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Pour Un Sursaut National, Du Dialogue Adressons Nos Maux !

Pour Un Sursaut National, Du Dialogue Adressons Nos Maux !

Les organisations syndicales, patronales, politiques, religieuses et coutumières représentatives de notre société ont répondu favorablement au dialogue auquel le président de la République les a invités après sa confortable réélection au premier tour.

La personnalité proposée par le président Macky Sall comme modérateur a été unanimement acceptée, les commissions initiées sont toutes saluées par les acteurs.

Le président de la République appelle à un échange lucide sur les sujets brûlants qui concernent notre pays afin de construire et consolider des consensus qui permettront d’aller plus vite à l’émergence ; surtout prémunir le Sénégal des aléas de la prospérité à risques, envers les forces hostiles qui procèdent par actions souterraines dès l’apparition de ressources nouvelles, pétrolières et gazières.

Nous ne serons pas surpris, compte tenu de la pratique politique de l’opposition depuis ces sept dernières années, qu’elle se livre à une surenchère politicienne sur certaines questions déjà réglées par la Constitution.

L’attente d’une entente entre tous les patriotes donnant force et atouts à la Nation pour faire face aux résistances rétrogrades qui peuvent plomber son développement, est grande chez les populations. 

Quatre suggestions émanent de notre espoir de voir le Sénégal faire des enjambées gigantesques dans sa rénovation sociale et politique :

– Si l’objectif est de faire progresser notre démocratie, il faut la réguler pour prévenir l’anarchie d’une cacophonie de trois cent partis politiques, reflétant un excès au droit à la liberté d’association.

Il convient désormais d’établir de nouveaux standards. Pour des raisons évidentes de sécurité nationale, toute association doit avoir un siège réel, non fictif (comme c’est le cas pour la plupart des regroupements actuels), un compte bancaire mis à jour, légalement accessible à l’autorité de régulation.

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– Le parrainage citoyen demeure le seul mécanisme de rationalisation de l’espace politique et de la bonne gestion des élections à tous les niveaux.    

Outre la réduction de la pléthore de candidatures, les messages en seront plus audibles auprès des populations et le choix de l’électeur mieux éclairé.

– La finalité d’une concertation nationale est de corriger les tares de notre société pour donner plus de chances aux générations futures, en offrant aux citoyens, investisseurs et observateurs une image reluisante de notre pays.

Sous ce rapport, l’impératif est de corriger les excès dans la société.

Des passes droits en défiance aux lois sont en train de s’inscrire dans nos mœurs au quotidien, faisant le lit de l’anarchie.

C’est seulement au Sénégal, qu’on voit des cortèges organisés pour demander l’aumône ; des leaders créant des cortèges quand ils sont convoqués par un magistrat; des notables religieux locaux exiger la contribution de l’Etat à leurs fêtes familiales, ternir le code d’honneur du voisinage en tenant durant les jours de semaines les citoyens éveillés jusqu’ à trois heures du matin par la nuisance sonore, l’agression des nerfs.

Il faut assurément distinguer les chants religieux légitimés par leur dimension, de ceux motivés par le désir de visibilités des personnages physiques.

Le Dialogue National devrait être une occasion pour trouver des solutions aux questions préoccupantes que sont: les marches de protestation, les cortèges, les occupations anarchiques d’espace, les improvisations/animations de fêtes privées sur la voie publique, les calendriers religieux officiels, le travail des enfants, la protection de l’environnement et les obligations de décence pour les fonctions électives.

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– En fin, une exigence sur nous-mêmes qui n’est pas banale à souligner pour nous militants de l’Alliance pour la République (APR) qui veulent être en phase avec la vision du Président Macky Sall.

C’est une responsabilité historique lors qu’on est membre d’une organisation qui exerce le pouvoir, en alliance avec les forces politiques les plus significatives.

Le très érudit Confucius disait : « La conscience est la lumière de l’intelligence pour distinguer le bien du mal »!

Avoir un leader clairvoyant avec un compagnonnage ignorant ou négligeant est la pire des choses qui puisse arriver à une cause.

La conscience que nous devons avoir de cette mission qui impose plus de servitudes que de privilèges, n’est pas présente dans les actions de la plupart de nos hauts responsables.

Le tempérament et le désir de liberté seuls ne justifient pas qu’une autorité interroge la prérogative du chef de l’Etat à limoger tel ou tel à un poste de Directeur national.

Certains, de manière  pathologique, puisent plus dans leur ego plutôt que dans nos valeurs partagées dans un combat collectif.

En principe, les partis politiques qui sont des associations dans la forme la plus achevée pour la formation citoyenne devraient revenir à leur mission d’éducation et la formation de leurs militants avant d’en faire des porteurs de nos messages.

L’abécédaire du code d’honneur du militantisme républicain est visiblement ignoré ou pas du tout assimilé par les responsables de l’APR qui nuisent à l’image du parti, plus que les détracteurs de l’opposition réunis peuvent le faire.

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Il est en effet devenu nécessaire de crever l’abcès.

A travers les instances habilitées comme la Commission de discipline, il est  devenu normal de sanctionner les sabotages et provocations à l’interne.

Un parti au pouvoir a plus que tous les autres, besoin de cohésion, car lorsqu’il tousse, le pays éternue.

Makkane, Porte parole DSE/APR/Etats-Unis







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