Dans le futur émirat de Ndoumbélane, les éléments constitutifs d’une étude de cas à enseigner dans les écoles de commerce ou celles d’art dramatique (vous en jugerez) se mettent en place. Ils concernent une première mondiale en matière de management public.
Acte I : Après cinq années de non remise en cause, on y a découvert tout d’un coup une grosse inefficacité et une lourde incompétence du Premier ministre ou Premier vizir « Iznogood ».
Acte II : On décide de maintenir « Iznogood » dans ses fonctions et cumulativement avec celles déjà définies qui remplaceront celles de Premier vizir ( ???).
Acte III : On supprime le poste de Premier vizir avec l’objectif très sérieux de créer du « fast track », à comprendre comme un raccourcissement de circuits créant de l’efficacité managériale. Ainsi on n’entendra plus le Premier vizir répondre à l’Emir : « Altesse, tel dossier se trouve toujours entre les mains de tel Ministre ».
Cette pièce devra cependant être censurée par l’actuelle Assemblée nationale dont les « honorables » y siégeant ont cependant pris l’habitude de changer la Constitution de Ndoumbélane au rythme d’une fois tous les 2 ans.
Comme vous l’aurez bien compris, après constat de l’incompétence du tenant d’un poste, le « fast track » est un principe qui en République de Ndoumbélane consiste à supprimer ledit poste plutôt que de remplacer le « low track specialist » par un meilleur choix.
Les « honorables » devront toutefois se montrer prudents au moment de voter. Le vote des lois ralentit aussi le « track » et l’ordonnance permet de créer du « fast track ».
Alors après le Premier ministre, le tour d’une Assemblée nationale à supprimer ?
Sacrée République de Ndoumbélane : après le système de parrainage citoyen unique au monde, voici le « management fast track » tout aussi seul sur notre chère planète.