opposants. Le pourvoir doit savoir que le désespoir est mobilisateur.

Les cérémonies d’allégeance des transhumants à l’APR n’y feront rien, bien qu’elles soient devenues la mode pour se soustraire des griffes de la justice. L’exemple des figures historiques du PDS (transhumants) est révélateur de l’indignité excessive qui frappe certains de nos hommes politique.

Ce sont toujours les mêmes qui changent d’étiquette en fonction du parti au pouvoir, soit pour entretenir leurs prébendes soit pour en bénéficier.

L’espoir suscité par l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall avait rassuré. Mais les vieilles habitudes ont vite rattrapé le locataire du palais de la République : « la famille avant le parti, le parti avant la patrie ».

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Lorsque la transparence aura été consolidée, la poursuite répressive et non sélective des corrompus et de leurs complices auront démarré notamment dans les affaires de pétrole, de gaz, de zircon, d’or etc.

(Un quotidien de la place nous renseigne que « les mines de fer de Falémé cédées à une société Turque «TOSYALI » sans appel d’offres » nous conforte dans notre analyse et montre  combien le pays est géré de façon nébuleuse).

De même lorsqu’une véritable politique de lutte contre le gaspillage (Conseil Économique, Social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales : ces institutions destinées à fabriquer des prébendiers qui n’ont aucune  utilité pour le pays), aura été mise en œuvre, et quand des solutions durables aux problèmes d’inondation, de chômage, de fourniture d’électricité, d’eau, d’éducation, de sante, d’agriculture auront été apportées, le président pourrait alors bomber le torse pour avoir combattu et obtenu les résultats escomptés.

Mais je crains que ce ne soit trop tard. « La patrie avant le parti » Ce dernier point s’est révélé malheureusement pure fiction dans la tête de celui qui en est l’auteur et témoigne une vision déformée de la gestion du bien commun

Or le peuple n’est pas dupe !

La nouvelle stratégie mise en place par le pouvoir, consistant à entraver la distribution des cartes d’électeurs à ceux qui ont une opinion différente des leurs, ne pourra pas les sauver du naufrage.

La rumeur prend corps lorsqu’il y a un déficit d’informations et de transparence du pouvoir dans la gestion des ressources. Sauf en l’espèce, les preuves apportées par Ousmane Sonko sur le mécanisme de financement du TER (Train Express Régional) et la façon dont des contrats pétroliers et gaziers sont signés entre le pouvoir et les sociétés étrangères pour la gestion des ressources minières qui ne rassure aucun patriote.

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A la lumière de ce qui précède, nous pouvons légitimement nous demander si Macky n’est pas l’instigateur de l’insécurité juridique, économique et sociale qui prévaut dans le pays ?

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