Suite à l’élection présidentielle de Mars dernier, marquant la victoire dés le premier tour de Son Excellence Monsieur Macky Sall, nous pouvons dire sans risquer de nous tromper, que le travail commence et que l’efficacité attendu par le président de la République doit être de rigueur dans toutes les actions, non seulement du Gouvernement mais aussi des élus locaux.
Cela implique de repenser et de mettre en place de nouveaux paradigmes en ce qui concerne la gestion et le développement inclusif dans nos territoires.
Pour les élus locaux, le véritable challenge est de pouvoir généraliser l’usage d’un numérique vertueux et utile pour tous, animer le territoire et créer de l’emploi tout en respectant et en faisant respecter le viable, le vivable, le durable et l’écologie.
Le développement local en mode ‘Fast-Track’ doit s’articuler, sans briser la chaîne, autour des acteurs comme l’État, les élus locaux, les populations, les organisations de la société civile, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et aussi avoir une politique cohérente au niveau nationale, régionale, départementale et enfin communale.
En définitive, le mode ‘Fast-Track’ prôné par le président Macky Sall devra être la chasse gardée de tous ces acteurs précités pour un impact positif sur la vie de nos concitoyens.
Depuis le décret du 10 août 1872 signé par le Président Thiers, consacrant Saint-Louis et Gorée en communes de plein exercice et puis rejoints en 1880 par Rufisque et en 1887 par Dakar, la décentralisation a fait son chemin, mais certains paradigmes demeurent. En effet l’Autorité centrale transfère progressivement ses prérogatives aux élus locaux, qui logiquement, sont plus prés des administrés. Ce qui de facto, donne une responsabilité directe aux élus locaux dans la concrétisation de la Phase II du PSE.
En conséquence, les Maires doivent accroitre la compétitivité de leurs territoires en impliquant les acteurs (associations, secteur privé, etc) dans le cadre d’actions concertées, généralement transversales et souvent à forte dimension sociale.
Les élus locaux doivent pouvoir donner à leurs citoyens un meilleur cadre de vie, les moyens d’augmenter leurs capacités entrepreneuriales, participer à la vie de leur territoire et s’ouvrir sur le monde. Cela implique bien évidement, de réussir la transition numérique, une animation de l’économie locale et créer des emplois par l’insertion dans les métiers de demain.
Mouhamed KOUDO
Diplômé en Management Stratégique & Communication
Coordonnateur Des Cadres de l’APR / LYON
Ancien Chef de projet dans la transition numérique
de collectivités locales en France
MouhamedKoudo@gmail.com
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