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Une Élection MalgrÉ La Crise Socio-politique

Une Élection MalgrÉ La Crise Socio-politique

#Enjeux2019La domestication de la violence en Sénégambie ancienne.

Le Sénégal fait partie de la Sénégambie historique qui, selon l’historien Yves Person, est «un finistère des peuples», suite à des migrations anciennes et à de multiples brassages humaines et culturelles. Cette région a été une sorte de refuge pour eux, suite à la désertification du Sahara, aux pressions démographiques, aux conflits et guerres de toutes sortes. Il a été un espace de recherche de paix et de sécurité d’où l’importance au sein des sociétés en présence de la culture de la paix et de la tolérance.[1]

En effet elles ont su, malgré les divisions sociales et les inégalités internes, trouver de subtils et puissants mécanismes sociaux, idéologiques, institutionnels de domestication de la violence. Il s’agit de la redistribution des richesses, de l’association à l’exercice du pouvoir, de la reconnaissance des identités spécifiques, de l’élargissement des alliances matrimoniales, de la solidarité intercommunautaire. Les tensions liées aux différentes inégalités (entre aînés et cadets, hommes et femmes, chefs de terre et simples titulaires de droit de culture, castes inférieures et castes supérieures, maîtres et esclaves) étaient résorbées grâce au jeu d’une certaine mobilité et à la considération sociale du rôle de chacun.

Ces mécanismes ont permis de contenir les tensions et conflits éventuels et favoriser plutôt la reproduction des anciennes hiérarchies par des dynamiques de reclassement social. Ainsi en Sénégambie ancienne, ni la violence, ni la monnaie n’ont joué un rôle dissolvant ou destructeur des économies, de la vie de relations et des cohésions. Les suprématies politiques ou religieuses ont plutôt contribué à forger les complémentarités et solidarités linguistiques et culturelles qu’illustre bien la parenté à plaisanterie. 

– Violence destructrice, traite esclavagiste, domination coloniale –

En réalité, comme l’attestent les historiens, la violence destructrice a été un phénomène extérieur[2] lié d’abord à la traite esclavagiste que la monarchie politico-militaire chercha à monopoliser afin d’en tirer des profits plus substantiels.[3]L’équilibre constitutionnel fut alors brisé par une concentration et une personnalisation extrême du pouvoir, ainsi qu’une laïcisation de l’Etat. Puis le système d’exploitation colonial auquel seront organiquement impliqués des groupes dirigeants ou hégémoniques dans la société introduisit le développement capitaliste et le modèle culturel occidental. On peut considérer que c’est avec l’Etat colonial que la destruction du tissu social a véritablement commencé. Il a organisé dans la violence la dislocation des modes domestiques de production par le régime du travail forcé et de l’indigénat, les cultures de rente et la politique d’assimilation culturelle.[4]

Migrations, prolétarisation, paupérisation, urbanisation accélérée traduisent les intenses processus de décompositions et de recompositions démographiques sociologiques et culturelles qui déséquilibrent et refaçonnent les espaces, les économies, les groupes sociaux et les communautés de vie. L’économie de mise en valeur inégale des régions,[5]le développement macrocéphale des capitales au détriment des villes moyennes au statut fragile et des campagnes désertées ainsi que l’école coloniale installée dans des zones et régions privilégiées d’exploitation économique, ont favorisé certaines ethnies ou fractions d’ethnies et crée une fracture entre les régions, une division sociale et culturelle au sein des communautés, des groupes et des individus, des hommes et des femmes.

L’ensemble de ces processus a abouti à la constitution d’un nouveau régime de classes et d’inégalités sociales, ethniques et régionales dont l’Etat sénégalais sera l’héritier à l’indépendance. Le phénomène de la violence croissante et multiforme que connaît le Sénégal trouve ses fondements dans cette histoire qui a reconfiguré en de nouvelles divisions et inégalités les rapports sociaux, malgré les efforts, les engagements, les investissements réels des différents régimes politiques à inscrire le pays dans un développement économique et social durable et solidaire.

– Une crise du modèle de développement –

L’extrême dépendance du marché mondial et des capitaux étrangers, la pauvreté persistante du système agraire, la gestion bureaucratique et les mauvaises performances économiques ont obligé, au début des années 80, l’Etat à se soumettre aux restructurations imposées par la Banque mondiale et le FMI pour adapter le pays aux exigences de la mondialisation. Privatisation, désengagement de l’Etat des secteurs sociaux, fragilisation du tissu industriel, crise énergétique et alimentaire, chômage des jeunes urbains, pauvreté croissante, migration clandestine… caractérisent la marche du pays.

