Véritables reliques du colon et glorioles d’un passé pas glorieux, le gouverneur ne retient et
ne restitue que qu’une histoire féroce et jungulaire où le toubab régnait en maître et avait
droit de vie et de mort sur ses sujets considérés du reste comme n’ayant jamais fait
l’histoire, en dehors de l’histoire en somme a-histoire. Cette dure parenthèse de nos anciens
faite de fouet et de cravaches, d’humiliations et de ravalements, de viols et de bassesses de
toutes sortes, de rétrogradations et de négations fut symbolisée par le gouverneur quel que
soit son territoire et la compétence. Combien sont-ils à porter encore ces stigmates d’un âge
médiéval où le colonisé était ratatiné, écrasé et écrabouillé par le seul vouloir du
gouverneur. Même nos dignes et illustres marabouts et érudits ont eu à faire face aux affres
et à la férocité de ces créatures au cœur de béton et de caillou. Reconnaissables par leur
accoutrement inique et cynique, fait de casquettes et de fourragères , aux bottes de chair à
la couleur du sang ,ce sang humain de vies ensanglantées qui leur servait de cirage pour
aussi leur lanières lacérant d’honnêtes gens dont le seul tort est la couleur de la peau. Oui
ces gouverneurs pilleurs et spolieurs méritent-ils encore l’hommage permanemment
rendu, les places et artères parrainées, les statues à la PYONG YANG sur mesure et
démesurées pour perpétuer quoi ? C’est cela la question : A quelles fins ? Par devoir de
mémoire ? Laissez nous rire ou pleurer ! Cette histoire est dans le sang et dans la chair et est
jamais gravée dans les vaisseaux et nerfs intimes de chaque africain/noir n’en déplaise
encore à ces historiens très prompts à qualifier de révision et de négation toute pareille
opinion. Rien de physique et de palpable qui revigore et relève et élève ne doit rester et
pourtant l’impression c’est que ce n’est pas pour demain. Les vestiges sont réveillés et
relookés avec l’ENA, dans sa filière AC, véritable creuset de perpétuation de ce germe à
jamais et négativement marqué. Les dits gouverneurs actuels dans leur carapace de rappel
sombre sont à bannir et à rayer de l’horizon visuel : Il faut les voir dans leur uniforme
« blanc », noir oui , cachant mal les ignominies commises se pavaner avec une casquette
d’un temps maudit par les grands érudits de notre nation. A chaque sortie et
inconsciemment ou … ils se bombent le torse et arborent fièrement (hum !) une symbolique
d’une époque sanguinolente qu’ils ne cessent de perpétuer. Et contagion à toute la fratrie
(préfets et sous –préfets) sous bottes et casquettes et peut-être legs du passé et
compétence de l’ENA : Abord toujours ferme et fermé pour faire impression et ressembler et
renvoyer à leurs ancêtres les gouverneurs coloniaux : Qui n’est pas sous cet apparat n’est
administrateur civil ou assimilé dirait-on : Dur, dur ! Jusqu’à l‘appellation : administrateur
civil ! Cela doit cesser et serviteur de l’Etat ne doit nullement signifier ressuscitation de ce
passé criminel et d’ailleurs déclaré « crime contre l’humanité ». Et même les véhicules
rentrent dans ce cinéma ignoble par leur noirceur, toute une symbolique encore ! Pour faire
peur (rires)! Détrompons-nous ! ces « fils de chefs » de cette trempe sont dépassés et
démodés et font pitié à chaque sortie et d’ailleurs avec l’acte 3 ou 4 ,le temps de leur
dépérissement doit sonner avec leur inutilité mise à nu : Interrogeons leur agenda de
travail : Rien ! Touss et nada et rien de consistant ! Sinon représentation…ou meubler les
cérémonies avec leur casquettes (bon décor et ornement) ou et très souvent jouer aux sales
besognes et autres sales boulots : Menacer, bras armé et revolver et surtout 1 er fusible. Non
pertinent au moment du glissement vers les pôles-territoires, leur glas a sonné et une
reconversion leur doit trouver : Déjà avec la région, page tournée avec le département
échelon devant capter et mobiliser toutes forces et énergies locales, le gouverneur doit
s’interroger sur sa place sur le nouvel échiquier juridico-administratif local sinon le cheveu
dans la soupe, ce sera lui le gouverneur et il sera dans tous les cas retiré pour une soupe et
soupière digestes à tous points de vue.
IBOU SENE KAOLACK
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