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Faire En Sorte Que Le Président Macky Sall Ne Se Sente Pas Seul Dans «ses Combats» Et Notamment Sur L’emploi Des Jeunes

Faire En Sorte Que Le Président Macky Sall Ne Se Sente Pas Seul Dans «ses Combats» Et Notamment Sur L’emploi Des Jeunes

Macky Sall est un Président exceptionnel par la qualité de son travail et de discours, mais aussi et avant tout par son courage à aborder les sujets qui fâchent et auxquels il est conscient de son devoir d’y apporter des réponses efficientes durant le quinquennat 2019-2024. Force est de reconnaître à la lecture et à l’analyse de son discours d’investiture (pour ne pas dire ses discours en général) sa proximité avec les problèmes quotidiens de ses concitoyens.

Dans l’histoire, ses prédécesseurs (particulièrement Abdou Diouf et Abdoulaye Wade) ont vécu des fissures avec les réalités du peuple au fur et à mesure qu’ils exerçaient le pouvoir et avaient fini par se museler dans leur tour d’ivoire, avant d’être surpris par les verdicts des urnes, respectivement en 2000 et en 2012.

Homme du Peuple au vrai sens du mot, issu d’une famille modeste, la tête bien sur les épaules, lucide et conscient de ce qu’il représente pour ses concitoyens et de la teneur de sa mission, le Président Macky Sall se donne corps et âme pour être à l’écoute au maximum et à la hauteur de sa mission. Visionnaire, il a mis le pays sur les rails de l’émergence, non sans susciter de la jalousie de la part ses détracteurs -des nationaux-, pendant que ses pairs africains saisissent toutes les bonnes occasions pour venir contempler et s’inspirer de l’audace infrastructurelle d’un pays aussi modeste.

Certes, tout n’est pas parfait et le Sénégal n’a pas choisi d’être en Afrique et un pays du Sud, mais en est fier et se bat avec son… «Guide visionnaire» pour être une référence en matière d’émergence. Et force est de reconnaître, que «le Boss a bien bossé» sur la première phase de sa mission.

Pour ce quinquennat em­bryonnaire, le Président Macky Sall s’est engagé à renforcer les acquis de son premier mandat par la mise en œuvre de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent, en accordant -entre autres- une large part aux défis socio-économiques, notamment au chômage et à l’employabilité des jeunes.

Homme de vérité qui ne fuit pas ses responsabilités, le Président Macky Sall a compris le message des 2 555 426 Sénégalais qui l’ont reconduit, mais aussi et surtout celui des 41,73% de nos compatriotes qui n’ont pas voté pour lui.

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«Je suis conscient des défis devant nous, parce que j’ai le Sénégal au cœur. Du fond de nos campagnes aux confins de nos cités, je ressens toutes les pulsions de notre pays, dont celles ardentes de notre jeunesse. Pour la séquence que nous ouvrons aujourd’hui, cette jeunesse vibrante et créative, qui incarne l’espoir et la force vitale de la Nation, restera au premier rang de mes priorités. En conséquence, des efforts encore plus soutenus seront consacrés à l’emploi et à l’employabilité des jeunes», jura-t-il lors de son investiture ce 2 avril 2019, lui qui a «le Sénégal au cœur».

Des engagements qui en disent long sur la compréhension par l’homme des défis majeurs à relever. Défi comme le chômage.

L’évocation des mots-clés de ce discours sans langue de bois que sont «conscient», «défis», «jeunesse», «espoir», «force», «vitale», «priorité», «emploi» et «employabilité»… suffit à confirmer l’assimilation des enjeux prioritaires mais aussi l’’engagement ferme de l’homme.

La problématique du chômage et de l’employabilité des jeunes ne doit pas être laissée entre les seules mains du chef de l’Etat

Le chômage, qui affiche un taux de prévalence de 15,7%, a la particularité de concerner une population dont l’âge est compris entre 15 et 65 ans. Ce taux est légèrement plus élevé en milieu urbain où 18,6% de la population active sont au chômage contre 13,1% en zone rurale. Selon le sexe, le chômage touche davantage les femmes (22,1%) que les hommes (9,6%). A mon bon sens, sans doute partagé par tous les spécialistes, il serait illusoire de penser que l’Etat a la solution-miracle qui résorberait en intégralité cette problématique commune à l’essentiel des pays de la planète.

