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Val-de-grâce, Salpêtrière… Mouroir De Dirigeants !

Décidément , elle (la métropole) nous aura tout pris jusqu’à nos malades et morts ! Presque

60ans après la rupture (hum !), le cordon reste très ombilical et Dame, que dis-je la très

vielle France ne lâche rien ou plus exactement le moule est tel que l’esclave refuse de

s’affranchir pour paraphraser. Ce formatage et « gravages » en pleine cervelle est d’une

profondeur et d’un marquage tels que placebo, l’effet est que ne sont guéris que ceux

évacués vers le pays de Marianne. Tous ceux-là qui nous gouvernent délaissent leurs

structures nationales et même régionales pour les hôpitaux et CHU des maîtres. Parfois et

dans la plupart des cas ce n’est pas que l’Afrique-mère n’en a pas (oui c’est vrai elle n’en a

pas !) mais l’onde psychologique joue et agit plus que le fourni et l’existant en termes de

plateaux techniques et humains. Combien sont-ils…ces têtes couronnées, enturbannées,

despotes et autres mal élus et élus dénaturés qui pour une petite migraine alertent et

bonjour Val-De-Grâce (Paris ) pour un check-off. Pensant que les limites de la mort sont

refoulées et aucune foi au logiciel divin, ils pensent gagner encore quelques jours même si

c’est à force d’un acharnement thérapeutique à coup de millions d’euros stockés sur le dos

et après traite de la sueur et du labeur du badolo (Ndeyssaan !). C’est devenu une tendance

et une mode même pour qui sait débourser et ils en ont sans bourse délier, la tirelire

alimentée par le bas peuple est cassée sans calcul, alimentée qu’elle sera à chaque fois de

besoin. Les RV. sont épisodiques avec les toubibs toubab qui parfois même rient sous cape ,

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occasion ne pouvant être mieux pour soutirer et opérer aussi des tests et expérimentations,

le cobaye étant servi sur une civière d’argent . Le placebo faisant son effet, des fois rien

comme soins , la seule hospitalisation suffit et du moment qu’il faut cela pour se mettre sur

pied, le séjour est aussi dans bien des cas allongé avec une addition très corsée…à présenter

ou à supporter par le guichet du badolo. Ce phénomène dépasse cette High-class et cette

Jet-Set (des parvenus : pas tous ! ) et contamine comme une charge virale toutes les

structures et autres établissements qui s’aménagent des caisses et fonds pour des

évacuations sanitaires sans justifs. Chez Marianne , la saison est attendue avec ce balai

incessant de consultations-hospitalisations chez des blouses blanches sorties des mêmes

écoles que leurs collègues de Maman Afrique, navette ajoutant un plus à l’essor de la

recherche loin des tropiques en dehors de l’aspect pécuniaire. Cela fait rougir nos

spécialistes locaux, taxés d’incompétents par leurs propres dirigeants alors que…Dieu sait

que… ! Passons sous silence le non dit… très flagrant que révèle un tel corbillard vers la

France (Europe) : Nos plateaux ne valent rien et nous ne vous faisons pas confiance, seuls

comptent les bistouris du toubab et toute honte bue c’est aussi un indicateur de la faillite

des politiques en matière de santé 60 ans après…. Il ne reste plus rien de la lie, le calice n’en

parlons pas si ce sont ces mêmes gouvernants qui se bousculent là-bas, là –haut ! Ici bas, sur

terre, ou sous terre, le badolo peine à voir un médecin généraliste, le spécialiste, c’est sur

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R.V. et sur plusieurs mois à moins que d’efforts surhumains, l’urgence est décrétée et

redirigée vers les domiciles –cliniques , véritable S.A.U. et EPS Niveau 4…5. BADOLO MO

Dé !

IBOU SENE KAOLACK

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