– La crise économique et sociale –

La crise se présente dans la première décennie 2000 selon des données statistiques de la Banque Mondiale (2007),[6]du Pnud (2008),[7]de la Direction de la Coopération Economique et Financière (2001),[8] ainsi : 50% des ménages sont au-dessous du seuil de pauvreté alors que les classes moyennes sont précarisées. Le taux de chômage est de 13% et celui du sous-emploi de 30%, pendant que l’Etat consacre moins de 1% de son budget pour l’ensemble des programmes pour l’emploi et que seulement 20% de la population du pays bénéficient d’une couverture sanitaire. A cela s’ajoutent une crise cyclique de l’Ecole, une détérioration de l’environnement de l’habitat et des conditions de vie, la crise alimentaire et énergétique, la raréfaction des ressources, le conflit en Casamance avec 60 000 déplacés et une population de migrants évaluée à 2 à 2, 5 millions.

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A l’heure actuelle, malgré le taux de croissance estimé par la Banque mondiale[9] à 6,8% en 2017 et  par l’Etat sénégalais à 7,2%  aujourd’hui,  les richesses produites n’ont pas été partagées. Les effets d’une telle croissance n’ont pas eu d’effets sur l’emploi et la pauvreté. La masse des pauvres a même augmenté passant en 2016 de 6,3 millions en 2011 à 6,8 millions en 2016. Même si la Banque mondiale estime un recul de 7% en 2018, le phénomène reste très important à l’heure actuelle. Le Directeur du CRES[10] (Centre de Recherches économiques) note en effet : « Officiellement le taux de pauvreté dans le pays est de 46,7%, mais le chiffre moyen cache une forte disparité entre les zones urbaines où on note qu’un habitant sur 4 est pauvre et les zones rurales où ce sont deux habitants sur 3 qui sont pauvres.     

La perspective d’un développement global, économique, politique, culturel du pays semble encore inexistante ; certaines réalisations positives des deux Alternances dans divers domaines n’ont pas réglé la question d’un modèle de développement salutaire pour le Sénégal.

L’économie sénégalaise encore soumise structurellement à la domination et au contrôle du capitalisme français et international, sans intégration à une base arrière économique sous régionale développée, reste fragile. La dépendance extrême du Sénégal du marché mondial et de ses lois impitoyables fait que toutes les performances réalisées sont chaque fois rattrapées par la crise et anéanties. Il en est des acquis du régime socialiste sous le président Senghor, démantelés par l’Ajustement Structurel sous le président Abdou Diouf. Il en paraît de même sous le président Wade dont les investissements pour classer le Sénégal dans le pôle des pays émergents se sont heurtés brutalement à la crise alimentaire et énergétique dans un contexte mondial d’hégémonie économique libérale et d’aggravation généralisée de la pauvreté.

L’impact la plus tragique de cette perturbation de l’organisation économique nous semble être la migration clandestine des jeunes par les pirogues dont 800 sont estimés morts dans l’aventure en 2006 déjà. Ce drame qui frappe des milliers de jeunes, mettant leurs familles dans des souffrances indicibles, continue malgré les mesures prises par les Etats concernés pour le contenir.

La crise économique a affaibli les catégories sociales moyennes urbaines qui jusqu’ici, jouaient un rôle capital dans la résorption des tensions sociales. Cette résorption était possible grâce à la redistribution de revenus opérée par ces mêmes couches, redistribution imposée par l’esprit de solidarité traditionnelle et la sociabilité musulmane. L’accroissement des sollicitations rend plus difficiles l’efficacité des réseaux sociaux d’entraide.

Les familles sous perfusion en plein remue-ménage –

Les familles,[11]notamment urbaines souffrent de conditions de vie en dégradation rapide du fait de la surpopulation des quartiers, de la densité d’occupation des logements, source de promiscuité, de la dépendance économique des jeunes inactifs des pères retraités, des difficultés liées à la polygamie, à la fréquence du divorce. Les rapports entre hommes et femmes dans la famille sont également bousculés du fait du déséquilibre démographique lié au développement des migrations de travail des hommes, aux nouveaux rôles et statuts des femmes engendrés par leur migration internationale, à l’instabilité matrimoniale accrue, aux nouvelles aspirations à plus de liberté individuelle.