Lorsqu’on a pas moins de 200 000 jeunes qui arrivent, chaque année, sur le marché de l’emploi, et que l’Etat ne peut en insérer en moyenne que 100 000, il faut trouver des alternatives. Sans oublier qu’il faut une économie dynamique et performante pour sécuriser les emplois déjà créés et pour pouvoir rester sur la cadence de 100 000 nouvelles recrues/an de la Fonction publique. Alors s’asseoir, croiser jambes et bras, et penser que les emplois tomberont du…Palais ou de la Fonction publique serait illusoire. L’évolution du pays, pour ne pas dire sa survie, est l’apanage de tous. Des solutions directes et alternatives à nos maux, mais ô combien importantes, sont à nos portées. Nous avons la matière grise, les experts, mais aussi la volonté portée par une jeunesse consciente. L’entrepreneuriat et l’auto-entreprenariat constituent quelques-unes des solutions à la problématique du chômage. Ils sont aujourd’hui des leviers de croissance incontournables et des moyens d’apaisement social. Surtout si l’on sait que les tissus économiques des pays sont composés à plus de 90% des Tpe/Pme et Start-up. L’Etat doit pouvoir compter sur le privé pour dynamiser, renforcer, encourager et permettre d’éclore une nouvelle génération entrepreneuriale. Les Ppp tant loués et dont les résultats ont été des arguments de taille pour le bilan du premier mandat du Président Macky Sall ne sont pas exploités pleinement et ne profitent pas pour autant aux Tpe et Pme locales. De grandes et belles opportunités sont en suspens à ce niveau et pourraient renforcer les performances des entreprises locales et doper leurs recrutements. Par ailleurs, lorsque le président de la République parle d’un… «nouveau type sénégalais», il ne faut pas y entendre seulement un fonctionnaire dévoué et intègre ou un Sénégalais ayant des rapports bons et responsables avec la chose publique, mais il faut y voir une nouvelle race de Sénégalais. Une race d’entrepreneurs qui respirent la fibre entrepreneuriale, qui n’investissent pas seulement dans la pierre «valeur refuge» par sécurisation de «sa richesse», mais qui entreprennent différemment… et de surcroît en régions, pour créer de la valeur, permettre de faire de la régionalisation avancée une réalité. Non sans mettre en place un processus de convergence qui vise à réduire les inégalités territoriales et in fine à favoriser la croissance inclusive et durable.

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Même s’il revient à l’Etat d’asseoir un environnement favorable comme base, j’invite à garder en mémoire trois phrases-leçons. La première : «Aide-toi et le ciel t’aidera.» Le deuxième conseil est résumé dans la célèbre phrase de John F. Kennedy : «Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour lui.» Je termine par cette phrase-conseil de mon défunt père, un militaire de la dernière génération de l’armée française coloniale et première génération des forces armées sénégalaises, un patriote donc,  qui me confie un jour que «rien n’est plus gratifiant pour un homme que de travailler pour sa communauté, sa Patrie».

Pour résumer, le Président Macky Sall mérite le soutien unanime pour faire face aux défis de ce second mandat. Il doit pouvoir compter en premier sur le Peuple dans sa généralité et indépendamment de toutes tendances ou colorations, ethniques, confrériques, religieuses, partisanes… Il doit pouvoir compter sur une coalition Bby plus forte, plus unie et plus loyale qui puisse puiser de son intelligence pour ne pas tomber dans les pièges des «fake news», lesquels sont -il faut oser le dire- véhiculés par les médias et fomentés par des hommes politiques bien identifiés qui pensent ne pouvoir exister que dans le trouble et l’instabilité politique.

Il doit pourvoir compter sur une jeunesse patriote, qui ne se laisse pas prendre au découragement facilement, qui croit en elle-même, qui a foi au pays et en lui. Une jeunesse qui a de l’audace, qui se projette et qui n’a pas peur de la folie des grandeurs. C’est dans l’ingéniosité, l’audace et la folie des grandeurs que les plus grandes nations se sont construites.

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Je termine par  ce petit message adressé au chef de l’Etat  lui-même, le Président de tous les Sénégalais : Monsieur le Président parce ne doutant point de votre engagement premier et absolu pour l’émergence du Sénégal, le simple citoyen que je suis vous  souhaite vivement que Dieu le Tout-Puissant vous prête longue, excellente santé à vous et à votre famille, vous guide et vous assiste dans l’accomplissement des grands desseins auxquels vous avez été destiné, pour l’épanouissement et le bonheur du Peuple sénégalais.  Que Dieu bénisse le Sénégal.

Cheikh Mbacké SENE

Consultant en Communication & Intelligence Economique

Président du Forum Economique de Dakar

Membre de la Convention des Cadres Républicains (Apr)

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