Site icon Senexalaat

Nba, Les Dieux Du Beau Et Du Spectaculaire

La superstar aux statistiques stratosphériques (il a dépassé le légendaire Wilt Chamberlain dans le top 5 des meilleurs marqueurs en se classant derrière Kareem Abdul Jabbar 38 387 points, Karl Malone 36 928, Kobe Bryant 33 643 et Michael Jordan 32 292 et a joué 8 finales d’affilée avec Miami et Cleveland), qui dispute le titre de meilleur joueur de l’histoire de la NBA, a réussi à faire goûter, après cinq ans d’absence, les play off à sa nouvelle franchise les Los Angeles Lakers, la deuxième équipe la plus titrée (16) derrière les Boston Celtics (17).

Et, surtout, réussir ce qu’aucun autre basketteur n’a fait avant lui, porter trois bagues de champion avec trois franchises différentes (Miami Heat, Cleveland Cavaliers et Los Angeles Lakers). Il est vrai qu’on n’assistera pas à un cinquième remake de la finale passionnante et enivrante entre Cleveland de Lebron James et Golden State de Kevin Durant. N’empêche, avec la dynastie naissante du champion sortant, les Warriors de Golden State (3 titres sur les 4 dernières saisons), aux cinq joueurs « All stars » (Stephen Curry, Kevin Durant, Klay Thompson, Draymond Green et Demarcus Cousins) et leurs leaders offensifs Stephen Curry, Kevin Durant, le show est presque toujours au rendez-vous. Un show amplifié par la résistance des Rockets de Houston de James Harden, des Celtics de Boston de Chris Paul, le « process » des Sixers de Philadelphie de Ben Simmons et du Camerounais Joël Embiid et la montée en puissance des Raptors de Toronto de l’autre Camerounais Pascal Siakam.

Sans oublier les Trail Blazers de Portland de Damian Lillard, les Nugetts de Denver de Jovic et les Milwaukee d’Antetokounmpo. Le spectacle est la norme lors des 1230 matches de la saison régulière qui oppose les 30 franchises. Il en est de même pour le « All–Star Game » qui réunit chaque année les 24 plus brillantes étoiles des deux Conférences (Est et Ouest). Ou encore pour les play off qui se déroulent en ce moment. Ainsi va la plus puissante Ligue pro de basket, la NBA des monstres sacrés du basket mondial. Depuis 72 ans. Quand les étoiles entrent en piste, le ciel de la NBA devient une constellation. Le génie danse au rythme du résultat et de la manière. Les prouesses se hissent à la hauteur des performances des dieux du beau et du spectaculaire.

Les anges de la balle orange peuplent le stadium. Ça saute plus haut que le plancher, touchant les sommets avec quelques arabesques techniques. Tout devient ivresse dans ce sport aussi envoûtant qu’un tableau de maître. Bienvenue en NBA (National basket association), traduisez Championnat professionnel de basket nord américain. NBA, ce sont trois lettres magiques pour la plus grande ligue sportive du monde née il y a 72 ans (saison 1946-1947). La trouvaille a fait du chemin, prenant les aspects d’une institution sportive au fronton de laquelle est gravée une marque de fabrique. Un label sportif de référence.

La NBA produit un spectacle convaincant. C’est un exercice d’adresse et de technicité où le millimètre représente un fossé entre le monde des surdoués et celui des sportifs ordinaires. C’est un gotha de la performance avec ses stars phénoménales et de fervents supporters. Elle incarne l’Amérique et son sens du spectacle, son marketing agressif qui vend au reste du monde le rêve de tous les possibles. L’envol sur les parquets n’est que le symbole de la capacité de l’homme à tutoyer les hauteurs de sa créativité et de sa persévérance. L’œil du monde est rivé sur cette cour des géniaux. Les stars de la NBA bénéficient d’une exposition médiatique qu’on ne voit nulle part ailleurs. Près de 200 journalistes suivent la plupart des grandes franchises à chaque match. Plus de 1500 journalistes peuvent s’accréditer pour une finale. On se rappelle la campagne médiatico-sportive déployée autour de la sélection américaine de basket, la « Dream team », lors des Jeux olympiques de Barcelone en 1992.

Le rêve américain est la porte des conquêtes culturelles et sportives. Dans ce domaine, le basket est une vitrine sportive qui reflète le dynamisme d’une jeunesse portée vers l’effort. La NBA produit autant de spectacle qu’Hollywood. Le championnat le plus excitant du monde est un Showtime. Avec des stades pleins à craquer. Le spectacle offert, aujourd’hui, par les nouveaux monstres sacrés, les Américains Lebron James, Stephen Curry, Kevin Durant, James Harden Chris Paul, Carmelo Anthony, Kawhi Leonard, Giannis Antetokounmpo, Ben Simmons et Damian Lillard, les Camerounais Joel Embiid et Pascal Siakam et consort, n’est pas survenu ex nihilo.

D’autres avant eux, surtout dans les années 1960 et 1970, 1980 et 1990, ont permis à la NBA de conquérir la planète. Les premières années de la NBA ont été marquées par de grandes figures comme Georges Mikan et Bob Cousy (figure de proue de la légende des Celtics, détenteur du record de titre de champion en NBA, 17). D’autres illumineront, par leur talent, les parquets cirés de la NBA. « The show can go on » (Traduisez, le spectacle peut continuer).







Quitter la version mobile