De nouveaux arrangements domestiques et résidentiels s’opèrent ainsi que des recompositions familiales qui cherchent à redéfinir les rapports sociaux et les rôles familiaux (entre sexes et générations).[12]Elles sont portées par des stratégies individuelles et collectives d’insertion économique et sociale et de reconstructions identitaires multiples.

– L’éducation familiale sans repères –

En plus, la laxité des règles morales, l’oisiveté, l’effacement des cadres sociaux traditionnels et l’insuffisance des institutions susceptibles de les remplacer rendent souvent inopérant l’éducation parentale tandis que les influences extérieures de la décadence morale s’intensifient avec les nouveaux moyens de communication. Une telle situation de perte des valeurs éthiques, des références et codes de conduites entraîne des formes de déviance et des pathologies favorisant les actes de violence graves et répétés au sein des ménages, des familles et dans les relations communautaires telles que les recherches[13] le montrent et la presse en révèle l’actualité quotidienne.

Ces nouveaux processus, dans un contexte global de survie économique et souvent d’échec d’insertion sociale et d’identification, entraînent des formes de marginalité, favorisant le phénomène nouveau d’individuation radicale.

– Marginalité, violence domestique et violence politique –

On assiste dans les franges de la société à des phénomènes de violence sociale ritualisée, à des meurtres où les victimes sont égorgées, une forme de violence expiatoire qui libèrerait des peurs, des souffrances et du désarroi. Ainsi on enregistre un accroissement des faits de la violence faite aux femmes, aux enfants et aux personnes vulnérables ainsi que la multiplication des agressions du grand banditisme dans les villes et les villages, sur les routes, dans les zones frontalières où l’insécurité s’accroit.

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Mais il y a eu également des phénomènes nouveaux tout aussi extrêmes tels que la multiplication de la grève de la faim, les réactions violentes de groupes sociaux urbains tels les marchands ambulants, à la répression violente des manifestants de Kédougou, au mouvement de révolte et de résistance contre l’injustice des populations de Guédiawaye, aux faits de violence croissants à l’Université de Dakar. En même temps s’affirme une violence d’Etat provocatrice ou répressive prenant ses sources de certains milieux au centre du pouvoir. L’on a même assisté à la scène incroyable et tout à fait inédite d’individus s’immolant par le feu devant le palais présidentiel en signe de révolte.

La campagne électorale en cours est encore émaillée en ces derniers jours d’actes de violences extrêmes avec plusieurs morts et de nombreux blessés graves lors d’attaques de convois de candidats, d’incendie de véhicules, d’agression de journalistes rudement molestés. Injures, menaces et bagarres  continuent  de plus belle dans un climat parfois surchauffé. Tout laisse présager de  graves troubles post électoraux si la classe politique ne se ressaisit pas à temps.

– La crise d’hégémonie et de légitimité de l’Etat[14]

En l’absence d’un projet et d’un modèle de développement réel et mobilisateur, les nombreux dysfonctionnements confèrent à la société un caractère chaotique, amplifié par les attentes insatisfaites d’une masse de jeunes déçus par l’école, perturbés par la crise de la famille, angoissés par leur avenir, parfois survoltés. Cela d’autant que l’Etat, centralité du politique et gestionnaire principal des ressources nationales, s’impose en vecteur décisif des inégalités fondamentales au sein de la société, décidant des privilèges et des exemptions, accordant des faveurs, distribuant des subsides et garantissant la transmission des avantages à une bourgeoisie d’Etat prédatrice.

Les luttes internes permanentes au sein du Parti-Etat pour des positionnements d’accès aux ressources, fragilisent les institutions dont le contrôle et le fonctionnement dépendent des rapports de personne à personne, des réseaux d’influence, de certaines prééminences familiales, politiques ou religieuses et de « la confiance du président ». L’hégémonie politique du parti dominant et le clientélisme fiévreux déstabilise désormais les règles qui doivent présider au fonctionnement normal des institutions. Il découle de tout cela un décalage entre l’Etat et la société dans ses diverses franges et une faiblesse de la communication politique. Ceci dans un contexte d’éclatement politique et d’émergence d’une société civile en marche où les acteurs sociaux multiples organisés, cherchent de manière collaborative ou revendicative à accroître leur pouvoir de négociation avec l’Etat et à peser sur le champ politique.[15]Ce mouvement social profond qui engage les jeunes, les femmes, les artistes et intellectuels de la société civile en première ligne, porte en même temps tous les signes d’une revendication identitaire de construction d’une modernité africaine dans ses dimensions sociale, religieuse et citoyenne.

