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Les Incongruites Du Questekki

N’eut été ma posture de député, représentant qualifié du peuple sénégalais, j’aurais traité avec mépris les amalgames et contre-vérités volontairement distillés par un des nôtres dans son jeu de questionnement sans fin dont la véritable finalité est la mise en valeur d’un homme à l’égo hypertrophié.

La vision tekki est terriblement réductrice et fondamentalement individualiste. Elle traduit une frustration et une privation mal contenues qui dictent une posture nihiliste d’une violence éruptive de forte amplitude mais sans effet dans la conscience des Sénégalais.

La dette publique du Sénégal qui se chiffre à 7137 milliards en fin 2018 a permis de réaliser des investissements structurants en matière de routes, d’autoroutes, de pistes de désenclavement… qui confortent le marqueur d’inclusion qui est l’épine dorsale de la politique du Président Macky SALL.

Elle a en outre permis de tripler la puissance installée de la SENELEC favorisant ainsi le développement spectaculaire de l’électrification rurale, toujours facteur d’inclusion et d’équité chères au Président SALL au bénéfice des populations de l’interland.

Ces investissements combinés ont permis d’assurer une croissance moyenne de la richesse nationale de 6,6% sur la période 2014-2018 (taux jamais égalé sur une aussi longue période dans l’histoire économique de notre pays). Croissance dont les fruits sont répartis au profit des populations dans  les domaines de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’assainissement, de l’éducation, de la santé et surtout de la protection sociale.  L’endettement en soi, n’est pas une mauvaise chose. Ne s’endette pas qui veut. L’endettement est une marque de confiance des partenaires techniques et financiers  de notre pays. Il prouve  la valeur de la signature du Sénégal auprès des banques et organismes financiers. L’endettement a permis de réaliser des infrastructures indispensables à la création et à la consolidation d’une croissance économique inclusive dont les fruits bénéficient aux entreprises et aux populations. L’effet de levier financier nous recommande souvent et après des  calculs précis de favoriser l’endettement en lieu et place des financements sur fonds propres tout en recommandant une gestion prudente qui assure la soutenabilité des finances  publiques.

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Le ratio d’endettement public qui est de 54,7% en 2018 est bien en deçà de la norme communautaire qui est de 70%. Il faut s’en féliciter et noter que le Président Macky SALL, autorisé à s’endetter par l’Assemblée Nationale à travers les différentes lois de finances pour la réalisation des projets du plan Sénégal Émergent, le fait admirablement avec la prudence requise qui respecte les critères de convergence de l’UEMOA. Que l’on ne nous parle pas des pics d’endettement qui seront observés en 2021 car ils ne seront que conséquence des euro bonds de 2009 et de 2011 arrivés à maturité.

D’ores et déjà le gouvernement a pris des mesures de rachat d’une partie de ces dettes car conscient que la dette chevauche les régimes politiques et que le principe de continuité de l’Etat impose au gouvernement du Président Macky SALL de rembourser les emprunts de ses prédécesseurs dont certains datent de 10, 20 voire 30 ans. Plus de 2050 milliards du stock de la dette actuelle ont été contractés avant 2012 dont 160 milliards avant 2000. Il faut noter que le Sénégal a toujours fait face aux charges de sa dette à court, long et moyen termes. Il continuera de le faire sous le magistère du Président Macky SALL tout en maintenant la croissance économique à des niveaux jusque -là inégalés.

Aymérou GNINGUE

Président du Groupe BBY







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