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Et Maintenant La Coupe !

Dans cette rencontre tendue, électrique en dehors et sur la pelouse, les «Lions» ont su garder leurs nerfs pour composter leur ticket en finale pour la deuxième fois après l’épopée 2002 à Bamako. Ce sera face à l’Algérie qui joue elle-aussi la troisième finale de son histoire. La joie était grande au coup de sifflet final de l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa. Pas de danse. Chants. Des cris et même des larmes. L’ambiance était tout simplement carnavalesque. Le hall de l’imposant stade du 30 juin était devenu très étroit pour contenir les Sénégalais complètement déchainés sous les crépitements des appareils photographiques et autres caméras. Autorités sportives et étatiques se congratulaient.

A tue-tête, les supporters chantaient, dansaient à un rythme infernal. C’était beau  ! C’est même très beau ! Mais, ne perdons pas de vue que l’objectif est et reste la coupe. Seule la victoire finale compte. Quelle que soit la performance réalisée jusque là (retour à la coupe du monde, après 16 ans d’attente ; une finale après 17 ans de privations).

Les Lions ont fini de démontrer à la face du monde qu’ils ne souffrent d’aucun problème de mental ; qu’ils ont du caractère et du répondant. Alors ne soyons pas minimalistes. Nous avons eu trop de symphonies inachevées. Cette année, nous avons eu la chance de disposer d’une équipe généreuse, compacte, déterminée et joueuse. Mais, il faut se mettre dans la tête que la seule manière de clouer le bec aux détracteurs du Sénégal, aux détracteurs du football sénégalais, jusqu’à se poser, souvent légitiment, des questions, sur notre mentalité et notre psychologie à gérer les grands événements, c’est de remporter ce trophée continental qui nous fuit depuis 1965. Chaque édition ou presque, le Sénégal est classé par les favoris. C’était le cas en 1968 à Asmara où notre défaite a été expliquée par les subtilités de l’algèbre. Nous avons encore eu l’opportunité avec d’excellentes sélections en 1986 et surtout 1990. Idem en 2002, 2004 voire 2006. Quid de 2012, 2015 et 2017. Mais à chaque fois, le Sénégal a quitté prématurément la compétition. Sauf bien sûr en 2002 ou encore en 2006 où l’on retiendra l’arbitrage-maison de Evehe Divine. Cette année, nous sommes, en finale. Comme l’a dit Aliou Cissé, le plus difficile vient de commencer. Le peuple veut la coupe, alors ne baissons pas la garde. Maintenons le cap pour toucher enfin le graaL

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