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Je T’aime !

Je T’aime !

La souffrance en bandoulière. Supportée. Sans mot dire. Jusqu’à la lie. Juste attendre. Savoir attendre son heure. Pour parler. Se libérer de la douleur parce que, comme le dit un internaute, la souffrance morale est une douleur qui transperce tout le corps, donnant une envie de crier haut et fort qu’on a de la peine.

Quoi de mieux comme thérapie donc que cette main tendue d’un parent, d’un enfant, d’un ami, des Sénégalais-électeurs pour redonner une paix intérieure.

Demande et je te donne. Le Sénégalais, cet Homme si sensible. Si généreux. Il faut savoir lui parler. A trois mois d’une présidentielle insondable, lourde de menaces, chargée d’incertitude. Magistral !

C’est dans cette ambiance délétère, faisant redouter des lendemains d’empoignades musclées, queCherche Midi, la maison d’édition, sort Macky Sall/Le Sénégal au cœur à la demande certaine de l’écrivain président sortant. Candidat à sa propre succession. Pour un deuxième mandat achevant ce qu’il a commencé.

Difficile de lire le livre du président-candidat sans en pincer pour lui. Tant ça froisse. Pique au vif. Emeut.

Comment peut-on autant souffrir dans sa chair et continuer la marche. Debout. Droit dans ses bottes. Fier de ses parents. En homme libre. Rien d’esclave.

L’insulte est terrible. Indigne en nos temps. Me Wade est allé trop loin. Assourdissant. Impardonnable.

Fort heureusement Dieu existe. Et la présidence est son don. J’y crois.

Mais alors pourquoi diable Macky Sall n’est-il pas entré dans nos cœurs ? Lui qui tient à cœur son Sénégal et donc nous autres ? Mais oui, le contraire n’a aucun sens. Pourquoi alors ce désamour ?

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L’aurait-on mal jugé le Macky au point de lui fermer nos cœurs ?

L’homme souffre. Terriblement. Son appel en témoigne.

«Aimez moi, s’il vous plait. J’ai tant souffert et souffre toujours tant ! »

Pour peu, je croirais sortir de sa bouche ces mots qui :

– me bousculent, déferlent dans ma tête, tonnent dans ma poitrine meurtrie par des promesses non tenues.

– Interpellent la remise en question de ma perception de l’homme à la descente aux enfers déclinée d’abord en vœux pieux par l’«autoritaire» Idrissa Seck, fan de Shekeaspir, ensuite de dieu Wade à qui l’on ne refuse rien et face à qui on fait profil bas, si l’on veut exister en cirant les bottes à Karim Wade.

La défiance a un prix. Tout comme la liberté. La vie !

La déprogrammation enclenchée d’une carrière politique et le purgatoire servis à Macky Sall parce qu’il a osé défié l’antécédent constant, la seule constante du et au PDS.

Ne s’attaque pas au rouleur compresseur, à l’hamster qui mange ses petits, qui veut.

Idrissa Seck, le crack de la maison, s’y est essayé. Il en est sorti. Broyé. Plongé dans la sauce caca ngomasque.

Et dire que c’est devant ce même Idrissa Seck tombé en disgrâce que le père Wade, rusé comme un sioux, place l’ancienne victime de caractériel Ndamal Cadjor. Macky Sall himself, pour la mise à mort.

Chacun son tour chez le coiffeur.

L’exception confirme la règle. Il faut être Macky Sall pour s’attaquer ouvertement à Me Wade en 2008, avant de l’envoyer définitivement dans les cordes sur une droite monumentale en 2012, avec l’aide du peuple. Celui là-même à qui il ouvre son cœur et déclame sa flamme d’amoureux fou. En attestera Marème Faye Sall, la brave mère, qui a tout lâché pour lui au nom du projet familial.

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Derrière chaque grand homme, il y a une grande dame.

Oui, ce Macky Sall, a genoux devant la mémoire de ses parents qui lui ont tout donné ; qui a été combattu dans la maison du père libéral aussi bien par les fils que lui-même ; qui s’est battu pour des principes et pour les valeurs auxquelles il croit, est celui là à qui une femme a fait confiance au point de tout lâcher pour lui, celui là à qui nous avons confié la gestion de notre pays en 2012.

Comment ne pas l’aimer ?

Sa rigidité ? Qui est parfait ?

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