Cet affaiblissement de la communication politique est consécutif aussi à l’abandon du système d’exercice de l’hégémonie politique et des stratégies de reproduction spécifique à l’Etat sénégalais depuis Senghor. Certains des différents appareils idéologiques, institutionnels, les soupapes de sûreté, certaines courroies de transmission et de contrôle hégémonique ont disparu, pendant que le relais confrérique ne fonctionne plus en bloc homogène et que les traditions de la politique du dialogue sont dans les tiroirs au profit d’une certaine violence d’Etat qui semble s’instaurer. Tout laisse apparaître en cette époque de la mondialisation un tournant dans les rapports politiques de classe au Sénégal en termes de crise de confiance et de légitimité, préfigurant d’une scission dont l’enjeu crucial pour les partenaires affrontés est le choix de société.

– Une période trouble de violences ? –

Finalement, les contraintes financières, le conservatisme politique, les injustices sociales ont créé un climat d’incertitude et de frustration, mais aussi un mouvement de résistance sociale, politique et culturelle dont il reste à sonder la profondeur, les espoirs et les désespoirs, les lignes de forces et de faiblesses. En tout état de cause, les discours officiels depuis l’indépendance sur le « développement » et l’unité nationale, n’ont pu empêcher l’accroissement de la violence, ni prévenir ou résoudre définitivement le conflit Casamançais, ni éviter la violence expiatoire et les meurtres de Mauritaniens et de Sénégalais en 1989, pas plus que les longues journées d’émeutes et de casse qui précédent ou suivent en général les élections présidentielles contestées.

Le maintien des frontières coloniales et de la suprématie maintenue de la langue française sur les langues vivantes du peuple,  le blocage monétaire que constitue le Franc CFA, l’inégal développement régional, la multipolarité idéologique, la faiblesse des classes dominantes qui obligent l’Etat au clientélisme et à la manipulation, l’émiettement des classes dominées, l’incivisme général, l’effet dissolvant de l’argent et de la corruption à toutes les échelles montrent, nous l’avons dit, la fiction de l’objectif à terme de pays émergent fixé pour le Sénégal. Par conséquent la question de la construction nationale, de la citoyenneté républicaine, du développement économique réel et finalement de la paix sociale reste entière.

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La crise structurelle et amplifiée remet en cause le modèle colonial du développement sénégalais imposé et édifie sur la nature surannée de l’Etat. Elle réactualise par la même les exigences d’une re-conceptualisation politique et culturelle de notre destin collectif et la tâche politique d’assurer, face à la profondeur des transformations à réaliser, l’ampleur de la participation de la masse historiquement active. L’entière participation citoyenne et l’expression démocratique libre restent sans doute la condition la plus sûre de conjurer la violence et de garantir la paix sociale.

#Enjeux2019

Youssoupha Mbargane Guissé est Docteur en philosophie et Docteur D’état en sociologie. Outre ses nombreux travaux en philosophie, il s’est intéressé à l’étude du  changement social au Sénégal, au contexte de la mondialisation et aux constructions identitaires qui travaillent la société sénégalaise dans ses différentes composantes. Il a fait toute sa carrière à l’IFAN Cheikh Anta Diop avec des fonctions de chef du laboratoire des études sociales et de chef du Département des Sciences humaines et sociales. Youssoupha Mbargane Guissé est actuellement chercheur à L’Institut Panafricain de Stratégies à Dakar.

Bibliographie citée

Moustapha Tambadou (dir.) (1994). Les convergences culturelles au sein de la nation sénégalaise. Actes du colloque de Kaolack, 6-13juin. Dakar: Ministère de la culture.

Etienne Leroy (1982). Mythes, violences et pouvoirs. Le Sénégal dans la traite négrière, in Politique Africaine, n07Paris: éd. Karthala.

Boubacar Barry (1984). La Sénégambie du milieu du XVe au XIXe siècle.Traite négrière. Islam et conquête coloniale. Dakar : Fac des Lettres. Départ. Histoire. Thèse de Doctorat de 3è cycle

Jean Boulègue (1978). Lat Sukaabe Fal, in Les Africains. Paris: éd. Jeune Afrique.

