66e minute, Mbaye Niang, comment as-tu raté ce tir et envoyé le ballon dans les étoiles du Caire ? 68e minute, Sabaly génial, mais le gardien algérien veille.
Inutile de compiler les occasions manquées des sénégalais ; le match était ailleurs. Dans le refus des algériens de jouer. C’est de bonne guerre. Je ne crois pas aux guerres bonnes. Dans la guerre des fautes qu’ils ont livré comme à l’accoutumée pour les équipes du Maghreb, ils sont de grands comédiens devant les Dieux du foot.
Je voudrais bien qu’on me dise le nombre de fautes commises durant cette rencontre par les algériens ? Les sénégalais ? Combien de fautes qui auraient du être tirées ? Combien de cartons qui auraient du être sortis et que l’arbitre a oubliées.
Les Lions sur ce match-là n’ont pas démérité. C’est peut être leur meilleur match du tournoi. C’est pour cela que la défaite est plus amère. Tout compte fait, il faut leur rendre hommage et les accueillir à leur retour. Et Dakar est longée dans un coma profond. La folie de la journée est devenue un silence d’enterrement.
Pour la révolution algérienne en cours… en Algérie depuis des semaines, je dis : ramenez la coupe et continuer de nettoyer vos écuries d’Augias. Pour le baume qu’il mettra au coeur du peuple algérien, je dis : chapeau bas.
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