Dire que Momar Ndao est le consommateur en chef des consommateurs, ce n’est pas
exagéré. Le leader très contesté de l’Association des consommateurs du Sénégal
(Ascosen), nous consume depuis trente ans qu’il est à la tête de cette organisation qui
va aux antipodes des intérêts de ceux qu’elle est censée défendre. Sa dernière sortie qui
prône une hausse du prix de l’électricité en soulignant le déficit auquel est confrontée la
SENELEC et le « manque d’argent » de l’Etat, est un coup de poignard sur le dos de
populations sénégalaises qui souffrent du fait d’une politique sociale approximative.
C’est le règne des hausses tous azimuts en dépit des promesses mirobolantes d’une
équipe dirigeante qui avait promis « rupture » et « gestion vertueuse ».
Un coup de poignard, de plus car, disons-le tout net, Momar Ndao, n’en est pas à son
premier coup. Ce d’autant plus dramatique qu’il dit parler en notre nom en agissant
contre nous. Un paradoxe qui met à nu le paradoxe dans lequel vit cet homme qui a
pratiquement traversé tous les régimes sénégalais avec des casquettes de différents
ordres. Il a été conseiller de l’ancien Chef de l’Etat Wade.
Aujourd’hui, il est conseiller à la présidence de la République et prétend défendre les
consommateurs contre le régime à qui il donne des conseils. On l’a même aperçu dans
une manifestation de l’Alliance pour la République (Apr au pouvoir), organisée pour «
remercier » le leader de cette formation politique Macky Sall. Celui-ci est aussi son
bienfaiteur. Les gouvernants sont ses bienfaiteurs. Lui qui, depuis 2004, est à la
coordination du Conseil des infrastructures de la présidence de la République du
Sénégal, chargé de la transparence dans les contrats de partenariat public privé en
matière d'infrastructures. Sans parler de ses autres nombreuses « fonctions ».
Momar Ndao embrasse trop. Il étreint donc mal. Il ne nous respecte pas. Nous ne
devons pas le respecter. Il faut qu’il débarrasse le plancher. Si son association lui
appartient, comme ses gesticulations l’illustrent, il n’a qu’à se consacrer à la gestion de
ses affaires privées, de ses poches, de ses proches. Nous, nous prenons notre destin en
main en faisant face à ceux-là qui continuent de nous piller, de piller nos propres
ressources.
Momar Ndao en sinistre collabo éternel, ne peut plus continuer à parler en notre nom. «
Not in my name ». Nous allons le pourchasser jusqu’à ses derniers retranchements, pour
qu’il cesse de sucer le sang d’un peuple largement désabusé en complicité avec des
gouvernants cupides et lâches.
Nous saisirons les autorités judiciaires compétentes, pour enclencher la phase de
destitution. Nous l’avons déjà indiqué. Il n’y aura aucun acte de négligé pour atteindre
notre objectif.
La pétition que nous allons lancer sera disponible sur toutes les plateformes. Elle n’est
qu’un acte parmi tant d’autres. Chaque minute de plus que Momar Ndao passera à la
tête de l’Ascosen, représente une blessure de plus pour tous les consommateurs. Les
plaies sont déjà béantes.
Collectif des Consommateurs
Share on: WhatsAppL’article Il faut que Momar Ndao cesse de nous consommer .