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Devoir D’inquiétude !

Serions nous en train de basculer dans la folie ! Il n’y a pas de jour où le sang ne dégouline hors des veines, pour rougir nos épidermes et inonder nos sols de notre démence.

On tue. Sans répit.

Pourvu seulement que le sang coule. De nos épouses et époux, mères et pères, filles et fils.

Egorgement par-ci. Brûlures criminelles par là, sur l’autel d’un holocauste que l’on trouve malin plaisir à inventer dans un Sénégal pourtant de paix, quand bien même nous serions tous nostalgiques des heures de gloire, les premières, de la première alternance.

 

Mais tout passe. Comme un cycle. Le propre de l’évolution. Cyclique. Non sans crise. Et ce ne sont pas les mauvais choix stratégiques orientés sur les «projets structurants» plutôt que sur les ménages qui vont nous rendre heureux. Nous souffrons. Sommes malheureux. Quelque chose d’inachevé pour que nous devenions si tristes au point de nous étriper à la maison. Sous les regards consternés, à jamais traumatisés, de nos progénitures. Serions-nous damnés ?

Impossible. Le rythme de célébration d’événements religieux qui occupent nos quotidiens et nos chaines devrait nous absoudre et nous mettre à l’abri des pêchés de sang.

Le temps de parler et venu. Pas de celui de dire n’importe quoi. Pas celui de s’installer sur nos certitudes et d’interpréter nos lois comme bon nous semble afin de nous dicter une vision unilatérale de la perception des choses et monde sénégalais.

Comme cette affaire redondante de Karim Wade que nous avons tous vue venir. Et pour cause, on ne peut pas avoir connu Me Wade et ne pas être diplômés de Sciences Po. Merci père Wade, vous nous avez affranchis de ce côté. Nous vous serons toujours reconnaissant. Alors autant arrêter les frais et composer avec la seule dynamique qui vaille dans ce pays. Le travail.

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Même s’il est admis que l’heure est au parrainage, à l’anticipation de la campagne électorale pour une présidentielle sur laquelle nous devrions du reste nous pencher. Le sang des innocents qui coule n’augure rien de bon. Les Saltigués nous ont prévenus. Ne jouons pas avec le feu, pour brûler un pays béni de Dieu. Rien ne le justifierait. Absolument rien.

Certes, des frustrations nombreuses se comptent en quantité au nombre des injustices et de décisions arbitraires et sélectives. Comme s’il n’y avait que certains qui devaient payer pour tous.

Pourquoi avoir libéré Karim Wade s’il a pris nos 138 milliards ? Pourquoi ne pas lui avoir fait payer nos sous acquis à la sueur de nos fronts dégarnis et anémiés ?

Au nom de quoi, peut-on se permettre de se mettre au-dessus du peuple ? De dire tout et n’importe quoi, massacrant les moins instruits, voire cultivés, de balivernes déviantes et nauséeuses ?

La grâce de Macky Sall porte sur la peine de Karim Wade. Cela s’arrête là. A-t-il bien fait, conformément à la morale et l’éthique ? Je ne sais pas. Chacun sa conscience. Chacun son miroir.

 

Ce qui ne veut pas dire que la contrainte par corps convoquée par le Président Sall, dans un entretien une fois de plus accordé à une chaîne de télévision française, est impossible. Rien ne serait plus faux que de le dire. Comme rien de moral ne lui permet d’appeler l’amnistie dans son discours après un rendez-vous électoral qu’il aurait emporté en 2019.

La décence l’interdit. Le costume de Président, gardien de la Constitution, surtout.

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Mais que n’a-t-on pas vu depuis 2000 ?

Enfin, à chaque président de faire comme il le sent et l’entend.

Le régime hyper présidentiel n’y ait pas étranger. Alors je ne perdrai pas plus de temps.

Sinon inviter tout le monde au devoir de conscience et d’inquiétude et le Cissé et ses Lions, à nous produire enfin de match de foot.

Parce que pour dire les choses. Son foot est une vraie souffrance et pour ce qui me concerne, j’en ai vraiment les boules.

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