Jean Copans (1980). From Senegambia to Senegal. The evolution of peasantries, in Peasants in Africa. Historical and contemporary perspectives. London: Sage Publications.

Bernard Founou-Tchuigoua (1981). Fondements de l’économie de traite au Sénégal. (La surexploitation d’une colonie de 1800 à 1860. Préface de Samir Amin. Paris: éd. Silex.

Banque Mondiale (2007). Sénégal. A la recherche de l’emploi. Le chemin vers la prospérité, 122p. / (2008). République du Sénégal, Evaluation de la sécurité alimentaire au Sénégal, 57p.

1 Pnud (2008). Pnud Sénégal. Dakar.

MEF (2001). Direction de la Coopération Economique et Financière. Programme de relance des activités en Casamance.

Antoine, Ph. Bocquier, Ph. FALL, A.S. Guissé, Y. Mb, Nanitélamio, J. (1996). Les familles dakaroises face à la crise. Ed. Ifan/Orstom/CePeD. Paris: éd. Karthala.

Marc Pilon (1996). Les familles africaines en plein remue-ménage. Paris: Chroniques du CEPED, n02l.

La violence. (2004). (Brahim Diop) (éd.) . Les Cahiers Histoire et Civilisations. Revue thématique et interdisciplinaire, n° 2. Dakar: Faculté des Lettres et Sciences Humaines.

Youssouph Mbargane Guissé (1989). Tendances, ruptures et émergences sociales et politiques au Sénégal. Bordeaux: éd. CEAN ;

Mamadou Mbodj (2002). Le Sénégal entre ruptures et mutations. Citoyennetés en construction, in M.C . Diop (dir.). Le Sénégal contemporain. Paris: éd. Karthala.

[1] Les convergences culturelles au sein de la nation sénégalaise. Actes du colloque de Kaolack, 6-13juin 1994. Textes réunis et présentés par Moustapha Tambadou. Dakar : Ministère de la culture.

[2] Etienne Leroy (1982).Mythes, violences et pouvoirs. Le Sénégal dans la traite négrière, in Politique Africaine, n° 7 Paris : éd. Karthala..

[3] Boubacar Barry (1984). La Sénégambie du milieu du XV è au XIXe siècle. Traite négrière. Islam et conquête coloniale. Dakar: Fac des Lettres. Départ. Histoire. Thèse de Doctorat de 3è cycle Voir aussi Jean Boulègue (1978). Lat Sukaabe Fal, in Les Africains. Paris : éd. Jeune Afrique.

[4] Jean Copans (1980). From Senegambia to Senegal. The evolution of peasantries, in Peasants in Africa. Historical and contemporary perspectives. London: Sage Publications.

[5] Voir Bernard Founou-Tchuigoua (1981). Fondements de l’économie de traite au Sénégal. (La surexploitation d’une colonie de 1800 à I860). Préface de Samir Amin. Paris : éd. Silex.

[6] Banque Mondiale (2007). Sénégal. A la recherche de l’emploi. Le chemin vers la prospérité, 122p. / (2008). République du Sénégal, Evaluation de la sécurité alimentaire au Sénégal, 57p

[7] Pnud (2008). Pnud Sénégal.

[8] MEF (2001). Direction de la Coopération Economique et Financière. Programme de relance des activités en Casamance.

[9] Banque mondiale (2018).Sénégal. Vue d’ensemble.

[10] CRES (2017). Forum de la recherche économique et sociale. Dakar.

[11] Antoine, Ph. Bocquier, Ph. Fall, A.S. Guissé, Y. Mb, Nanitélamio, J. (1996). Les familles dakaroises face à la crise. Ed. Ifan/Orstom/CePeD. Paris : éd. Karthala.

[12] Marc Pilon (1996). Les familles africaines en plein remue-ménage. Paris: Chroniques du CEPED, n°21.

[13] Brahim Diop (éd.) (2004). La violence. Les Cahiers Histoire et Civilisations. Revue thématique et interdisciplinaire, n? 2 Dakar : Faculté de Lettres et Sciences Humaines.

[14] Youssoupha Mbargane Guissé (1989). Tendances, ruptures et émergences sociales et politiques au Sénégal. Bordeaux: éd. CEAN.

[15] Mamadou Mbodj (2002). Le Sénégal entre ruptures et mutations. Citoyennetés en construction, in M.C. Diop (dir.). Le Sénégal contemporain. Paris : éd. Karthala.







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