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Cataclysmes !

Les Egyptiens ne vont pas accrocher un huitième titre à leur cou. Les Pharaons, qui avaient réalisé un parcours sans faute dans des phases de poule (9/9), sans encaisser le moindre but, ont chuté du haut des pyramides en huitièmes de finale de leur coupe d’Afrique des nations (CAN) dans leur antre du stade International devant plus de 75.000 spectateurs, complètement médusés.

L’élimination de l’Egypte est d’autant plus surprenante, que les coéquipiers de Mohamed Salah, double ballon d’or africain (2017 et 2018) n’ont absolument rien pu faire face aux Bafana Bafana qui sont pourtant passés par un trou de souris, en se qualifiant parmi les quatre meilleurs troisièmes, après une phase de groupes pour le moins compliquée. Les hommes de l’Ecossais, Stuart Baxter, ont terminé à la 3ème place de leur poule D, après deux défaites, une victoire et un seul but marqué, derrière le Maroc et Côte d’Ivoire. Mais ce samedi, ils ont démontré tout le bien que certains observateurs pensent de leur football. Avec un pressing très haut, sans complexe, aucun, les Sud-africains ont vite installé le doute dans le camp des Pharaons. En témoigne, la succession des occasions franches qui n’ont pas été concrétisées par Lorch (35ème), Mokotjo (36ème) et Tau (39ème).

L’Egypte peut même remercier son excellent portier, El-Shenawy, auteur de superbes parades pour sauver son camp. Surtout face au pied gauche de Percy Tau, le premier à déstabiliser l’arrière-garde des Pharaons. L’Egypte n’aura existé que le premier quart de jeu, à l’image de sa super star, Mo Salah qui est passé à coté de son tournoi. Lors de ces huitièmes, on ne retiendra de l’attaquant de Liverpool qu’une superbe passe pour Trezeguet, à la 56ème minute. Mais, comme dans les jours sans, l’ailier gauche de Kasimpasa tire sur le gardien (56e). Ce fut d’ailleurs la seule et unique occasion pour les Pharaons. Et ce qui devrait arriver, arriva. A la 85ème minute, Mothiba décale parfaitement Christopher Thembinkosi Lorch, qui ouvre son pied droit pour imposer un silence de cathédrale dans les gradins. Un hold-up est parfait. Scénario rarissime ! Puisque la dernière défaite des Pharaons dans un match couperet, remonte en 1974 au Zaïre, actuelle Rd Congo. C’était en demi-finale. Une défaite qui n’est pas sans conséquences pour le football égyptien. Le très influent, Hani Abou Rida, président de la Fédération a déjà jeté l’éponge après avoir annoncé le limogeage du staff technique, à la tête duquel, sélectionneur mexicain Javier Aguirre, considéré par nos confrères du Magazine, Jeune Afrique comme ayant le plus gros salaire parmi les 24 techniciens présents à cette 32ème édition. Il toucherait 108 000 euros (70 843 000 francs CFA).

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A noter que la surprenante défaite des Pharaons n’est pas le seul cataclysme des huitièmes. Les «Lions» de l’Atlas ont été renvoyés à la maison par les Ecureuils du Bénin. Quant aux Malgaches, ils continuent d’étonner la planète football. Les Requins bleus ont sorti les Léopards de la Rd Congo. Alors que les Camerounais, champions en titre, ont été stoppés dans leur élan par les Super Eagles du Nigéria. Pour l’heure, seule l’Algérie s’est faite respectée en écrasant la Guinée (3-0).







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