Quelques soient leurs divergences, quelques soient leurs positions radicales les hommes
politiques se retrouvent toujours quand il s’agit du décret d’Allah stipulant à un des leurs de
LE rejoindre. Ils n’hésitent jamais à se rappeler de toutes les bonnes actions du défunt lors
de son vivant, comme pour dire aux anges de plaider auprès d’Allah que cet homme mérite
sa MISÉRICORDE. Cela constitue la marque de fabrique des grands hommes. Le plus grand et
le plus important jour de tout homme sans exception est le jour où devant le peuple, les
djinns, les anges et toute la création d’Allah l’on s’allonge draper de sept pièces de percale
d’une valeur n’excédant pas trois mille franc cfa pour aller répondre à l’UNIQUE en passant
dans une tombe où tout ce qui ne fait pas parti de l’âme subira le processus de
décomposition et retournera à ses origines et laissant l’âme remonter les sept cieux avec en
bandoulière toutes œuvres et actions pour aller rejoindre le grand MAGISTRAT DU SIEGE qui
connaît jusqu’au fin fond de nos pensées et intentions qui ont motivé tous nos actes du
berceau au cercueil. L’adage dit « lou gnepp wakh moy deug » ce qui veut dire que l’homme
de son vivant doit œuvrer de tout son être quelque soit l’opinion qu’on fait de lui de son
vivant pour mériter une pléthore de bons témoignages. Dans ce monde existent des
hommes qui se sacrifient de jour comme de nuit pour la stabilité et le bien être de leur
peuple. Ils traversent des nuits entières pour réfléchir sur des solutions concernant la bonne
marche de leur société. Ils se sacrifient, ils sacrifient leurs familles, parents et proches au
service de leur peuple. Ils se livrent parfois même aux vindictes populaires pour défendre
leur peuple sur plusieurs questions que ces derniers ignorent. Certes le plus difficile dans ce
monde est de porter le combat des pauvres parce que la misère rend ingrat les gens. C’est
pourquoi il ne faut pas se battre pour le peuple mais pour ses convictions parce qu’à ce
moment tout votre être vous y pousse; incidemment, le peuple profite de votre combat. Il
ne faut s’attendre à aucune reconnaissance du peuple lorsque votre combat échoue car vous
serez taxé de tout sauf que Dieu sait mesurer le niveau d’intention de tout être humain. Les
hommes politiques sénégalais, opposition comme pouvoir se livrent à un jeu de dame dont
les pions constituent le peuple. Quelque soit le gagnant ou le perdant ils se retrouveront
quelques part pour échanger des civilités. Le peuple doit les imiter en sachant que ce qui
nous rassemble (le Sénégal) est mille fois plus important que ce qui nous divise. Le Sénégal
est plus important que nos différences religieuses, ethniques, idéologiques, etc. Sa stabilité,
son unité et son intégrité doivent être l’objectif premier de tout combat. Ousmane Tanor
Dieng a quitté ce pays en nous laissant cette stabilité, cette unicité et cette intégrité même si
des menaces se signalent de temps à autre pour écorner ce trio qui constitue les piliers
fondamentaux de toute nation. Tanor a joué et de belle manière sa partition, il appartiendra
donc à toute la classe politique sénégalaise de sauvegarder intact ce trio qui ne le sera que
dans la transparence, l’équité, la justice de tout ce qui concerne les affaires de la cité.
Qu’Allah arme de courage tous ceux qui s’adonnent à la lutte et aux sacrifices pour soulager
et éclairer ces sinueux chemins de la vie qu’arpente leur peuple.
Modou Fatma MBOW
Ingénieur
Kébémer
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