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Retrouvailles Macky-ablaye, Et Sera, Sera !

Il y a au Sénégal, les politiciens, les hommes politiques et les acteurs-citoyens de la vie politique. Les politiciens sont dans le jeu des acteurs et dans les systèmes de jeu des (basses) opérations. Ils sont dans les calculs d’épiciers du dimanche. Les hommes politiques sont dans les enjeux et dans la stratégie. Les acteurs-citoyens (la plus-que majorité des sénégalais) sont dans le devoir civique et politique. Les politiciens, vivent, se nourrissent et s’occupent de manoeuvres, de combines, de tractations, de trafics d’influence, pour exister,  pour être, pour devenir et pour se faire remarquer. Les hommes politiques, vivent, se nourrissent de croisements fertiles et sont dans la substance. Ils sont dans le dépassement de soi, sur ce qui fait avancer en définitive le jeu politique et la Nation, en dépit des leurs contradictions et différences, nécessaires et indispensables. Les acteurs-citoyens de la vie politique, ne se sont membres d’aucun parti politique, de manière organique ou fonctionnelle, mais font et défont les hommes politiques. Quand vient le temps des élections, ils choisissent en âme et conscience, en toute connaissance de cause et de conséquence, celui ou celle qu’ils pensent meilleur pour le Sénégal, et après les acteurs-citoyens de la vie politique, s’occupent d’autres choses que de la politique ‘’ôtes-toi que je m’y mette’’.

Cette rencontre entre le président Macky Sall et le président Abdoulaye Wade, devait avoir lieu depuis longtemps mais elle fut retardée par les politicards des deux bords – APR et PDS – , mais aussi par les politicards des tribords et babords-AFP-PS- BENNO-PENCOO-PATIOO.

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Des deux bords

Des deux bords – APR et PDS – . DE l’APR d’abord. Très tôt, l’on a fait croire au président Macky Sall que la seule politique à mener, la seule initiative et l’ultime action à mener, pour entrer dans le coeur des sénégalais et  réussir son mandat, est de ‘’traquer’’, d’emprisonner, de se venger, de faire dans l’adversité guerrière et destructrice. Les « Apéristes » ont donc engagé le président de leur parti mais aussi notre président de la République, dans une guerre à la Pyrrhuss et une guerre à la Pyrrhus finit toujours par une victoire à la Pyrrhus, c’est-dire que, certes on a gagné mais on aura tellement laissé de ‘’plumes’’ dans cette guerre que l’on se demande si finalement le sacre en valait-il la peine ? Parce qu’on a gagné une guerre mais on n’a pas gagné la victoire.

DU PDS, ensuite. Finalement, ce n’était plus seulement et simplement une affaire d’adversité politique. Au fil des années, ce n’était plus une affaire d’opposition et de pouvoir dans le jeu politique, mais une question de vie et de mort, une question de vie ou de mort. Je pèse bien mes mots. L’adversité – la haine – était tellement nauséabonde que cela puait de toutes parts. L’on a tellement influencé sournoisement et obstrué dangereusement, le passage entre le président Abdoulaye Wade et le président Macky Sall, au point qu’aucune rencontre n’était possible car le contexte et les textes avaient fini de tout boucher. Du coté du PDS et des militants d’un certain âge, ce n’était qu’en réalité et en définitive, que de la jalousie maladive, diffuse et personnelle, contre le copain d’hier, le ‘’boy’’ d’avant hier,  Macky Sall devenu le président de la République, le chef de l’Etat, qui était finalement, le moteur de leurs histoires pour parler de Gauche. D’ailleurs, quand le président Wade a rajeuni ses premiers cercles, avec des plus  jeunes et nouveaux visages, ce qui était improbable devient réalité et ce n’est que le début du commencement.

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Des tribords et babords

Des tribords et babords, enfin. Benno Siggil Sénégal, aura, en même temps, rendu le plus grand service au candidat Macky Sall et aura causé le plus grand tort politique au président et aura causé au Sénégal le plus grand préjudice en termes de préservation de la paix sociale.

Ce ‘’truc” qu’est Benno Siggil Senegal – avec en puissance, le PS et L’AFP -, ont usé et utilisé tout le premier mandat du président et Macky Sall himself, dans des règlements de compte politiques et personnels (des années 80 et 90 et 2000 et 2001) contre un seul homme : le président Abdoulaye Wade. Et sa suite. Et comme dit Youssou Ndour dans l’une de ses chansons dédiées à ‘’none’’ (l’ennemi),  ‘’jém jém jotuleu, dafay xol qi mu gueune jéggë mu jaréfa, ba yakal la’’. Ils en ont voulu au président Wade, ne pouvant pas l’atteindre, ils sont passés par le président Macky Sall.

C’est à la faveur de sa brillante réélection et deuxième (et dernier mandat) que le président Macky Sall a fini de réaliser que Benno n’est pas cette foudre de guerre comme on le lui avait vendu et présenté, qu’il a été désabusé par Benno. Le président Macky Sall, venait de réaliser à cet instant précis de sa réélection, qu’il a plus été un otage de ceux qui n’ont jamais voulu son rapprochement naturel et normal avec le président Abdoulaye Wade. Pour son plus grand bien, lui le président Macky Sall. Pour le grand bien du Sénégal. 

Samedi 12 Octobre 2019, ‘’Et sera sera’’, comme on dit à Abidjan. Le Sénégal viendra de fermer une sombre page de sa trajectoire cosmopolite et millénaire. Jerejef au Khalif Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

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